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Les langues |
Les langues amérindiennes |
Langues de l'Amérique du Nord et de la Mésoamérique | Algonkin-wakashan | Langues
algonkines :
Cree (langues cree, montagnais, etc.), cheyenne, langues ojibwa (chippewa-ojibwa, algonkin, ottawa, etc.), shawnee, micmac, arapaho (arapaho propre, gros-ventre), pied-noir, etc Eteintes
: miami, mohegan,
massachusett
Wakashan : Nootka, makah, kitimat (presque Ă©teint), kwakiutl. Salish, ritwan (wiyot, Ă©teint, yurok, en cours d'extinction), etc. |
Na-déné | Athabascan : athabascan
du Canada; apache.
Eyak et tinglit. |
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PĂ©nutian |
Chinookan (chinook, wasco-wishram), yokut, nez-percé, etc. Groupe méridional Mixe-zoque, mayan (maya, quiché, tzotzil, huastèque, etc.), totonacan (totonaque, tepehua), etc. Maïdu (?). |
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Hokan-siouan | Langues
iroquoises :
• Iroquois du Nord : mohawk, oneida; susquehannock (cayuga, onondaga, seneca); tuscarora, nottoway; Langues sioux (siouan) : • Dakota (sioux, assiniboine, lakota, stoney), chiwere-winnebago, dhegihan (omaha, osage, kansa, quapaw); Hokan : seri, shasta, pomo, etc. Muskogéen : creek-seminole; appalachee (éteint); alabama, koasati; mikasuki; chickasaw; choctaw. Caddoan : Proto-pawnee (pawnee, arikara); kitsai; wichita; caddo). Cochimi-Yuman : yuman (cochimi, kiliwa); cocopa; kuliai, havasupai-walapai-yavapai; paipai; mojave (maricopa, mohave, quechan). |
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Aztéco-tanoan | Uto-Aztèque
(= shoshonéan): aztècan; sonoran (tarahumara,
pima, cora); numique (comanche, shoshone, paiute, ute); hopi
Kiowa-Tañoan : Kiowa; Tañoan (jemez, tewa; tiwa [Taos, Picuris; tiwa meridional; Piro]). |
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Isolats | Sud-Ouest : Zuñian,
Keresan; Yuki.
Sud-Est : Natchez( (en cours d'extinction ou, plus certainement, déjà éteint). Nord-Ouest : Kutenaï (peut-être apparenté au salish?); Haïda (parfois rapproché des langues na-déné). Tarascan (purépecha). |
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Macro-oto-manguéan | Otomi, mixtèque, zapotèque, etc. | |
Langue
de l'Amérique
du Sud et Antilles |
Macro-Chibchan | Chibchan
Autres : Gauraujan, misumalpan, muran, etc. |
GĂ©-pano-caraĂŻbe | Langues
caraĂŻbes :
Carib ou Kalinha, Caribéen central, Kashuyana, Nord Amazonien, Sud-Amazonien, Tiriyo, Waiwai, Yukpa. Langues gé (géan ou jéan) : Acua, Jaika, Apinaye, Kayapo, Panara, Suya, Canela, Gaviao, Kraho, Kreye, Krinkati-Timira. Langues panoanes : Panoan (kaxarari, kulina pano, pisabo, sensi), panoan de Bolivie, poyanawa, mayoruna-matsés. Autres : langues bororo, carjan, huarpéan, kaigang, kariri, maxakalian, purian, yabiuitian, chiquitano, fulnio, ofaye, rtikbatsa, etc. |
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Andino-Ă©quatorial | Langues andines :
Quechuan : une cinquantaine de langues quechua. Aymaran : aymara bolivien (2 millions de locuteurs), aymara péruvien, jaqaru (= aru). Jivaroan : jivaro ( = shuar), achuar-shiwiar, aguaruna, huambisa. Araucanien : mapuche ( =
araucan), huilliche.
Langues Ă©quatoriales : Arawak, tupi-guarani, guahibo, etc. Macro-tucanoan : Catuquinenan-Tucanoan, simacu, puinavean. |
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Langues également parlées en Asie. | Langues eskaléoutes | Eskimoan : inuit;
yupik.
Aléoute. |
Avant l'arrivée
des Européens, les langues parlées sur le continent américain appartenaient
à deux ensembles : celui des langues eskaléoutes (inuit, aléoutien)
et celui que l'on a rangé sous la rubrique des langues amérindiennes.
Ces dernières langues sont très diverses et difficiles à caractériser
simplement, si ce n'est qu'elles peuvent être décrites comme incorporantes
et polysynthétiques dans toute la force des termes.
On compte une trentaine de familles principales de langues amérindiennes; nous citerons les suivantes, du Nord au Sud : l'algonquin, l'iroquois, le dakota, l'apalache, au Canada et aux Etats-Unis; l'aztèque ou nahuatl, au Mexique; le maya dans le Yucatan; le caraïbe et l'arévaque dans les Guyanes; le guarani, l'araucan, le quechua, dans diverses parties de l'Amérique du Sud. Le tableau ci-dessus donne une idée de leurs affinités respectives. Bien que les langues amérindiennes constituent autant de familles indépendantes, dont les vocabulaires et la construction des phrases sont entièrement différents les uns des autres, et presque toutes (sinon toutes) possèdent certaines caractéristiques grammaticales générales qui justifient de les classer comme une grand groupe de langues humaines. Les analogies dans la construction grammaticale des divers idiomes nous expliquent pourquoi les Indiens qui faisaient partie des missions espagnoles pouvaient, plus aisément que les Européens, apprendre la langue d'une autre tribu, et pourquoi les missionnaires adoptèrent le système de communiquer avec un grand nombre de tribus à l'aide d'une des langues du pays. Elles attestent une communauté d'origine entre les populations indigènes de l'Amérique.Dotées de formes grammaticales très compliquées, elles ont des facilités de combinaison extraordinaires qui les ont fait appeler langues polysynthétiques, et qui les rangent parmi les langues agglutinantes. • Ainsi le verbe, outre ses inflexions applicables aux variétés du temps, possède des modes nombreux qu'on peut appeler réfléchis, transitifs, corroboratifs, communicatifs, fréquentatifs, etc.Comme points de ressemblance on peut encore noter : • Le développement des formes pronominales. (Dans tous les langues, excepté l'iroquois, il n'y a qu'un pronom de la 3e personne pour les deux genres. Presque partout on trouve le duel dans la déclinaison).En matière de phonétique, les langues amérindiennes sont remarquablement divergentes, certaines étant extrêmement dures, gutturales et consonantiques, d'autres également douces, douces et vocaliques. L'absence de certains sons consonantiques et l'équivalence de certaines voyelles et consonnes caractérisent certaines formes du discours. Les changements euphoniques sont d'importance variable. |
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