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Les Femmes collantes, de L. Gandillot

Les Femmes collantes est une comédie en cinq actes, de Léon Gandillot (théâtre Déjazet, 1886). 

Le notaire Badinois, qui ne saurait voir une jolie femme sans lui faire la cour.. et sans triompher, en a trois sur les bras - une horizontale, une veuve, une femme de chambre - au moment où il voudrait convoler en justes noces avec Mlle Mourillon. On devine ce que peut être le cabinet de cet officier ministériel, que poursuit, en outre, sans pouvoir obtenir le moindre renseignement, un pauvre diable nommé Campluchard, qui viendrait, paraît-il, d'hériter de trois millions. Au second acte, on est chez l'horizontale. Badinois est venu pour rompre. Mourillon est venu pour lui prêter main-forte, Mme Mourillon vient pour surveiller son mari, Campluchard vient pour accrocher le notaire au passage, un clerc vient pour faire la cour à Irma, etc. De la poche du clerc tombe un papier qui révèle à tous que l'héritage de Campluchard n'est pas une plaisanterie. Aussitôt, Badinois passe sans aucune peine le nouveau Crésus : à l'horizontale, puis à la veuve. Troisième acte, la mairie. Le notaire n'a plus à se débarrasser que de la femme de chambre, mais celle-là est la plus collante de toutes. Elle a menacé Badinois de le vitrioler si le mariage s'accomplissait, et elle l'attend chez lui. C'est encore Campluchard que le notaire lui dépêche. Celui-ci, éreinté, hésite; mais Badinois insiste. Cette pièce a eu un vif succès de fou rire. (NLI).

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