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L'idée de nombre
a son origine la plus naturelle dans la considération de plusieurs objets
distincts. Si l'on considère des objets de même nature, l'un d'eux, pris
pour terme de comparaison, est appelé unité.
On entend par nombre l'unité ou plusieurs unités, ou, dit autrement,
le résultat de la comparaison d'une grandeur quelconque à son unité.
C'est par extension qu'on l'introduit dans la mesure de toutes les grandeurs.
Si l'on dit, par exemple, quinze moutons et quinze kilogrammes, la relation
de la grandeur à son unité est la même dans les deux cas, mais, dans
le premier, l'idée est plus simple, parce que la séparation des unités
est matérielle, tandis que dans le second elle est purement fictive.
Quand un
nombre est énoncé sans que l'on indique la nature des unités qu'il représente,
on le nomme nombre abstrait; dans le cas contraire, il s'appelle nombre
concret; ainsi 7 est un nombre abstrait, et quand on dit 7 litres, le nombre
est concret. Nous mentionnons ces dénominations parce qu'on risque de
les rencontrer dans les anciens ouvrages d'arithmétique, mais nous devons
avertir que la seconde tend à donner une idée inexacte. Un nombre concret
n'est pas un nombre, c'est une grandeur. Quand on dit 7 litres, le nombre
est 7, le mot litre complète l'idée, mais ne la modifie pas.
Les mots égaler, annoter ne peuvent pas être
définis d'une manière générale, parce qu'ils ont trop de significations.
Mais s'il est impossible de les définir d'une manière générale, il
devient possible, et même il devient indispensable de les définir quand
on les applique à des objets déterminés. Nous supposerons, dans la suite,
que l'on ait, donné de ces mots des définitions
qui ne dépendent que des propriétés communes
à tous les objets auxquels ils s'appliquent. Ainsi, dans ces définitions,
la nature des objets ne devra jouer aucun rôle; de plus, il sera bien
entendu que ne rien ajouter à un de ces objets ce sera ne lui faire subir
aucune modification.
On appelle grandeurs mesurables ou quantités
toutes les choses à propos desquelles on a défini les mots égaler, ajouter,
en se conformant aux prescriptions précédentes, alors : « deux qualités
égales à une autre sont égales entre elles », « le résultat obtenu
en ajoutant plusieurs quantités est indépendant de l'ordre dans lequel
on les ajoute », enfin, « quand on n'ajoute rien à une quantité on
ne la modifie pas ». On dit qu'une quantité A est plus grande qu'une
autre B (ou que B est plus petit que A), si l'on peut obtenir A en ajoutant
à B une certaine quantité C. On dit que des quantités sont de même
espèce, si l'on peut les concevoir égales, plus grandes ou plus petites
les unes que les autres, et si l'on peut les ajouter entre elles. Le nombre
qui mesure une quantité est une locution ou un signe qui sert à la représenter,
à l'aide de laquelle on désigne cette quantité et toutes celles qui
lui sont égales, de manière à les distinguer de toutes celles qui sont
plus grandes ou plus petites (en termes mathématiques, on dira qu'on a
affaire à des classes d'équivalence). Mesurer une quantité, c'est chercher
le nombre qui la mesure. Montrons maintenant comment on peut former les
nombres. (H. Laurent).
Les ensembles de
nombres
Ensemble des nombres
entiers naturels.
Considérons des
quantités de même espèce, choisissons parmi ces quantités une quantité
arbitraire que nous appellerons unité, nous dirons que l'unité et les
quantités qui lui sont égales, et qui sont aussi des unités, sont mesurées
par le nombre un; toutes les quantités égales du résultat de l'addition
d'une unité avec une unité sont dites mesurées par le nombre deux; toutes
les quantités égales au résultat de l'addition d'une unité avec, une
quantité mesurée par le nombre deux sont dites mesurées par le nombre
trois... On appelle nombres entiers ceux qui servent ainsi à mesurer les
quantités résultant de l'addition de plusieurs unités. On peut concevoir
que l'on ait donné un nom particulier à chacun de ces nombres, et qu'on
l'ait représenté au moyen d'un signe particulier, c'est ce que
la numération nous apprend à faire.
L'ensemble
des nombres des nombres entiers naturels, c'est-à -dire des nombres utilisés
pour compter les objets est appelé .
