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La Renaissance
Les lettres et les arts
Aperçu Les lettres et les arts L'histoire politique
La Renaissance des lettres en Italie et en France.
Dante prit Virgile pour maître et pour guide dans le voyage imaginaire de sa Divine Comédie; Pétrarque écrivit des Lettres sur la recherche des manuscrits anciens, et retrouva lui-même les Institutions oratoires de Quintilien, une partie des Lettres et des Discours de Cicéron, et quelques tragédies de Sophocle. Boccace, dès 1360, fit établir à Florence une chaire de langue grecque en faveur du Grec Léonce Pilate, qui rendit Homère à l'Occident  (La vie intellectuelle à Florence). Ajoutons que les petites Républiques et les Principautés, entre lesquelles l'Italie était partagée, se disputaient les talents, et que le mérite, partout accueilli, pouvait braver la persécution et l'envie, changer de séjour sans changer de patrie, certain de rencontrer toujours, auprès du pape, ou du prince, ou de la cité libre, des juges éclairés et des protecteurs généreux. Enfin, les progrès des Turcs ayant amené des rapports plus fréquents entre l'Orient et l'Occident, les savants de l'Empire grec s'accoutumèrent à venir chercher en Italie un asile et la sécurité pour leurs études : Chrysoloras fit ses premières lectures publiques à Florence vers 1396, et l'enthousiasme qu'il excita détermina à un exil volontaire plusieurs de ses compatriotes. Le plus célèbre de tous, Bessarion, reçut la pourpre romaine en récompense de son mérite.

La Renaissance ne fut donc pas une résurrection, soudaine et imprévue des lettres anciennes; seulement la chute de Constantinople, en jetant sur l'Italie les Lascaris et d'autres Grecs qui jusque-là ne s'étaient pas séparés de leur pays, précipita le mouvement, et lui communiqua une impulsion extraordinaire. Tandis que ces fugitifs apportaient à leur nouveau pays, pour prix de son hospitalité, les ouvrages des orateurs et des poètes d'Athènes, on fouilla les monastères avec une ardeur incroyable, et l'on en tira les manuscrits( latins. Dans ce mouvement de frénésie croissante, l'imprimerie à caractères mobiles fut découverte, et l'on put multiplier et perpétuer les chefs-d'oeuvre : entre les années 1457 et 1500, on compte 1300 auteurs imprimés. C'est alors que les Juntes et les Manuces publièrent ces fameuses éditions principes des classiques, tant recherchées encore aujourd'hui.

Rien ne saurait donner l'idée de l'ardeur avec laquelle en cultiva alors l'Antiquité. A Rome, les protecteurs des lettres furent les papes Pie II, Léon X, Jules II. A Florence, Laurent de Médicis s'entourait d'Ange Politien, de Marsile Ficin, de Jean Lascaris, et donnait à ses amis, le jour de la naissance de Platon, un banquet dont Marsile Ficin a consacré le souvenir; le cardinal Bembo ne lisait pas son bréviaire en latin, de peur de gâter son style; Erasme ne craignait pas d'appeler Cicéron un saint, et, pour un manuscrit de Tite-Live, Alphonse d'Aragon, roi de Naples, renonçait à faire la guerre aux Florentins. C'était l'époque de Pic de la Mirandole (1453-1494), qui savait le grec, le latin, l'hébreu, le chaldéen, se piquait, comme beaucoup de ses contemporains, de magie et d'astrologie et discutait à 23 ans de tout ce que l'on savait alors. 
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Marsile Ficin.
Marsile Ficin.

