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Longin

Longin né vers le commencement du IIIe siècle de J. C., en Syrie, ou à Athènes, où il professa l'art oratoire, tut appelé à la cour de Palmyre par Zénobie, qu'il initia à la connaissance des lettres grecques et dont il devint le conseiller. Il supporta avec un grand courage la mort à laquelle le condamna l'empereur Aurélien, qui lui imputa la résistance qu'il lui avait fallu vaincre pour s'emparer de Palmyre en 273. On connaît les titres et on a des fragments de plusieurs de ses nombreux ouvrages. Philosophe néoplatonicien, sans partager la plupart des idées de cette secte, il fut un des meilleurs critiques de l'Antiquité. Eunape a dit de lui qu'il était « une bibliothèque vivante et un musée ambulant ». On a sous son nom un traité du Sublime, que les manuscrits attribuent aussi à un anonyme, et à Denys, sans qu'on sache s'il s'agit de celui d'Halicarnasse ou de celui de Milet
Longin, Flavius Longinus, envoyé en Italie par l'empereur d'Orient 'Justin II, pour remplacer Narsès, y arriva en 568, et fonda l'exarchat de Ravenne en choisissant cette ville pour sa résidence, et en prenant le titre d'exarque. Il fut révoqué en 584, après avoir vainement essayé de résister aux progrès des Lombards.
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