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Lorsqu'on
parle de relativité ont se réfère à la relation qui existe entre
deux éléments, à la manière dont on peut considérer un élément relativement
à un autre. On peut également utiliser le terme de relativité pour signifier
que quelque chose dépend du contexte ou de la perspective. La philosophie,
comme la physique, emploient ce terme dans des sens analogues, mais l'appliquent
à leurs propres objets.
En philosophie, le concept de relativité est lié à la nature relative et dépendante de la réalité, de la connaissance, des valeurs ou de la vérité. La relativité en philosophie est celle des perspectives, des valeurs et des connaissances. En physique, le concept de relativité relève aussi de préoccupations sur la nature de la réalité, de la connaissance et de la perception. Sa visée de départ semble plus modeste, pour l'essentiel il ne s'agit de parler que de la relativité du mouvement. Mais la manière d'articuler l'espace, le temps, la matière et l'énergie que cela implique, vont bien au delà de nos intuitions les plus simples. La
relativité en philosophie.
La relativité, dans le langage ordinaire
des métaphysiciens, désignerait donc cette condition
générale de tous les objets, sauf un, qui tombent
sous les prises de notre pensée, de se rapporter
les uns aux autres, d'entrer dans des liaisons qui les unissent ou dans
des oppositions qui les font contraster.
Encore, pour cette unique exception que l'absolu présente, a-t-on pu soutenir
qu'elle était plus apparente que réelle,
attendu qu'on ne le pense qu'en le mettant en antithèse
avec son contraire, c.-à -d. avec le relatif. Nommez le Dieu Mais la notion de relativité a été également
entendue dans un sens différent, et cette seconde acception est celle
qui, grâce aux progrès de la philosophie critique,
a pris la plus grande importance. Elle ne désigne plus alors la loi en
vertu de laquelle tout objet est conditionné par rapport à d'autres objets,
mais bien cette autre loi en vertu de laquelle tous
les objets, quels qu'ils soient, sont conditionnés par l'intelligence
même qui se les représente. « Penser, c'est conditionner »,
a dit William Hamilton, ce qui revient à affirmer
que toute chose, par le seul fait qu'on la nomme, tombe sous l'action de
la pensée. et par le seul fait qu'on la pense, se conforme aux exigences
de cette pensée elle-même.
On est allé plus loin encore dans la voie de ce que l'on a appelé, la relativité de la connaissance. Ces relations elles-mêmes que la pensée impose nécessairement à tout ce qu'elle se représente, on s'est demandé si elles ne constituaient pas de simples manières d'être, des dispositions anatomiques, si l'on peut dire, de notre pensée, dispositions exclusivement subjectives, dénuées de significations, si on vent les transférer à l'univers objectif. L'illusion qui nous porte à croire obstinément le contraire ne serait due qu'à une nécessité de notre nature, qui nous oblige à des croyances trompeuses et préservatrices, qui nous fait, pour notre plus grande utilité, réaliser hors de nous un monde que nous portons en nous-mêmes et dont nous avons été les véritables créateurs. Ce serait là une doctrine de relativisme extrême. On devine quel parti le scepticisme ne saurait manquer d'en tirer, s'il est vrai comme l'ont voulu Reid et Hamilton, que la distinction du moi et du non-moi, celle de la réalité et de l'apparence, sont les premières démarches de l'intelligence en quête de la vérité. Il semble bien qu'une prétention de ce genre ait été, comme l'a très bien vu l'historien Grote, hasardée par le grand sophiste-Protagoras quand il disait : « L'humain est la mesure des choses, de ce qu'elles sont, dans la limite ou elles sont, de ce qu'elles ne sont pas, dans la limite ou elles ne sont pas ».Et les maîtres de l'École pyrrhonienne ( ![]() Formes
de relativité en philosophie.
• Relativité culturelle. - Dans le domaine des sciences sociales et culturelles, la relativité culturelle renvoit à l'idée que les normes, les valeurs et les croyances varient d'une culture à l'autre.La relativité en physique. La physique a développé de son côté un concept de relativité pour qualifier la manière dont les lois physiques s'expriment en fonction du référentiel dans lequel elles sont envisagées. La physique classique repose sur la relativité galiléenne; mais au début du XXe siècle, Einstein a proposé une nouvelle théorie de la relativité qui possède deux versants : La
relativité restreinte.
a) Le principe de la relativité proprement selon lequel les lois de la physique sont les mêmes pour tous les observateurs inertiels, indépendamment de leur vitesse relative.La relativité restreinte a des conséquences importantes, telles que l'équivalence de la masse et de l'énergie (exprimée par la célèbre équation E=mc²) et la dilatation du temps (le temps s'écoule plus lentement pour un objet en mouvement par rapport à un observateur au repos). La
relativité générale.
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