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Le
calcul intégral (de Integratum, supin de integrare
= rétablir dans l'état primitif, renouveler) est une
branche de l'analyse mathématique
qui traite des procédés à l'aide desquels on peut trouver une quantité
telle que sa différentielle soit une
quantité donnée. Newton appelait ce
calcul
méthode inverse des fluxions, et donnait la nom de fluente à la fonction
qu'il s'agissait d'obtenir. Leibniz, au contraire,
appliquait à cette fonction le nom de Somme ou d'Intégrale, et cette
dénomination, généralement adoptée sur la continent, a fini par prévaloir
en Angleterre.
La méthode
par laquelle on peut trouver l'intégrale d'une quantité différentielle
proposée n'est pas ordinairement susceptible de se réduire à des règles
fixes et générales. Lorsqu'une intégrale est proposée, on peut toujours
trouver sa différentielle au moyen de règles générales; mais on n'a
pas de procédé direct pour revenir de la différentielle à l'intégrale.
Tout ce que peut
faire l'analyste, c'est de comparer l'expression différentielle qu'il
veut intégrer avec les différentielles de quantités connues et d'inférer,
au moyen de cette comparaison, la forme du l'intégrale correspondante.
L'artifice principal employé dans le calcul intégral consiste à transformer
les fonctions proposées en expressions qui sont connues comme étant les
différentielle de quantités données. (A19). |
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