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Le
théorème de Stürm permet de determiner,
beaucoup plus simplement que par la méthode
de Lagrange, le nombre des racines réelles
d'une équation numérique donnée comprises entre
deux limites données et il a rendu de grands services à la physique mathématique.
Il s'énonce ainsi :
Si l'on
appelle x le premier nombre d'une équation algébrique à coefficients
réels, x1 la dérivée de ce premier nombre, x2
le reste changé de signe de la division de x par x1
poussée aussi loin que possible, x3 le reste changé
de signe de la division de x1 par x2
poussée également le plus loin possible, x4, x5,...
les polynômes
successifs obtenus en poursuivant les opérations de la même façon, enfin
xr, le plus grand commun diviseur de x et x1
ou le reste de la dernière division si, ensuite, dans la série
des polynômes x, x1, x2,...
xn - 1, xn, xn+1...,
xr, on substitue successivement à x deux nombres
quelconques, a et b, le nombre des racines réelles de x = 0 comprises
entre a et b sera donné par la différence des nombres de variations que
présenteront les deux suites de résultats, sans que, d'ailleurs, les
racines multiples soient annoncées, quel que soit l'ordre de leur multiplicité,
autrement que par la perte d'une seule variation.
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