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Rio
de Janeiro (anc. São Sebastiao do Rio) est une grande ville
du Brésil ,
dont elle a été autrefois la capitale, située sur la rive occidentale
de la baie de Rio de Janeiro ou Guanabara sur l'océan Atlantique. La ceinture
de montagnes qui entoure la ville et en fait comme un entonnoir augmente
l'humidité chaude du climat. Température moyenne de 23°C (en février
26°C, en juilllet 21°C). Population : 6 millions d'habitants, en
2012
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La baie de
Rio de janeiro.
La baie de Rio
de Janeiro est une baie de la région Sud-est du Brésil, appelée
aussi baie de Guanabara, une des plus belles et des plus sûres
du monde; les navires ne peuvent y redouter que les vents de terre qui
viennent du Nord-Ouest.
Elle mesure 22 km
de large et près de 90 km de circonférence; elle communique avec la mer
par une passe de 1500 m de largeur et d'une profondeur moyenne de 50 m.
L'entrée, dominée à gauche par le Pain de Sucre (le Pão de Açucar),
était autrefois défendue par deux forteresses : Sainte-Croix et Lage;
elle est accessible par tous les temps aux navires de tous tonnages. Profondeur
ente 45 et 100 Ã 110 m.
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La
baie de Rio vue depuis l'espace. Source : Nasa.
Parmi les 50 îles
qui y sont disséminées, il faut citer : l'île du Gobernador (la plus
grande), l'île et le fort de l'île des Cobras; cette dernière est séparée
de la vile par un chenal de 116 m de largeur et de 20 m de profondeur;
on y a construit deux cales sèches, l'hôpital de la marine, une annexe
de la douane et les bâtiments de l'Ecole navale. |
La ville de Rio de
Janeiro comprend trois parties distinctes : la vieille ville, la nouvelle
ville et les faubourgss; elle se déploie en forme de croissant sur le
rivage, et sa banlieue s'allonge sur la plage on monte en s'éparpillant
sur les coteaux, ce qui lui donne un aspect très imposant et pittoresque.
Les maisons, bâties principalement en granit, sont étroites et sans ornements,
les édifices publics n'ont rien de remarquable, et les églises même
sont petites et sans style. Les principaux édifices religieux et charitables
sont la chapelle impériale (XVIe siècle),
l'église de Nossa Senhora de Carmo, Saint-Sébastien, l'ancienne cathédrale
qui contient les restes d'Estacio da Sa, le fondateur de la ville, l'église
de la Candelaria, la plus grande, avec deux tours et un dôme de marbre
: elle a été commencée en 1775 et n'est pas terminée, l'hôpital de
Santa Caza de Misericordia fondé en 1605 ; on remarque dans de belles
positions le couvent de San Rente et celui de Sao Antonio.
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Rio
de Janeiro et le Pain de Sucre, depuis le Corcovado, vers 1900.
Parmi les autres
édifices, on remarque l'ancien Palais impérial, la place 15 de Novembre
avec le monument du général Osorio, le palais de São Christovão, appelé
Quinta da Boa Vista, le théâtre de Don Pedro II, la place de Tiradentes
ou de la Constitution avec statue équestre de Pedro ler, la Bibliothèque
nationale, l'Université, l'observatoire, l'Académie des beaux-arts, l'ancien
hospice de Nossa Senhora do Parto, qui contient les archives.
L'intérieur de la
ville a un aspect délabré auquel répond l'air indolent et des habitant;
mais la vieille ville portugaise avec ses lourds balcons, ses baisons teintées
de pâles couleurs multicolores, les façades plaquées de faïences, ont,
malgré tout un aspect pittoresque.
La ville reçoit
de l'eau de canalisations d'eau qui viennent de Corcovado et de la sierra
da Tijuca.
La rue do Ouvidos,
qui s'embranche sur la rue Primeiro de Março, est la plus belle de la
ville et conduit au Largo de São Francisco de Paulo où s'élève une
statue de José Bonifacios. La grande Praça da Republica, ancienne place
do Acclamaçao, sépare la vieille ville de la nouvelle.
Dans le vieux quartier,
ou quartier du fort, se trouvent divers établissements commerciaux.
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Plan
de Rio de Janeiro. Source : OpenStreetMap.
La ville neuve,
peu intéressante en elle-même, est pourvue de voies très larges, la
plupart plantées d'arbres; presque toutes les maisons sont entourées
de jardins; c'est le quartier riche qui s'étend derrière la vieille.
On y trouve notamment, l'église de Sainte-Anne, le Sénat, l'Opéra, l'hôtel
des Monnaies, le palais Stamaraty et le palais de Boa Vista.
