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Les règles du jeu de billard
Styles de parties
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Styles de parties
Théorie des effets Vocabulaire

Nous allons donner sommairement les règles des diverses parties auxquelles le billard peut donner lieu, en faisant remarquer tout d'abord que les joueurs y introduisent quelquefois des modifications conventionnelles qui peuvent varier à l'infini.

Carambolage
Caramboler, c'est toucher les deux autres billes avec la sienne; l'action de caramboler est nommée carambolage. Le carambolage est la partie la plus courante aujourd'hui; il a remplacé presque toutes les autres; il se joue ordinairement à deux et sur un billard sans blouses avec trois billes : deux blanches et une rouge. La bille rouge est placée sur la mouche du haut et les billes blanches sont placées sur les mouches du bas. Les joueurs, avant de commencer la partie, donnent l'acquit pour savoir lequel d'entre eux devra jouer le premier. L'acquit se donne en poussant les billes blançhes placées sur les mouches du bas, d'un seul coup de queue, vers le haut du billard. 

Les billes, après avoir touché la petite bande du haut, doivent redescendre vers la partie inférieure, et le joueur dont la bille s'arrête la plus près de la bande d'en bas a le droit de commander, c.-à-d. de choisir s'il veut jouer le premier ou faire jouer d'abord soit adversaire. Pour que l'acquit soit bon, il faut qu'après avoir touché la bande du haut, la bille dépasse en revenant la manche du milieu. Le joueur qui joue le premier doit toujours tirer pour la première fois sur la rouge, et il continue de jouer indifféremment sur la blanche ou la rouge tant qu'il fait des carambolages, c.-à-d. tant qu'il touche avec sa propre bille les deux billes qui lui sont opposées. Il cède la place à son adversaire dès qu'il a manqué un carambolage. Celui-ci joue soit sur la rouge, soit sur la bille blanche de son partenaire. Les manques de touche ne sont au détriment ni au profit de personne; chaque joueur doit calculer ses coups de manière à se ménager non seulement un nouveau carambolage, mais aussi de façon, s'il ne réussissait pas, à ne pas laisser de trop belles chances à son adversaire. Il est défendu de jouer sans avoir un pied touchant terre. 

Le carambolage est bon et les points comptent lors même que la bille du joueur se perdrait. Une bille est perdue soit qu'elle reste sur une des bandes, soit qu'elle sorte du billard. On ne doit pas jouer avant que les billes soient arrêtées, autrement le coup ne compte pas et l'adversaire continue. Lorsque les billes sont très près l'une de l'autre, sans cependant se toucher, elles restent en place; elles restent en place également si la bille du joueur n'en touche aucune; elles sont relevées et placées sur les mouches si la bille du joueur touche l'une d'elles. Le queutage est toujours défendu. On entend par queuter toucher deux fois sa bille.

Telles sont les règles sommaires de la partie du carambolage qui se joue généralement en 20 ou 30 points. La pratique seule peut donner une certaine habileté à ce jeu, seule elle peut faire acquérir cette justesse de coup d'oeil, cette sûreté de la main qui sont les meilleures chances du succès, et apprendre ces procédés variés au moyen desquels on obtient des effets plus ou moins henrèux. Les forts joueurs ont pris certaine règle pour éviter une suite trop nombreuse de carambolages. On trace à 20 cm des bandes une raie droite qui forme aux quatre angles du billard quatre carrés. Il est défendu de faire dans ce carré plus de trois carambolages. Au troisième, l'une des billes doit, être hors du carré. Il est également défendu de faire plus de trois carambolages entre la raie et la bande d'un des grands côtés du billard. L'application de ces règles forme ce que l'on appelle la partie améri caine; elles sont appliquées dans les matchs.