Ce culte passionné des Anciens fut d'abord le propre de l'Italie, qui, après  Dante, Pétraque et Boccace, déjà nommés, produisit aussi deux grands poètes épiques : l'Arioste, auteur du Roland furieux, le Tasse, auteur de la Jérusalem délivrée, ainsi que deux, prosateurs sont à la hauteur de ces poètes : Machiavel (le Prince, Discours sur Tite-Live) et Guichardin (Histoire de Florence). Les Français le rapportèrent de leurs expéditions dans la Péninsule, mais sans se douter que ce fut là le plus précieux résultat de leurs guerres. Ainsi, par l'effet des guerres d'Italie, la Renaissance pénètre en France sous Charles VIII, Louis XII et François Ier. Le goût du Moyen âge a d'abord quelque influence sur Clément Marot, Marguerite de Valois, Mellin de Saint-Gelais

François ler fonde, sur les conseils de Guillaume Budé, le Collège de France (1530) où l'on enseignait tout ce qui était nouveau on devait conduire à des sciences nouvelles, le grec, l'hébreu, les langues orientales, la médecine, les mathématiques, la philosophie. C'est là qu'enseignèrent Vatable, Danès, Postel, Ramus. Mais l'érudition enseignée au Collège de France triomphe avec Joachim du Bellay, dont la Deffense et Illustration de la langue françoise est le manifeste de la pléiade composée de Ronsard, du Bellay, Jodelle, Belleau, Baïf, J. Dorat, Pontus de Thyard. Ces poètes, parfois un peu pédantesques, formèrent du Bartas, Desportes, d'Aubigné et Mathurin Régnier. La prose fut plus originale ou plus simple avec Rabelais, Calvin, Théodore de Bèze, Amyot, La Boétie, Montaigne, Brantôme et Blaise de Montluc.

De toutes les nations modernes, la France est peut-être celle où la Renaissance littéraire a porté quelques-uns de ses plus beaux fruits; aucune autre ne s'en est plus profondément ressentie. Qu'est-ce, à vrai dire, que la littérature française du XVIIe siècle, sinon une heureuse fusion et l'union définitivement accomplie de la forme antique avec l'esprit moderne? Quelques amis du paradoxe ont déploré cette invasion de la France par l'Antiquité : à les en croire, l'enthousiasme même que nos écrivains du XVIe siècle professèrent pour les oeuvres anciennes, et leurs efforts pour en reproduire les beautés, détournèrent l'esprit français de sa voie naturelle, et substituèrent des qualités d'emprunt et d'imitation à son originalité primitive. Autant vaut se plaindre que la Grèce conquise par les Romains ait subjugué ses farouches vainqueurs, qu'Homère ait inspiré Virgile, et la lyre d'Archiloque ou d'Alcée celle d'Horace.

Le jour où Corinthe tomba, il était inévitable que la civilisation grecque envahit la société romaine; le jour où Mehemet Il prit Constantinople et poussa sur l'Occident les vénérables débris de l'ancienne Grèce, il fat impossible que la vieille Hellade ne fit pas la conquête des peuples qui lui donnèrent asile. D'ailleurs, l'originalité est-elle incompatible avec l'imitation? Qui oserait soutenir que l'Andromaque ou la Phèdre de Racine pour être imitées de l'Andromaque et de l'Hippolyte d'Euripide, ne sont pas des oeuvres profondément originales, éminemment modernes?

La Renaissance eut un autre effet sur les destinées du monde moderne: elle fut l'occasion et l'une des causes de la Réforme. Elle en fut l'occasion; car c'est pour avoir voulu embellir Rome des chefs-d'oeuvre de l'art, que Léon X épuisa son trésor, et fut réduit à autoriser cette vente des indulgences d'où sortit la querelle des Augustins et des Dominicains, et la révolte de Luther; elle en fut l'une des causes, lointaines à la vérité, puisqu'en éveillant les esprits, elle les prépara aux discussions religieuses et à la reconnaissance de la liberté de conscience. 

La Renaissance des beaux-arts en Italie et en France.
La Renaissance littéraire du XVe et du XVIe siècle fut naturellement accompagnée d'une Renaissance artistique. L'esprit d'innovation et de réforme qui fermentait dans la société avait pénétré au milieu des artistes, aussi bien que parmi les politiques et les théologiens; de même que la connaissance plus générale et plus approfondie des écrits de l'Antiquité profane avait donné une direction nouvelle au génie littéraire, de même la découverte des manuscrits de Vitruve et les travaux de Brunelleschi, d'Alberti, de Palladio, de Vignole et d'autres architectes italiens, ramenèrent les artistes à l'étude des modèles grecs et romains. D'ailleurs, en même temps que les manuscrits, on découvrait des statues, telles que le Laocoon, que les artistes imitèrent, avant de se livrer à leur propre inspiration. Des inventions nouvelles secondèrent cette renaissance artistique. Paolo Ucello découvrit la perspective; Jean Van Eyck donna son essor à la peinture à l'huile; Finiguerra initia la gravure sur cuivre; Verrochio et Pollaolo, l'anatomie et le modelé. 

