Vidal-Lablache ca. 1910 | Le royaume de Macédoine eut primitivement pour capitale Aegae (aujourd'hui Vodena) située au débouché des montagnes. Il se développa lentement jusqu'aux guerres médiques : alors il conquit la Bisaltie. La défaite d'Athènes, dans la guerre du Péloponnèse, servit ses intérêts. Mais ce fut Philippe (360-336) qui constitua, avec Pella pour capitale, l'État dont la nature avait tracé le cadre au nord de la mer Égée, et qui ne put s'y constituer qu'au prix de la ruine des colonies grecques (destruction d'Olynthe). Solidement établi dans la région minière, maître de la vallée de l'Hèbre, l'État macédonien était, à l'avènement d'Alexandre, la plus forte organisation politique qu'eût encore connue l'Antiquité. - Royaume de Macédoine. Cartons 1, 2, 3. - Tant que la piraterie régna, on ne construisit de villes qu'à distance de la mer (Thucydide, I, 6) : telle est la position du rocher de l'Acropole, qui fut le noyau d'Athènes. Brûlée en 460 par les Perses[Les Guerres médiques], Athènes se releva grâce à Thémistocle; un port plus sûr que la rade de Phalère fut installé au Pirée; le tout fut relié par deux longs murs ou jambes, auxquels fut ajouté plus tard un troisième mur intermédiaire. Malgré la prise d'Athènes par Lysandre (404), et l'assaut suivi de pillage par Sylla (86 avant J.-C.), la ville connut encore des jours brillants, grâce à ses écoles et aux bienfaits de l'empereur Hadrien. Les invasions barbares et la fermeture des écoles de philosophes par Justinien (529) consommèrent sa décadence. (V.-L.). Carte de l'Ancienne Athènes. Acropole d'Athènes. | Environs d'Athènes. | Fouilles 1873-85. | Cliquez sur les cartes pour les agrandir. Olympie. | Troie. | | |