Partie du décompte.
Cette partie ne peut être limitée. Elle se joue en 20, 30, 50 ou 100 points, selon la force du joueur décomptant. Les règles sont les mêmes que celles de la partie du carambolage. Le joueur qui décompte doit faire le nombre convenu de carambolages sans que son adversaire en fasse un seul; celui-ci, au contraire, conserve les siens. Il existe une variante de la partie du décompte qui consiste en ce que le joueur qui décompte ne démarque que le nombre de points faits par son adversaire. Si les joueurs sont d'égale force, ils peuvent démarquer, au fur et à mesure, les points faits par leur adversaire.

Partie des cinq quilles
Cette partie comporte toutes les règles du carambolage; elle a pour complément cinq quilles qui sont placées de la manière suivante : sur la manche du milieu est placée une quille plus élevée que les autres, et autour d'elle, à égale distance, calculée de façon à ce qu'une bille puisse passer juste dans les intervalles, on place quatre quilles plus petites. La bille rouge est comme à l'ordinaire placée sur la mouche du haut; le joueur qui commence la partie peut prendre sur la corde avec sa bille la place qui lui convient, il doit toucher la rouge sans renverser les quilles ; s'il manque de touche il perd un point. Pour qu'une ou plusieurs quilles comptent au joueur, il faut qu'elles soient renversées par la bille de son adversaire doublée ou par la rouge également doublée. On appelle bille doublée une bille qui après avoir été frappée, touche une bande avant de frapper une autre bille ou une quille. Le carambolage compte un point, chaque quille abattue compte également un point à l'exception de celle du milieu qui en vaut cinq, si elle est abattue seule, condition indispensable. Lorsqu'un joueur, après avoir abattu avec la rouge ou la blanche doublée une ou plusieurs quilles, vient à son tour à en abattre avec sa propre bille, les points faits comptent à son adversaire. Si la place d'une quitte abattue est occupée par une bille, on relève la quille et on la pose sur une petite mouche au haut du billard à environ cinq centimètres de la bande; on la remet à sa place ordinaire aussitôt que cette place est devenue libre. Cette partie se joue ordinairement en 50 points.

Partie des voltigeurs. 
Cette partie se joue comme la partie à cinq quilles. Les règles à observer sont les mêmes. Les quilles faites comptent deux points sans exception et elles sont relevées juste à l'endroit où elles . sont tombées. Lorsque la bille du joueur abat une quille, son adversaire s'attribue le point fait.

Le cazin. 
Le cazin comme le carambolage se joue avec trois billes, deux blanches et une rouge, plus une quille sur la mouche au milieu du billard. Il est défendu de jouer sur la rouge. Caziner, c'est chasser la bille de son adversaire sur la rouge et cela autant de fois qu'an le , pourra : chaque toucher compte quatre points, caramboler du même coup vaut deux points en plus et si la quille est renversée, soit par la bille de l'adversaire, soit par la rouge, le coup vaut dix points, mais il est nécessaire que la bille touche une des bandes avant de renverser la quille. Lorsque le joueur touche la rouge avant d'avoir frappé la blanche, il perd quatre points; il les perd également si sa bille renverse la quille.

Partie ordinaire ou le même
Cette partie se joue sur un billard à blouse, ordinairement à deux avec trois billes, deux blanches et une rouge. Les billes sont placées comme ait carambolage et l'acquit se donne de la même façon, sauf que si un joueur envoie sa bille dans une blouse, elle est mise en pénitence, c.-à-d. placée au milieu de la petite bande du haut à la distance de deux billes. Celui qui commence le jeu doit toujours tirer sur la rouge.

