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Rue Coq-Héron, à Paris (Ier' arrondissement). - Cette rue relie la rue du Louvre à la rue Coquillière au-delà de laquelle elle se prolonge par la rue du Bouloi. En 1298 ce n'était qu'une impasse. Elle doit son nom à une enseigne. Il n'en reste que cinq maisons depuis l'ouverture de la rue du Louvre, et la Caisse d'Epargne a fait remettre à l'alignement de la rue nouvelle le portail de l'hôtel Thoynard. Mitoyen à celui-ci était l'hôtel d'Hervalt, dont il subsiste des parties, puis venait l'hôtel Phélippeaux de Châteauneuf qui avait remplacé en 1713 les écuries d'Epernon. Les numéros 5 et 7 sont sur le pourpris de l'hôtel de Gesvres, qui fut habité en 1700 par Rauch de Pennautier, compromis. dans le procès de la Brinvilliers. Chamillart, puis le maréchal de Coigny en 1757 lui succédèrent dans cet hôtel. En face de l'hôtel de Gesvres, mais s'étendant jusqu'à la rue J.-J.-Rousseau. était l'hôtel de Bullion édifié en 1630 par Le Vau sur un démembrement de l'hôtel de Flandre. Cet hôtel de Bullioun fut divisé vers 1760. La partie qui se trouvait sur la rue J.-J.-Rousseau devint l'hôtel des Ventes Publiques, l'autre partie  était décorée par Blanchard et Simon Vouet, et fut acquise en 1779 par la Mère Loge du Rite écossais (Franc-maçonnerie). (Emplacement de l'hôtel des Postes). (F. de Rochegude).
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Dictionnaire Villes et monuments
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