Le zéro (0), qui, à strictement parler, ne sert pas à compter des objets
puisqu'il exprime justement le fait qu'il n'y a a pas d'objet à compter,
est aussi rangé dans l'ensemble des nombres entiers naturels. Ainsi :
= {0, 1, 2, 3, 4, ...}
0 est le plus petit
élément de ;
il n'y a pas de plus grand élément. De nombreux problèmes demandent
de considérer l'ensemble des entiers naturels sans le zéro (soit
- {0}). Cet ensemble est l'ensemble des nombres entiers strictement
positifs; il est est noté *
("N étoile") ou +.
On sait qu'il est
possible d'ajouter des nombres entiers, de les soustraire, de les multiplier,
de les diviser, c'est-Ã -dire qu'il est possible de pratiquer sur eux certaines
opérations dites opérations arithmétiques (on verra plus bas
à quoi correspond plus précisément cette expression). Lorsque, par exemple,
on additionne deux entiers naturels, le résultat de l'opération est aussi
toujours un entier naturel. On peurrait dire la même chose à propos de
la multiplication. Mais la situation est différente lorsqu'on soustrait
un entier naturel à un autre : dans certains cas le résultat est bien
encore un entier naturel (exemple 3 + 4 = 7), mais dans d'autres l'opération
de soustraction n'a pas de sens ( exemple 4 - 3 = ?). Pour qu'elle ait
un sens, il faut considérer un autre ensemble "plus grand", c'est-à -dire
dans lequel
est inclus, ce sera l'ensemble des nombres entiers relatifs.
Ensemble des nombre
entiers ou nombres entiers relatifs.
L'ensemble des entiers
relatifs, nommé ,
comprend non seulement tous les entiers naturels (  ),
mais aussi tous les nombres définis comme le résultat de la soustraction
0 - n, où 0 est le nombre zéro et où n est un entier naturel appartenant
à *.
On note ces nombres, en faisant l'économie du zéro : -n (ex : -1, - 7,
-12), et on leur donne le nom d'entiers strictement négatifs ,
et l'ensemble de ces nombres sera noté ici : -*.
L'utilisation que
l'on fait ici de l'astérisque signifie que dans notre définition de -*,
on a exclu d'emblée le zéro (l'opération 0 - 0 n'est pas définie,
pas plus que le nombre -0). Si l'on parle non plus des entiers strictement
négatifs, mais des entiers négatifs, tout court (zéro compris,
donc), on pourra adopter pour l'ensemble qui les contient la notation : -.
Dans le cadre de
ce mode de définition, les entiers naturels (qui sont le résultat de
l'opération 0 + n) pourront être notés +n. Ecrire +1, +7, +12 est certes
une manière compliquée d'écrire 1, 7, 12 , mais cela permet de comprendre
pourquoi on donne aussi le nom d'entiers positifs aux entiers naturels.
Cela justifie que l'on puisse identifier
l'ensemble que l'on notera +
( = +)
et que l'on puisse aussi appeler entiers strictement positifs les éléments
de *= +*.
apparaît dès lors comme la réunion de l'ensemble des entiers naturels
(entiers positifs) et de l'ensemble des entiers négatifs :
= + -
On notera encore, qu'avec
les conventions d'écriture adoptées ici, on a :
+ -
=
{0};''' +* ' -*
= ;
''' z
= -*,
etc.
Ensemble des nombres
rationnels.
On vient de voir
comment la soustraction dans l'ensemble des nombres entiers naturels invitait
à considérer un ensemble "plus grand", l'ensemble des entiers relatifs.
De la même façon, lorsqu'on considère la division '"/" de deux nombres
entiers (l'entier par lequel on divise ne pouvant être 0), on constate
que l'on ne peut donner de sens à certains résultats appelés quotients
(par exemple, -4/2 = -2, est bien un entier (négatif), mais que dire du
résultat de 3/2, soit de la division de trois par deux?). On est conduit
dès lors à définir l'ensemble
des nombres rationnels comme l'ensemble des nombres qui sont le
résultat de la division de deux entiers quelconques.
