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Bryant (Jacob).
- Archéologue, né à Plymouth
(Angleterre )
en 1725, mort en novembre 1804. Il fut secrétaire de lord Marlborough.
Ses principaux ouvrages sont les suivants : Observations and inquiries
relatinq to various parts of ancient history (Cambridge, 1767, in-4);
New System, or an Analysis of ancient Mythology (Londres, 17731776,
3 vol. in-4; 3e édit., avec une biographie
de l'auteur, 1807, 6 vol.); ce livre, qui a ou le plus grand succès, n'est
pourtant qu'un tissu d'élucubrations sans valeur scientifique : l'auteur
prétend démontrer que les dieux du paganisme ne sont que la transformation
des patriarches bibliques; Treatise upon the authenticity of the Scriptures,
and the truth of the christian religion (Londres, 1792, in-8); cet
ouvrage a eu jusqu'à onze éditions dans la même année; Vindication
of the Apamean (Londres, 1775, in-4); il s'agit d'une monnaie d'Apamée
en Phrygie .
à l'effigie de Septime Sévère, qui représente
Noé
sortant de l'arche ;
An Address to Dr Priestley on the doctrine of Philosophical Necessity
(1780); Observations upon the plaques inflicted upon the Egyptians
(Londres, 1794, in-8); Observations on the poems of Th. Rowley (1781,
2 vol.); Dissertation concerning the war of Troy... Shewing that not
such expédition was ever undertaken, and thal not such city of Phrygia
existed (Londres, 1796, in-4), ouvrage qui malgré la thèse paradoxale
qui s'y trouve développée a eu un grand retentissement. J. Bryant a publié
de nombreux travaux d'archéologie biblique et chrétienne sans valeur,
il a donné aussi dans l'Archaeologia et dans les Mémoires de la
Société des Antiquaires (= Archéologues) de Londres plusieurs écrits
relatifs à la langue tsigane et à diverses langues
orientales. (E. B.). |
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Bryant (William
Cullen). - Poète et journaliste
américain, né à Cumminton (Massachusetts) le 3 novembre 1794, mort Ã
Roslyn le 12 juin 1878, d'une famille de médecins. Il composa à treize
ans (1808) une satire politique, l'Embargo, dirigée contre le président
Jefferson, dont deux éditions s'écoulèrent
en quelques jours.
Il publia en 1821
Thanatopsis, méditation sur la mort, qui inaugure d'une manière
très remarquable la seconde époque de la période américaine; quoique
fort court, ce poème est largement conçu. Il s'était
fait recevoir avocat, et après être resté dix ans attorney à Great
Barrington, renonça au barreau pour se rendre à New-York
et se livrer entièrement aux lettres.
Le Vents du noir,
Juin, le Champ de bataille, soutinrent la réputation de Bryant. Dans
son poème des Ages, il a employé la vieille strophe de Spencer,
que Byron avait rajeunie dans Child Harold;
mais, si la forme est imitée, les sentiments appartiennent au patriotisme
américain le plus élevé; après avoir parcouru les ruines de tous les
empires déchus, le poète arrive à l'Amérique, dont il salue l'avènement
et le glorieux avenir; la nature, les bois, les prairies, les scènes enchanteresses
du Nouveau Monde inspirent ses chants, où circulent le calme et la fraîcheur.
Dans la Prairie, au milieu de cette immensité solitaire, il se
souvient de l'Américain qui l'envahit et la travaille tous les jours.
Le style de Bryant est aussi pur que sa pensée; partout le sentiment moral
relève le détail poétique..
William Cullen Bryant fonda avec Robert
Sands la New York Review et l'Athaeneum Magazine, et collabora
à divers journaux. En 1827, il fut l'un des fondateurs du Talisman,
sorte de keepsake, qui paraissait
sous le nom d'un auteur imaginaire, Francis Herbert Esquire, le meilleur
recueil américain de ce genre, mais c'est surtout dans l'Evening Post
qu'il fit sa réputation d'écrivain et exerça comme antagoniste du parti
fédéraliste une grande influence sur l'opinion. Il écrivit des poésies
et une relation de voyages en Europe
et dans la Floride. On lui doit encore la meilleure traduction en langue
anglaise de l'Iliade
et de l'Odyssée
d'Homère (1870-1871). (Hector France). |
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Bryant (John
Howard). - Poète américain, né à Cummington le 22 juillet 1807, mort
en janvier 1902, frère du précédent. Il publia, à l'âge de dix-neuf
ans, Mon Village natal; nombre de poésies parurent ensuite dans
United States Review et Literary Gazette. Parmi ses meilleures
pièces il faut citer: The New England Pilgrim's funeral; the
Indian Summer; the Blind restored to sight. (H. F.). |