L'architecture.
Le style classique ne remplaça pas immédiatement, en Architecture, le style chrétien du Moyen âge (Architecture romane, architecture gothique),  mais il y eut un mélange, une combinaison de formés d'origines différentes, et c'est là ce qu'on nomme, à proprement parler, le style de la Renaissance-: ainsi, le plein cintre romain allia sa gravité à l'élégance de l'ogive, et revêtit les ornements du style flamboyant. On entreprit alors une quantité prodigieuse de monuments, d'un caractère plutôt privé que public, car on fit beaucoup moins d'églises que de palais, de châteaux et d'hôtels. Dans les châteaux, on conserve encore les tours et les courtines du Moyen âge; mais les fossés sont transformés en bassins et viviers pour les carpes. Les tours ne sont plus que des cages d'escalier (Chambord, Amboise). Les courtines se transforment en corps de bâtiment. Non seulement l'originalité devint plus rare, puisqu'on se bornait à imiter plus ou moins heureusement les oeuvres de la Grèce ou de Rome, mais le sentiment des convenances architecturales s'amoindrit : à force de prendre pour types les édifices antiques, les artistes en vinrent à une sorte d'uniformité dans le plan, qu'il s'agit de construire une église, un palais, une bourse ou un théâtre

Philibert Delorme, l'un des apôtres de la Renaissance, recommande, dans son traité d'architecture, de bâtir les églises selon la façon d'autrefois. La forme de la croix fut généralement conservée; mais, au lieu de suivre le modèle adopté depuis bien des siècles dans l'Occident, on le modifia suivant une foule de circonstances ou le caprice de l'architecte, et le transept fut placé tantôt à la partie supérieure comme dans la croix latine, tantôt au milieu comme dans la croix grecque. Les colonnes, qui avaient reçu tant de développement en hauteur dans les monuments gothiques, et qu'on avait composées d'un assemblage de colonnettes, revinrent à la forme sphérique, ou furent remplacées par des piliers quadrangulaires, décorés de pilastres. On les ramena les uns et les autres aux proportions indiquées par les Anciens, en établissant des rapports assez exacts entre le piédestal, le fût, Ie chapiteau et l'entablement. Le chapiteau affecta des formes antiques, mais on le couvrit aussi de dessins capricieux. Les arcades semi-circulaires prirent la place des arcs en tiers-point; cependant l'ogive alterna assez fréquemment avec le plein cintre, surtout aux portes et aux fenêtres. Le portail fut souvent cintré, tandis que les fenêtres conservèrent leur amortissement aigu, et même les légers compartiments et le réseau flamboyant du style gothique de la dernière époque. 

On continua de construire d'après les principes du style ogival les voûtes de grande portée, mais en les surbaissant; et en les couvrant de culs-de-lampe et de pendentifs ciselés; les voûtes plus petites furent ordinairement cintrées, et leur surface, divisée en caissons symétriques, reçut des sculptures très variées, fleurs, fruits, emblèmes, têtes humaines, génies ailés, images fantastiques, etc. La science et la richesse de l'ornementation sont un des caractères distinctifs de la Renaissance : à aucune époque on n'a exécuté avec autant de pureté, d'élégance et de finesse, avec une telle perfection de profils et de contours, les moulures, les festons, les rinceaux, les arabesques, les fleurons, les guirlandes, les dentelles, les rosaces, les médaillons garnis de personnages en demi-relief. Mais on apporta des modifications qui ne furent pas toujours heureuses aux principes de l'Antiquité : ainsi, l'on fit des entre-colonnements inégaux, des pilastres d'une projection démesurée, des frontons circulaires ou brisés, etc. 

