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On nomme épisperme
(du grec epi, sur, et sperme, graine) l'enveloppe extérieure
de la graine, autrement dit la peau qui la recouvre.
Certains auteurs y ont distingué plusieurs parties.
Gaertner
en a reconnu deux : il a nommé testa la
portion extérieure, et l'autre, tunique
interne. C'est à L.-C. Richard
que l'on doit le nom d'episperme; par opposition, il nommait périsperme
la partie intérieure. Candolle
a préféré le mot spermoderme; il a comparé cette enveloppe à une feuille
et au péricarpe, et lui a reconnu trois parties : la testa à l'extérieur,
l'endoplèvre à l'intérieur, séparée l'une de l'autre par le
mésosperme.
L'épisperme provient naturellement des membranes qui recouvrent l'ovule
suivant ses développements successifs, et qu'on nomme primine,
secondine
et même tercine.
L'épisperme est d'habitude à consistance
coriace; la surface en est lisse. Cependant, dans certains cas, il présente
des rugosités et même des poils disposés, soit en houppe à l'extrémité,
soit sur toute la surface. Ainsi, le coton résulte des poils qui recouvrent
l'épisperme des graines du cotonnier. On trouve toujours à la surface
de l'épisperme une marque plus ou moins grande, sur laquelle état attaché
le support de la graine ou ombilic. Cette cicatrice porte le nom de hile.
Dans le marron d'Inde, il est très grand et blanchâtre.
(G-s.). |
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