Les faubourgs et
les environs sont remarquables par leur merveilleuse situation au milieu
d'une végétation luxuriante : les plus grands sont São Christovao, Cateba,
Botafogo, au fond de la baie de Botafogo, sur la rade de Rio; Copacapara,
Larangeiras, sur les collines qui dominent Rio; ou y accède par le chemin
de fer à crémaillère qui conduit au Corcovado; Santa Theresa, La Tijuca,
etc. Le jardin botanique et le jardin zoologique sont parmi les plus belles
installations de ce genre.
Histoire.
Le premier navigateur
connu qui aborda dans la baie de Rio est Dias de Solis en 1515; après
lui vint en 1519 Magalhaes (Magellan). Les Portugais
fondèrent au Brésil vers 1532 leurs premiers établissements (à Santa
Catharina et Santa Cruz de Porto Seguro) et en 1555, un huguenot français,
Durand de Villegagnon, fonda sous le nom de France antarctique une colonie
dans la baie de Rio : il érigea dans une île un fort qu'il baptisa fort
Coligny; en 1560, les Portugais le détruisirent et, en 1566, ils fondèrent
à cette place la ville de Rio de Janeiro. Les Français reparurent cent
cinquante ans plus tard, en 1710, avec Duguay-Trouin qui prit la ville
et ne la rendit an Portugal que contre une rançon de 600.000
cruzados; en 1763, Rio devint la capitale de la vice-royauté à la place
de Bahia (Salvador); mais sa prospérité ne grandit rapidement qu'après
1807 quand la famille royale du Portugal, réfugiée au Brésil, s'y établit.
En 1822, Rio devint la capitale du nouvel Empire, dom Pedro ayant été,
proclamé empereur après le départ de Joao VI pour l'Europe. En 1834,
elle fut constituée avec ses environs en Municipio neutro et séparée
de la province de Rio qui reçut pour chef-lieu Nitcheroy. En 1889, après
la chute de l'Empire, Rio de Janeiro redevint la capitale fédérale de
la nouvelle République des EtatsUnis du Brésil; la province de
Rio fut élevée comme les autres provinces au rang d'Etat. Rio a cédé
son statut de capitale à Brasilia en 1960.
(Ph. B.).
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Le Sommet
de la Terre de Rio (1992)
Le Sommet de la Terre
de Rio, officiellement connu sous le nom de Conférence des Nations Unies
sur l'environnement et le développement (CNUED), s'est tenu du 3 au 14
juin 1992 à Rio de Janeiro. Cet événement historique a rassemblé des
représentants de 172 pays, dont 108 chefs d'État et de gouvernement,
ainsi qu'un grand nombre d'ONG, d'experts scientifiques et de militants.
L'objectif principal était de répondre aux défis environnementaux mondiaux
tout en assurant un développement économique et social durable.
Ce sommet a marqué
un tournant dans la coopération internationale en matière d'environnement
et de développement. Parmi les résultats les plus importants figure l'adoption
de plusieurs textes fondamentaux, dont l'Agenda 21, un plan d'action
global visant à promouvoir le développement durable au XXIe
siècle. Ce document propose des recommandations pratiques pour lutter
contre la pauvreté, préserver les ressources naturelles et intégrer
les considérations environnementales dans les politiques de développement.
Deux conventions
juridiquement contraignantes ont également été ouvertes à la signature
lors du sommet : la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité biologique.
La première visait à stabiliser les concentrations de gaz à effet
de serre dans l'atmosphère, tandis que la seconde
cherchait à protéger la diversité des espèces et des écosystèmes.
Ces accords ont constitué des bases essentielles pour les futures négociations
internationales sur le changement climatique
et la biodiversité.
En outre, la Déclaration
de Rio sur l'environnement et le développement a énoncé 27 principes
fondamentaux, établissant un cadre éthique pour la gestion durable des
ressources naturelles et la protection de l'environnement. Ces principes
incluent notamment le droit au développement, l'équité intergénérationnelle
et la responsabilité commune mais différenciée des États en matière
de protection de l'environnement.
Le sommet a également
mis en lumière les disparités entre les pays développés et en développement.
Les pays en développement ont souligné la nécessité d'un soutien financier
et technologique accru pour mettre en œuvre les mesures de développement
durable, arguant que leurs priorités restaient la lutte contre la pauvreté
et l'amélioration des conditions de vie. En réponse, les pays riches
se sont engagés à accroître l'aide au développement et à transférer
des technologies respectueuses de l'environnement. |
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