En Italie Brunelleschi aura été le créateur du style de la Renaissance; il élève la coupole de Sainte-Marie des Fleurs, à Florence. Bramante commence Saint-Pierre qu'achève Michel-Ange Buonarotti, génie universel qui fut supérieur en architecture, sculpture (le Moïse), peinture (Jugement dernier), poète (sonnet à la Nuit), ingénieur (défense de Florence en 1530). 

En France, il faudra un certain temps aux architectes pour s'émanciper de l'influence italienne. Sous Louis XII et François Ier, dominent ainsi les artistes italiens : Fra Giacondo, amené d'Italie par le cardinal d'Amboise, construisit le château de Gaillon, en s'aidant d'artistes français comme Pierre Fain, auteur du portique transporté à l'Ecole des beaux-arts; et sans doute pourra-t-on aussi discuter sur l'origine italienne des châteaux d'Amboise, d'Azay-le-Rideau, de Chenonceaux. Ce sont aussi des architectes italiens qui, à Fontainebleau, ont construit le cours du Cheval blanc, de la Fontaine ovale. Mais il existe aussi des réticences à cet art d'importation. 

Les frères Leroux, constructeurs de Saint-Maclou et du palais de justice de Rouen, protestaient en y conservant le gothique flamboyant. Surtout, la plus admirable fantaisie de l'époque, le château de Chambord, est de Pierre Nepveu, né à Blois. Au même temps, Pierre Lescot commençait le Louvre; Philibert Delorme élevait à Lyon, sa ville natale, la façade de l'église Saint-Nizier, donnait les plans des châteaux d'Anet et de Meudon, dessinait le mausolée de François Ier à Saint-Denis et commençait les Tuileries. Avec son ami, Jehan Bullant, il éleva le château d'Écouen (qui abrite aujourd'hui un beau Musée de la Renaissance) pour le connétable de Montmorency. 

Parmi les autres monuments bâtis à cette époque, nous mentionnerons l'église de Saint-Eustache et de Saint-Étienne du Mont, à Paris. Saint-Nicolas des Champs est la dernière église gothique de Paris. L'église Saint-Paul-Saint-Louis de la rue Saint-Antoine, qui lui succède en date, a été construite, par le jésuite Doras, dans le goût italien. Dans l'architecture civile, les monuments sont trop nombreux, trop originaux pour être minutieusement décrits; qu'il nous suffise de citer l'hôtel du Bourg-Théroulde à Rouen

La peinture, la sculpture et les autres arts.
La Renaissance de la peinture est déjà manifeste en Italie avec Cimabué et Giotto, qui s'éloignent, dès le XIIIe siècle, des conventions byzantines. Quatre écoles se développent ensuite : 

École naturaliste de Florence avec Masaccio, Léonard de Vinci, Andrea del Sarto, Fra Bartolomeo, ami de Savonarole.

 2° Ecole romaine, que distingue la perfection du dessin avec Raphaël et son maître, le Pérugin et ses élèves, Jules Romain, le Primatice, le Caravage

École lombarde, on dominent la grâce et la tendresse, avec le Corrège, le Parmesan. D'eux dérive au XVIIe siècle l'école bolonaise avec les Carrache, le Guide, l'Albane, le Dominiquin

École vénitienne, remarquable par la richesse du coloris, avec Jean Bellini, maître du Giorgione et de Titien, le Tintoret, Paul Véronèse

Dans la gravure, la première planche sur cuivre de Tomaso Finiguerra est un Couronnement de la Vierge (1452); il eut pour successeur Raimondi de Bologne, Albrecht Dürer de Nuremberg. 

Dans la sculpture italienne, les grands noms sont ceux de Ghiberti (portes du baptistère de Florence), Donatello (Saint Marc), Benvenuto Cellini (Persée coupant la tête de la Méduse).  Dans la musique, le compositeur le plus remarquable de la Renaissance est Palestrina (Stabat, Miserere).

