| Les minarets sont des tours de forme variée, à plusieurs étages, à escalier le plus souvent intérieur et ayant une ou plusieurs galeries extérieures dont celle du sommet est fréquemment portée en encorbellement. C'est du haut de cette dernière galerie que le muezzin ou moueddin appelle, par une invocation, les fidèles aux prières prescrites par le Coran, et, les jours de fête, les minarets sont illuminés. - Minaret de Sidi-Okba. | Ancien minaret de la Brèche. | Ces édifices, élevés près des mosquées et construits de pierre ou de brique recouverte d'enduit, sont particuliers à l'architecture musulmane, en quelque pays que cette architecture fleurisse, et le nombre des minarets, sans être absolument fixé par les rites religieux, varie de un à six exceptionnellement la mosquée de Sainte-Sophie, à Istanbul, en compte sept. - Le Qutab Minar, à Delhi. C'est le plus haut minaret en briques du monde. Il est haut de 72,5 m. Un escalier de 379 marches permet d'accéder à son sommet. Source : The World Factbook. Les premiers minarets furent édifiés au lendemain de l'hégire, et le plus ancien en date semble être celui élevé en 705 par Alwalid, fils d'Abdalmalek, dans l'enceinte de la grande mosquée de Damas. Les figures qui illustrent cette page, reproduites d'après des dessins originaux de Louis Piesse, donnent deux minarets du Nord de l'Algérie : le plus anciennement construit, celui de la mosquée de Sidi-Okba, capitale religieuse des Ziban, à 20 kilomètres de Biskra, est de forme carrée et remonte aux origines de l'islam en Algérie; le second, le minaret dit de la Brèche, aujourd'hui détruit, s'élevait en dehors des murs de Constantine, à l'endroit même où fut placée la batterie qui ouvrit une brèche dans les murs de cette ville lors du siège de 1837; ce minaret, de construction beaucoup plus récente, dénotait une influence asiatique. (Charles Lucas). - Comparaison des minarets des principales mosquées du Caire. Mohammed Bey, Scander Pacha, Teyloum, Barquaud. | |