 | Maxime de Smyrne, philosophe grec, de l'école de Jamblique, qui vécut à la fin du IVe siècle ap. J.-C. D'après Eutrope, il appartenait à une riche et puissante famille, et il exerça une grande influence sur l'empereur Julien, qu'il initia aux mystères de la théurgie , et devant qui il aurait accompli plusieurs prodiges. Il joua un rôle considérable à la cour de Julien où ses allures hautaines lui attirèrent un grand nombre d'ennemis. Après la mort de l'empereur, il fut persécuté et mis en prison; il n'eut pas le courage de suivre l'exemple de sa femme qui, sur sa prière, avait versé du poison pour tous les deux et le but seule. Revenu plus tard à la cour, il l'ut ensuite impliqué dans un complot et mis à mort vers 370. Bien différent de son condisciple Eusèbe, Maxime de Smyrne s'occupa surtout de théurgie; il admirait la grandeur et la force de la nature, nous dit-on, et méprisait les discours et les démonstrations. Cependant nous savons par Ammonius (Waitz, Organon d'Aristote, I, 45) qu'il s'était appliqué aussi à l'étude de questions logiques : avec Boetius, Jamblique et Porphyre, il considérait les syllogismes de la deuxième et de la troisième figure comme valables, et il eut à ce propos à soutenir contre Themistius une lutte où Julien, pris pour juge, se décida en sa faveur. (V. BR.). | |