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Dies Irae,
prose de l'office des Morts .
C'est un hymne sur le Jugement dernier ,
aussi remarquable par la sublimité des idées que par la vérité
et la chaleur du sentiment. On l'attribua tour à tour au pape Grégoire
le Grand, à St Bernard, abbé
de Clairvaux ,
à Umbertus et à Frangipani, moines dominicains
du XIIIe siècle. L'opinion la plus
généralement adoptée en fait honneur au franciscain
Thomas de Celano, mort vers 1255. L'Église catholique introduisit
le Dies irae dans sa liturgie au siècle suivant, mais après
en avoir supprimé le commencement, et avec interpolation de quelques
vers composés par Félix Haemmerlin. Le texte original parait
être celui qu'on voit gravé sur une table de marbre dans l'église
de St-François, à Mantoue .
(B.). |
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