| Catéchumènes, nom donné, pendant les premiers siècles de l'Église, aux Juifs et aux Gentils que l'on instruisait pour les préparer au baptême. On les divisait en trois classes : les écoutants ou auditeurs, qui ne recevaient d'instruction que sur la foi et les moeurs; les élus, qui étaient préparés pour le baptême; et les compétiteurs, compétents ou illuminés, admis à demander et à recevoir ce sacrement. Les catéchumènes occupaient à l'église une place à part, à l'extrémité opposée au sanctuaire. Ils ne pouvaient entendre que les Evangiles, l'homélie, le prône, la récitation du Symbole, toutes choses qui constituaient la messe des catéchumènes; au moment du saint sacrifice, un diacre les faisait retirer, parce qu'ils n'étaient pas capables de comprendre les mystères. Les cérémonies particulières à la réception des catéchumènes (imposition des mains, exorcismes, onctions, etc.) ont continué à être en usage dans le baptême; ce sont celles qu'on fait aussi lors de la conversion de personnes nubiles qui ont professé une autre religion. On nomme huile des catéchumènes celle qu'on emploie dans l'administration du baptême, dans la bénédiction des fonts baptismaux, dans la consécration des églises et des autels, dans l'ordination des prêtres et dans le sacre des rois. (B.). | |