On peut écrire les
nombres rationnels comme on vient de le faire, c'est-Ã -dire comme des
fractions, on peut aussi les écrire sous la forme d'un développement
décimal dans lequel l'écriture du nombre comprend une partie entière,
une virgule et une partie "après la virgule" ou composée de chiffres
appelés décimales. Ainsi 3/2 pourra s'écrire 1,5, où 1 est la partie
entière et 5 la décimale. De la même façon on pourra écrire 2/3 =
0,66666... Ici la partie entière est 0 et la partie "après la virgule"
est composée d'un nombre illimité de décimales.
Les
nombres rationnels qui ont seulement zéro pour partie après la virgule
correspondent aux nombres entiers (1,0 = 1, -7,0 = -7, etc.; le nombre
de zéros étant sans importance : 8 = 8,0 = 8,0000 = 8,000000...).
Les
nombres rationnels qui on un nombre fini de décimales (par exemple-:
1,5, -3,245) sont appelés nombres décimaux. L'ensemble des nombres décimaux
contient l'ensemble de tous les entiers ,
mais n'est qu'un sous-ensemble de ,
puisqu'il existe aussi des nombres rationnels qui ont un nombre illimité
de décimales, tels que 1/3 = 0,33333...
Dans
l'écriture de tous les nombres rationnels à partir d'un certain moment,
les mêmes décimales se répètent (dans le cas d'un nombre décimal,
la décimale qui se répète est zéro). Mais quid de nombres tels
que = 3,1415926...
ou que
= 1,4142135...? On pourrait continuer aussi loin que l'on veut, on ne trouvera
jamais de répétitions. et
n'appartiennent pas à ,
ils ne peuvent pas s'exprimer sous la forme de fractions de nombres entiers.
Autrement dit, il existe un ensemble encore "plus grand" que l'ensemble
des nombres rationnels...
Ensemble des nombres
réels.
On ne peut pas définir
l'ensemble'
des nombres réels aussi facilement qu'on l'a fait pour les ensembles de
nombres précédents. Et, sans doute, constater qu'il existe des nombres
qui ne peuvent pas s'écrire sous la forme de fractions d'entiers en en
produisant un (ou tant qu'on voudra) peut paraître un peu court pour caractériser .
Mais les différences entre
et sont
assez subtiles et peuvent se comprendre à partir de la distinction que
l'on peut faire entre un ensemble dense et un ensemble complet.
Densité
de .
- Lorsqu'on s'est intéressé aux nombres entiers, on a vu que pour passer
d'un nombre au suivant il suffisait d'ajouter un au premier nombre. Deux
nombres successifs sont séparés par une unité et, et pour le dire de
façon figurée, il n'y a rien entre les deux. Ou si lon veut encore, il
y a un espace incompressible entre deux nombres. Les nombres rationnels,
des nombres nouveaux sont venus s'intercaler entre les entiers, et l'on
pouvent songer à remplir l'intervalle entre
deux entiers avec une infinité de nombres rationnels (il suffisait d'augmenter
autant qu'on le voulait les décimales). Pour exprimer cela de façon plus
mathématique, on dira que cette possibilité tient à ce que
(comme l'est aussi d'ailleurs )
est un ensemble dense. Un tel ensemble est tel que quels que soient
deux de ces éléments, il est toujours possible d'intercaler un élément
(et même une infinité d'éléments) entre les deux.
Complétude
de .
- Pour en revenir à une expression imagée (et quelque peu aventureuse)
de la situation, on pourra dire que dans comme
dans
ont pourra avoir deux nombres aussi proches l'un de l'autre que l'on voudra,
comme si on pouvait comprimer autant qu'on le voulait l'espace entre les
nombres. Dans ,
pourtant, il restera toujours entre deux nombres un interstice (où pourront
se glisser des nombres nouveaux comme
ou
par exemple). Dans ,
au contraire, les nombres se touchent. Il ne subiste aucun vide, aucun
nombre de manque. Contrairement à ,
est donc un ensemble complet. Il existe diverses méthodes pour remplir
complètement les interstices de
et donc construire
(coupures de Dedekind, séries convergentes
de Cauchy); ces méthodes permettent de revenir aux vraies mathématiques,
dont les deux paragraphes qui précèdent nous ont éloignés.
Ensemble des nombres
complexes.