Après ce premier coup, chaque joueur est libre de choisir la bille sur laquelle il vent tirer selon les chances de gain qu'il croit avoir. Une bille est faite au même quand, frappée par celle du joueur, elle est poussée directement dans une blouse. Elle est faite au doublé quand elle ne tombe dans la blouse qu'après avoir touché une des bandes. La bille rouge fait marquer trois points au joueur qui l'a faite et la bille blanche en fait marquer deux. Tout joueur qui manque de toucher perd un peint qui profite à son adversaire, il en perd deux s'il envoie sa propre bille dans une des blouses. L'action de faire un carambolage compte pour deux points; on en marque quatre s'il y a carambolage et bille blanche faite; cinq, s'il y a carambolage et bille rouge faite; sept, s'il y a carambolage et les deux billes rouge et blanche faites. Quand un des joueurs a ramené sa bille et la rouge dans le quartier, l'autre joueur, s'il a sa bille en main, c.-à-d. s'il est obligé de jouer du but, ne peut toucher l'une ou l'autre bille qu'en touchant d'abord la petite bande du haut c'est ce qu'on appelle le coup du bas. Lorsque la bille rouge étant faite, une bille blanche en occupe la place sur la mouche du haut, on met la rouge sur la mouche du milieu, entre les deux blouses, et le joueur peut battre immédiatement dessus. Celui qui fait sauter sa bille hors du billard perd deux points, comme s'il l'avait envoyée dans une blouse ; s'il fait sauter la rouge, il en perd trois. Enfin, s'il fait sauter celle de son adversaire, ce qu'on appelle le saut droit, le coup est nul. La partie au même est aujourd'hui bien abandonnée; à tel point qu'il est rare de rencontrer un billard muni de blouses.

Partis du doublé ou doublet. 
Cette partie se joue comme la précédente avec deux billes blanches et une rouge et sur un billard à blouses. On distingue le doublé simple et le doublé composé. Le doublé simple se joue en douze points sans suivre et en seize points à suivre. Pour qu'il y ait doublé il faut que la bille touchée par celle du joueur frappe une bande et aille ensuite tomber dans une blouse opposée. On considère comme doublé le contrecoup et le coup dur. Il y a contre-coup ou plutôt il y a contre, quand la bille choquée, ayant frappé une bande, rencontre une autre bille qui l'envoie dans une blouse de la bande frappée. Il y a coup dur quand une bille touchant la bande est frappée en plein par la bille du joueur qui l'a fait entrer dans une blouse. Toute bille faite sans être doublée, c.-à-d. faite au même ne compte pas. Alors on remet la rouge sur sa mouche spéciale et la blanche joue en main. Les carambolages comptent comme à l'ordinaire. Le doublé composé se joue en seize points et de trois manières. Dans la première on ne compte que les billes faites par bricole ou l'une par l'autre. Une bille est faite par bricole quand, avant de la frapper, la bille du joueur a touché la bande. Une bille est faite l'une par l'autre quand, ayant été frappée par celle du joueur, elle en rencontre une autre dont le chat l'envoie dans une blouse. Toute bille faite au même est nulle; mais si c'est la bille blanche, elle se met au bord de la blouse où elle est tombée; dans la seconde manière on ne compte que les billes faites l'une par l'autre. Les billes faites au même sont comptées comme des pertes. Enfin dans la troisième manière, les bricoles et le coup de l'une par l'autre perdent comme faites au même. Ces règles, du reste, peuvent être modifiées à l'infini et nous ne voulons donner que les plus en usage.

Partie russe. 
La partie russe se joue avec cinq billes, deux blanches pour pour les joueurs, une rouge, une bleue et une jaune. La bille rouge se place sur la mouche du haut, la jaune au milieu du billard et la bleue sur la mouche du bas. Le joueur qui a la main pousse sa bille blanche de manière à la cacher derrière la rouge, il ne doit toucher aucune des billes placées sous peine de perdre un point et de recommencer. L'adversaire joue ensuite son premier coup sur la bille blanche qui vient d'être jouée et ensuite on joue indifféremment sur toutes les billes. La bille blanche faite vaut deux points et peut être envoyée dans toutes les blouses. Les billes rouges et bleues ne peuvent être faites que dans les blouses des quatre coins et valent, la rouge trois points, la bleue quatre. La jaune seule vaut six points; mais elle ne compte que faite dans les deux blouses du milieu. Le joueur qui fait entrer les billes rouges, bleues ou jaunes dans les blouses qui ne leur sont pas spécialement destinées perd le nombre de points indiqués pour chacune de ces billes. Le carambolage compte pour deux points sur quelque bille qu'il soit fait. Lorsqu'une bille est faite et que sa place spéciale est occupée, elle se place sur la mouche la plus éloignée du joueur. Cette partie se joue en trente-six points.