En France, la Renaissance de la peinture, comme pour l'architecture, comprend deux époques  D'abord, sous François ler, la faveur est aux peintres italiens, Léonard de Vinci, le Primatice, le Rosso. Puis vient Jehan Foucquet, peintre de Louis Xll, du Jugement du duc d'Alençon à Munich, qui est souvent considéré comme le fondateur de l'école française de peinture. Mais il fut dépassé par Jean Clouet, portraitiste des Valois, et par Jean Cousin, le Michel-Ange français (vitraux de la Sibylle consultée par Auguste, de la légende de saint Eutrope à Sens; vitraux du Jugement dernier à la chapelle de Vincennes; tableau du Jugement dernier au Louvre). A ces grands noms, il faut ajouter Bernard Palissy, aussi attaché il sa foi calviniste qu'à ses « rustiques figulines ».  Son dévouement héroïque à l'art, ses admirables faïences ne le sauvèrent pas de la Bastille.
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Tombeau de Louis XII et d'Anne de Bretagne à Saint-Denis.
Sculptures du tombeau de Louis XII et d'Anne de Bretagne, à la basilique Saint-Denis
© Photo : Serge Jodra, 2011.

La sculpture, qui dès la première période était déjà toute française avec Michel Colomb (mausolée de François Il à Nantes); avec Roland Leroux (tombeau du cardinal d'Amboise à Rouen), affermit son caractère original dans cette seconde époque, avec le calviniste Jean Goujon, auteur des portes de Saint-Maclou de Rouen (sculpture sur bois), des bas-reliefs de la cour du Louvre, de la fontaine des Innocents, du château d'Anet, des caryatides du Louvre, du buste de Coligny, de la Diane chasseresse. Germain Pilon mêla la tradition païenne à l'inspiration chrétienne dans les mausolées de Guillaume du Bellay et de Henri II. Son chef-d'oeuvre est le groupe des Trois Grâces.

La Renaissance ailleurs en Europe
La Renaissance des lettres et des arts eut lieu dans le reste de l'Europe aussi bien qu'en Italie et en France : les  auteurs et les artistes italiens se répandirent en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, et en Angleterre et Allemagne.

En Espagne, Miguel de Cervantès écrit le Don Quichotte, roman immortel, traduit dans toutes les langues. Lope de Vega, poète tragique, eut l'honneur d'inspirer Corneille. Mariana et Herrera ne sont pas des historiens à dédaigner. Dans les arts, les constructeurs de l'Escurial imitent l'Italie. En peinture, le Greco, vient lui aussi d'Italie; au XVIIe siècle seulement apparaîtront Velazquez, Murillo, Goya et Zurbaran. C'est déjà une autre époque.

Au Portugal, le Camoens chanta dans les Lusiades la gloire de ses compatriotes et les exploits de Vasco de Gama

Aux Pays-Bas, l'école de peinture flamande est représentée par Jean Van Eyck, Memling, Quentin Metsys, Pourbus. Hans Bol et Breughel échappent heureusement à l'iniitation italienne. Holbein, qui a vécu en Angleterre, est Flamand par ses portraits d'Érasme et de Thomes More, par l'Adoration des Mages.

En Anglelerre, le premier poète est Geoffrey Chaucer (1328-1400) ; il fraya la route à l'un des plus grands génies dramatiques du monde, à William Shakespeare.

L'Allemagne peut citer les noms d'Albrecht Dürer, Lucas, Cranach. Mais la Réforme, en proscrivant le culte des images, arrêta le développement des arts plastiques. L'art se reporta sur la musique. (A. H. / D. / DMC).

 


Hallam, Histoire de la litérature de l'Europe pendant les XVe, XVIe et XVIIe siècles, traduite de l'anglais par Borghers, 1839, 4 vol. in-8°; Charpentier, Histoire de la Renaissance des lettres au XVe siècle, 1843.

Pour les plus jeunes
Yves Cohat, Pierre Miquel, (Illust. : Claude Millet, Denise Millet), Les grandes découvertes : 1450-1550 : l'éveil de l'Europe(Album, 61 p.), Hachette, 2007.
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