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Rue de Saintonge (1626), à Paris  (IIIe arrondissement). -  Cette rue relie la rue du Perche au boulevard du Temple. La partie entre la rue de Bretagne et la rue de Poitou s'appelait rue de la Marche, la partie entre la rue de Poitou et la rue du Perche s'appelait rue de Touraine. Ces deux rues ont été réunies à la rue de Saintonge en 1851. Merlin de Douai habita la rue de Saintonge.

N° 64. Robespierre y habita d'octobre 1759 à juillet 1791.

N° 20. Ancien hôtel avec fronton. Fut longtemps habité par la famille de l'abbé Legendre, chanoine de Paris, qui, par un legs accepté en 1746 par le Parlement, fonda des prix annuels pour tous les collèges de plein exercice de l'Université de Paris, et fut ainsi un des fondateurs du Concours Général.

N°10. Belle porte ouvragée.

N° 8. Cédé en 1655 par le marquis de Vaujour à Marie de Balzac, marquise de Clermont-d'Entragues qui revend à Rioult d'Ouilly.

N° 4. Hôtel du XVIIIe siècle. La place fut acquise, en 1611, par François Rousselet de Pierre Seilley et vendue, en 1612, à Nicolas Carel. Mlle Pastoureau en fit l'acquisition en 1665. Fontenailles, seigneur d'Auberède, en fit donation, en 1762, au fils du marquis de Vassé, alors mineur, et l'hôtel fut dit dès lors de hôtel de Vassé. Le Coutelier, comte de Listiers, en fit donation à sa femme, Louise de Couralerie, qui en disposait après la mort de son mari en 1745. Reconstruit en 1745. (F. de Rochegude).

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