Poule.
La poule sur le billard à blouse se joue avec deux billes blanches et le nombre des joueurs est indéterminé. Avant de commencer, on tire des numéros pour établir l'ordre dans lequel chacun devra jouer. On met dans un panier d'osier, en forme de bouteille, autant de petites boules numérotées qu'il y a de joueurs : puis on agite pour les mêler et on les distribue au joueur dans l'ordre de leur numéro d'inscription pour la partie. Cette distribution terminée, personne ne peut entrer dans la poule sans le consentement unanime des joueurs et il est obligé de subir les conditions qui lui sont faites. Aucune admission ne peut avoir lieu si l'un des joueurs est mort c.-à-d. hors de jeu. Sur le billard à blouse on joue ordinairement en trois points ou marques. Le joueur qui a le n° 1 donne l'acquit. Quand l'acquit est donné le n°2 joue sur l'acquit avec l'autre bille, le n° 3 avec la bille de l'acquit, le n° 4 avec la bille du n° 2 et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il y ait une bille faite, chaque joueur jouant toujours avec la bille qui a reçu le coup. Lorsqu'il y a une bille faite, le joueur suivant donne l'acquit. Tout joueur dont la bille est faite ou qui, en jouant, se perd on manque sa bille prend une marque, c.-à-d. perd un point. Quand il a pris trois marques, il se retire du jeu et l'on dit qu'il est tué ou mort. Cependant il peut continuer de jouer s'il trouve à acheter la bille d'un joueur qui existe encore et qui alors se retire. Un joueur peut prendre à faire, c.-à-d. jouer à la place d'un de ses adversaires lorsqu'il y a un coup difficile. Il doit alors faire la bille ou bien prendre une marque. Lorsque tous les joueurs sauf deux ont succombé, ces derniers joueurs sont libres de quitter la partie sans jouer, soit s'il y a égalité entre eux en se partageant la poule, c.-à-d. les enjeux, soit en faisant un partage proportionné aux points marqués. S'ils continuent la partie, c'est celui qui fait bille qui donne l'acquit. Ils peuvent remettre la partie, c. -à-d. prendre chacun une marque de plus de deux fois de suite, mais à la troisième fois ils sont tenus de jouer à la mort, c.-à-d. que la remière marque féra perdre la partie. La poule à deux billes sur le billard à blouse se joue encore au doublet, à la perte, à la blouse défendue. Les règles, dans ces diverses parties, sont les mêmes et le nom indique suffisamment les conventions qui sont faites. 

Une autre variété de la poule se nomme poule à toutes billes parce qu'il y a autant de billes que de joueurs, on l'appelle aussi la guerre, on joue sur la plus près, la plus éloignée, au doublet, suivant les conventions. Les billes portent les numéros des joueurs afin que chacun d'eux puisse reconnaître là sienne. 

La poule à la quille se joue sur un billard ordinaire, et suit les mêmes règles qui sont prescrites pour la poule ordinaire qui se joue sur le billard à blouse; la seule différence consiste en ce que pour prendre marque le joueur doit renverser la quille qui est placée au milieu du billard avec la bille de son adversaire soit en doublant, soit au même. Tous les coups sont bons.

La poule au bouchon se joue avec deux billes, deux quilles et un bouchon. Les règles sont les mêmes que pour la poule ordinaire. Pour gagner il faut que le joueur abatte le bouchon placé sur la mouche du milieu avec la bile sur laquelle il joue, sans toucher aux quilles d'où l'une occupe la place de la mouche du bas, l'autre la place de la mouche du haut.

