.
-

Overbeck

Johann Friedrich' Overbeck est un peintre allemand, né à Lubeck le 4 juillet 1789, mort à Rome le 12 novembre 1869, fils du littérateur Chistian Adolf Overbeck (1755-1821). Déjà sous l'influence romantique, il se lia à Vienne avec Pforr, Vogel qui étudiaient les primitifs italiens et hollandais. En 1810, ils se rendirent à Rome, où vinrent les rejoindre Cornelius, puis Veit et Schnorr; ils s'installèrent ensemble au cloître Saint-Isidore et y fondèrent une école allemande préraphaélite; plus tard, ce fut l'école plus étroite encore des nazaréens dont Overbeck fut le chef.

Cette nouvelle école romantique se révéla à Berlin par l'exposition de fresques relatant l'histoire de Joseph (exécutées dans la villa du consul de Prusse). En 1816, Overbeck peignit la Vente de Joseph et les Sept Années maigres. Il peignit ensuite un certain nombre de fresques sur des épisodes de la Jérusalem délivrée (pour la villa Massimi qu'il avait été chargé de décorer avec Cornélius et Schnorr). Peu après, il peignit sa fresque la plus célèbre, celle du Miracle des roses de saint François, à Santa Maria degli Angeli à Assise
-

Overbeck : Le Christ ressuscitant la fille de Jaïre.
Le Christ ressuscitant la fille de Jaïre, par Friedrich Overbeck (1815).

Overbeck a fait peu de tableaux à l'huile (Entrée du Christ à Jérusalem, Italie et Germanie, le Christ au mont des Oliviers, la Mort de saint Joseph, le Couronnement de Marie et le Triomphe de la religion dans les arts). Ses derniers tableaux datent de 1816 : on peut citer un Christ sur le mont Nazareth. Ses dessins sont remarquables par la noblesse de la composition et leur profonde piété. On admire surtout une Vie de Jésus (40 dessins), la Passion (14 stations) et les Sept Sacrements

Overbeck est, parmi les fondateurs de l'école romantique, presque le seul qui n'ait pas abandonné sa voie. Ses oeuvres sont remarquables par la composition savante, la simplicité de l'expression, leur pureté et leur suavité, qui font penser au Pérugin, à Francia et à Raphaël dans sa jeunesse. La mollesse des corps, la religiosité un peu fade des sujets, un certain caractère archaïque, le dédain du nu sont les principaux défauts du peintre. Il s'était converti au catholicisme en 1813. Ses élèves les plus marquants ont été Steinle et Fuhrich. (GE).

.


Dictionnaire biographique
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
[Aide][Recherche sur Internet]

© Serge Jodra, 2013. - Reproduction interdite.