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Étui
En botanique, on donne le nom d'étui à la couche qui entoure immédiatement le moelle dans les tiges ligneuses des végétaux dicotylédonés. On le nomme, pour cette raison, étui médullaire. Hill est le premier qui ait parlé de cet organe formé de longs vaisseaux parallèles qui s'étendent dans la longueur du tronc. Ce sont des trachées, pouvant se dérouler, même lorsque le bois est vieux. Mirbel a démontré que la distribution des vaisseaux de l'étui médullaire variait dans les différentes espèces. D'après Palissot de Beauvois, la forme de l'étui que remplit la moelle est en rapport avec la situation des feuilles. Cet observateur a prouvé ainsi 
"que dans le frêne, par exemple, où les feuilles sont opposées deux à deux, l'aire de la coupe transversale de la moelle est oblongue; que dans le laurier-rose, où les feuilles naissent trois à trois à la même hauteur autour de la tige, l'aire est triangulaire; que dans le chêne où les feuilles sont alternes et, en hélice, de façon qu'il faut cinq feuilles pour faire le tour complet de la tige, l'aire est pentagone".
En zoologie, le mot étuis  désigne chez les insectes la première paire d'ailes, celle qui s'insère à l'anneau moyen du thorax toutes les fois que ces ailes coriaces, dans une partie ou dans la totalité de leur étendue, ne servent plus au vol, mais sont spécialement affectées à recouvrir pendant le repos, comme le feraient des étuis, les secondes ailes repliées sur elles-mêmes; le mot élytres est employé plus généralement par les naturalistes, à la place du mot étuis.
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Dictionnaire Les mots du vivant
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