Vidal-Lablache ca. 1910 | Au XVIIIe siècle, les trois États dominants de l'Europe orientale, Suède, Pologne, Empire ottoman déclinent à la fois, au profit de deux grands États nouveaux : Russie et Prusse. La Suède (1721) perd presque toutes les provinces qui faisaient de la Baltique au XVIIe siècle « un lac suédois ». Il ne lui reste que la Finlande et une partie de la Poméranie antérieure. Elle conserve par contre tout ce qu'elle a conquis sur le Danemark dans la péninsule scandinave, soit à l'est des montagnes (1645), soit au sud de la Suède (1658). Pays scandinaves. | Turquie d'Europe. | Les Turcs après avoir, en 1683, assiégé Vienne, reculent d'un coup jusqu'à l'ancienne frontière du royaume de Hongrie (1699); puis ils perdent le Banat de Temesvar (1718), (les autres conquêtes faites en 1718 ont été rétrocédées en 1738). Du côte de la mer Noire, ils perdent, reprennent, reperdent Azov, et reculent jusqu'au Boug (1774) puis jusqu'au Dniestr (1791). L'Autriche en profite pour se faire céder la Bukovine (1774). Le royaume de Pologne-Lituanie est démembré par les trois États voisins. Le premier partage (1772) ne lui enlève que ses anciennes conquêtes. Les partages de 1793 et 1795 attribuent la Lituanie à la Russie et partagent la Pologne propre entre la Russie et l'Autriche. L'Empire russe, créé aux XVe et XVIe siècles par les Princes de Moscou, agrandi au XVIIe, s'étend au XVIIIe jusqu'à la mer Baltique et à la mer Noire [Russie au XVIIIe siècle]. (S.). Russie et Pologne. Cliquez sur les cartes pour les agrandir. | |