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Boulevard de Magenta |
Boulevard de Magenta, à Paris (Xe'arrondissement). - Ce boulevard relie la place de la République aux boulevards de Rochechouart et de la Chapelle, et se prolonge au-delà par le boulevard Barbès. La partie située entre le boulevard de la Chapelle et la rue de Saint-Quentin fut créée en 1827 sous le nom de rue du Nord. En 1855 le boulevard atteignit le faubourg Saint-Martin, et il fut prolongé en 1859 jusqu'à la place du Château-d'Eau (auj. P. de la République). Nom en mémoire de la victoire de 1859. 170, à l'angle du boulevard de la Chapelle. Le Louxor. Ce cinéma, construit en 1921 dans un style pseudo-antique, a fermé en 1983. Après avoir été utilisé comme discothèque, il est abandonné en 1990. Plusieurs projets prévoient sa réhabilitation depuis 2001. - Le cinéma Louxor (en travaux). N° 155. A été habité par F.-J Luigi Loir, artiste peintre. N° 152. Rue Ambroise-Paré (1846). Nom en mémoire du chirurgien célèbre (1517-1590). Au 2 se trouve l'hôpital Lariboisière. Cet hôpital, décidé en 1839, n'était pas achevé en 1848, car à cette époque on se battit dans les chantiers de l'hôpital inachevé. Il s'appela primitivement hôpital Louis-Philippe, puis en 1848 hôpital de la République. Hôpital du Nord en 1852. En 1854 il devint hôpital Lariboisière en mémoire de la comtesse de La Riboisière, née Elisa Roy, première femme du comte de La Riboisière, pair de France, qui légua près de 3 millions à l'hôpital. L'hôpital est construit sur le clos Saint-Lazare. Dans la cour se trouve un groupe d'Etex représentant la Ville de Paris accueillant les victimes du choléra. Dans la chapelle se trouve un monument dû au sculpteur Marochetti, en l'honneur de la comtesse de La Riboisière. Dans le cabinet du directeur, portrait de la bienfaitrice de l'hôpital par Gros. L'hôpital Lariboisière, rue Ambroise Paré. © Photos : Serge Jodra, 2013. N° 133. Rue de Rocroi (1827). S'appela rue des Jardins-Poissonniers. Nom actuel en 1850 en mémoire de la victoire de 1643. N° 122. Rue de Compiègne (1859). N° 111. Rue de Belzunce (1827). S'appela primitivement rue du Chevet-de-St-Vincent-de-Paul. Nom en l'honneur de l'évêque de Marseille (1671-1765) qui se dévoua pendant la peste de 1720. Au 12 s'ouvre la rue Saint-Vincent-de-Paul, ouverte en 1827 et prolongée en 1846. Au 3, école avec buste de Saint Vincent de Paul (levez la tête!). N° 114. Boulevard de Denain. S'appela rue de la Barrière-Saint-Denis en 1827, rue de Denain en 1847. Transformée en avenue puis en boulevard de Denain (1859). Nom en mémoire de la victoire de 1712. Ce boulevard nous mène à la place de Roubaix (1845), qui est située dans la rue de Dunkerque. La rue de Dunkerque a été ouverte en 1827, entre la rue d'Alsace et le faubourg Poissonnière, sous le nom de rue de l'Abattoir. Sur la place de Roubaix se trouve la gare du Nord (1846). La première façade de l'architecte Renaud a été transportée pièce par pièce à Lille où elle a été réédifiée et la gare parisienne a été elle-même réédifiée en 1865. N° 112. Rue de Valenciennes. Ouverte en 1827 jusqu'à la rue de Saint-Quentin. Prolongée en 1868. S'appela rue du Delta. Le carrefour formé par le croisement du boulevard Magenta avec la rue Lafayette s'appelle place de Valenciennes. N° 100. Emplacement de l'ancien cabaret bruxellois. A Manneken Pis (en référence à la fontaine de Bruxelles). C'était le rendez-vous des romanciers Émile Erckmann et Alexandre Chatrian (Erckmann-Chatrian). N° 94. Rue de Saint-Quentin (1827). S'appela rue des Jardins, puis rue des Magasins. Nom actuel en 1850. N° 85. Marché couvert de Saint-Quentin (1866). N° 81. Cour et passage de la Ferme Saint-Lazare. (Voir 7, rue de Chabrol). N° 75. Bas-relief moderne au-dessus de la porte. N° 68. Eglise Saint-Laurent. N° 33 bis. Cité de Magenta (1868). Dans la cité (fermée par une grille) on aperçoit le derrière de l'hôtel de Gouthière. (Voir 6, rue Pierret-Bullet). N° 21. Rue Pierre-Chausson (1835). Ex-impasse Chausson, puis rue en 1900. (Nom de propriétaire). N° 22. Emplacement de l'ancien restaurant Véry où eut lieu un attentat anarchiste (Ravachol). N°11. Construction moderne (1877) ornée de statues de pierre signées Marsiglier. (La Science et l'Industrie.) N° 6. Cité du Wauxhall. Elle a été ouverte ici en 1841 sur l'ancien jardin du Wauxhall. Ce second Wauxhall (bal public) avait été construit en 1785 sur les dessins de l'architecte Mellan et s'ouvrait 5, rue Sanson (rue de la Douane). Ce Wauxhall s'étendait entre la rue Sanson, la rue des Marais et la rue Saint-Nicolas (rue du Château-d'Eau). Au 6 de la Cité se trouvait en 1867 le café des Athlètes, célèbre par son patron l'Homme Canon. (F. de Rochegude). |
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