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Pétiole
(botanique). - On nomme ainsi dans la
feuille
la partie inférieure rétrécie qui lui sert de support.
Les feuilles auxquelles le pétiole manque, comme dans la menthe
sauvage, sont sessiles. Dans certains cas, le
pétiole est articulé, c'est-à-dire qu'à son
point d'attache, il présente soit un bourrelet, soit un étranglement,
en un mot, une articulation où il se disjoint naturellement à
l'aide d'un léger effort; telles sont les feuilles du marronnier
d'Inde, du noyer; aussi tombent-elles spontanément pendant l'automne.
Celles du chêne, au contraire, ne sont pas articulées et se
flétrissent, se dessèchent sur l'arbre
sans tomber.
On considère en général,
comme feuilles composées, celles qui sont
articulées; c'est un caractère dont se servent les botanistes
pour les distinguer des feuilles simples. Dans certains cas où la
différence serait difficile à établir (dans l'épine-vinette),
les feuilles semblent être simples au premier abord, mais leur articulation
fait reconnaître qu'elles sont composées. Le pétiole
varie en longueur et en épaisseur. Il peut être cylindrique,
ou creusé en gouttière et engainant
comme dans les graminées. Le pétiole n'est pas toujours une
partie rétrécie, quelquefois il est dilaté et prend
diverses formes. (G.-s.). |
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