L'Impérial ou le 31 secret. 
L'Impérial ou le 31 secret est la poule favorite des grands joueurs de billard. On la joue avec trois billes, deux blanches et une rouge, et cinq quilles placées de la manière suivante :

3
4 5 2
1

Dans cette partie, les joueurs, après avoir tiré la boule qui leur donne leur numéro d'ordre pour jouer, font un deuxième tirage qu'on appelle celui de la bille secrète; elle est distribuée d'après l'ordre du premier tirage, c. -à-d. que le joueur qui a eu l'as reçoit la première bille sortie du panier et ainsi de suite. Les billes secrètes sont alors déposées par les joueurs qui les reçoivent dans une case préparée au tableau et placée au-dessus de leurs numéros respectifs. Les chiffres indiqués à la bille secrète sont autant de points faits pour celui à qui elle échoit. Pour gagner la partie, il faut faire exactement trente et un points avec le chiffre donné par la bille secrète; si l'on dépasse trente et un, on est mort. Le joueur qui réussit à abattre les quatre quilles portant les numéros 1, 2, 3, 4, sans abattre le numéro 5, gagne la poule, ce que l'on appelle l'impériale ou la royale.

Au commencement de la partie, les billes sont placées de la façon suivante : la rouge, sur la mouche du haut, une blanche sur la mouche du bas, la seconde blanche, dont le premier joueur se sert, se place dans le quartier, à l'endroit qui parait le plus convenable au joueur qui est forcé de tirer sur la rouge. Enfin, pour terminer, disons que le nombre des joueurs est limité à seize. Les poules, principalement la poule au bouchon et la poule impériale étaient autrefois jouées chez tous les débitants de vins et liqueurs sous le nom de poule au gibier. Le patron de l'établissement, pour s'attirer une clientèle, donnait une pièce de gibier quelconque comme enjeu à la poule qui se faisait chez lui. Il est juste de dire que les, joueurs ne jouaient pas gratis et qu'ils payaient le droit de jouer.

Billard anglais. 
Le billard anglais se compose d'une table inclinée, garnie de bandes ou rebords et terminée supérieurement en demi-cercle. Une planche verticale qui s'arrête à la naissance de la partie circulaire est fixée à dix centimètres environ de la bande de façon à former avec celle-ci une sorte de chemin. L'intervalle compris entre cette planchette et la bande de gauche est garnie de pointes et de ponts, c. -à-d. de tiges de fer ou de cuivre, plantés verticalement on disposés en forme de fer à cheval et placés çà et là à intervalles égaux et suffisamment espacés pour que la bille puisse passer entre chacune des tiges ou des ponts. Le joueur placé devant la bande du bas pousse avec sa queue, d'un coup sec, la bille d'ivoire qui, remontant la long de la bande, doit toucher la bande circulaire, du haut du billard et descendre par suite de son propre poids en passant par les ponts, en zigzaguant entre les pointes pour arriver dans des cases numérotées placées au bas du billard et qui sont destinées à la recevoir. Les autres joueurs répètent la même manoeuvre et le gagnant est celui qui a atteint ou dépassé le premier le nombre de points convenus. La difficulté consiste, au billard anglais, à donner à la bille une impulsion suffisante pour qu'elle frappe le milieu de la bande circulaire. Si cette impulsion est trop faible, la bille monte seulement le long de la bande et redescend par le même chemin; si elle est trop forte, elle fait tout le tour du billard sans passer sous aucun pont et sans toucher aucune des pointes. On ne compte aucun point dans les deux cas.

Billard hollandais. 
Le billard hollandais est incliné; il a sur le côté droit une contre-bande par laquelle on lance la bille à l'aide d'une queue ou d'un ressort. La surface est garnie d'arceaux plantés en quinconce, sous lesquels la bille doit passer pour venir se loger dans un des casiers numérotés qui sont disposés dans le bas du billard.

Billard chinois.
Il existe deux sortes de billards chinois que l'on rencontre souvent dans les fêtes foraines. L'un est une table inclinée comme le billard anglais, au haut de laquelle se trouve une galerie à compartiments numérotés, dans lesquels il s'agit de diriger les billes. L'autre, un billard de petite dimension, à table horizontale et à bandes, sur laquelle se trouvent placées huit à douze billes qu'il s'agit de déplacer avec trois billes. (L.- F. Pharaon).

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