On peut envisager
de définir l'ensemble des
nombres
complexes un peu à la manière dont on a abordé les définitions
de
et de .
L'introduction de
provenait du constat que certaines soustractions d'entiers naturels n'étaient
pas possibles dans ;
celle de
du constat que la divison de certains entiers n'était pas possible dans .
Dans le cas de ,
on est invité à s'interroger sur ce qu'il advient si l'on prend la racine
carrée d'un nombre réel. La racine carrée de x (notée )
est le nombre y tel que y.y = y² = x. Les règles de la multiplication
(.) dans
font que x est toujours positif. Un nombre négatif n'a donc pas de racine
carrée dans .
Il est cependant possible d'introduire un nouveau nombre que l'on notera
i et tel que i.i = i² = -1 (écrire i = ,
comme on le fait parfois, s'apparente à ce qu'en grammaire on appellerait
un barbarisme).
a beau être un ensemble complet i n'appartient pas à l'ensemble
des nombres réels; on dit que c'est un nombre imaginaire, c'est
même l'unité des nombres imaginaires, tous les autres s'obtenant en multipliant
i par un nombre réel.
On dispose à partir
de là tous les ingrédients qui permettent de définir l'ensemble
comme l'ensemble de tous les nombres z = a + i.b, où a et b sont des nombres
réels. Si a = 0, z est un nombre imaginaire pur, mais si b = 0, a est
un nombre réel. Ainsi l'ensemble
apparaît-il comme un ensemble inclus dans .
On peut d'ailleurs écrire la relation d'inclusion entre les différents
ensembles évoqués ici :
        .
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Gérald
Tenenbaum, Michel Mendès France, Les
nombres premiers, entre l'ordre et le chaos, Dunod, 2011. -
Quoi
de plus fascinant que les nombres premiers ? Depuis la plus haute Antiquité,
leur suite infinie passionne mathématiciens, philosophes et profanes ;
régulière puisque arithmétique, et cependant d'allure chaotique et aléatoire,
elle constitue une intarissable source de défis pour l'esprit humain.
Longtemps étudiée pour elle-même, la théorie des nombres premiers est
aujourd'hui utilisée à la fois comme principe théorique pour des applications
à haute valeur ajoutée, telles que la cryptographie, et comme paradigme
de système stochastique. La recherche est plus active que jamais dans
ce domaine de la théorie des nombres, ainsi qu'en témoignent de récentes
et prestigieuses avancées. Cet ouvrage invite le lecteur à une promenade
initiatique autour du problème de la répartition des nombres premiers
parmi les nombres entiers. Historique et méthodologique, le texte constitue
une concise mais solide introduction aux techniques actuelles de la théorie
analytique des nombres premiers.
Alain
Bernard, Grégory Chambon, Caroline Ehrhardt, Le
sens des nombres : mesures, valeurs et indormations chiffrées : une approche
historique,
Vuibert, 2010. -
En raison d une tradition qui remonte à l'Antiquité, les nombres nous
apparaissent souvent comme l'objet privilégié de la pensée mathématique
et philosophique. Ce prestige particulier fait pourtant oublier que bien
avant qu ils ne deviennent l'objet de spéculations théologiques ou philosophiques
les nombres ont d'abord été l'outil de la pensée scientifique et économique
et qu ils ont servi à la gestion politique des États. Les nombres sont
l'un des instruments avec lesquels, aujourd hui encore, nous appréhendons
collectivement la réalité. La longue histoire des nombres et de leur
usage ne se réduit pas à la maîtrise d'une série d objets idéaux ou
théoriques : elle est complexe et plurimillénaire. C'est à la découverte
de cette histoire que cet ouvrage nous invite et c'est en référence directe
à des usages qui restent indissociables d'un contexte culturel, social
et politique qu il y est question du « sens des nombres ». Toujours accompagnés
d'une introduction, les textes historiques réunis dans ce volume sont
également pourvus d'un commentaire. Pédagogique, il s'adresse particulièrement
aux enseignants et aux formateurs d'enseignants qui s intéressent à la
problématique choisie. Quant à cette dernière, exposée en détail dans
chaque introduction, elle renvoie aux recherches contemporaines en épistémologie
et en histoire des sciences. (couv.).
John
Derbyshire, Dans
la jungle des nombres premiers, Dunod, 2007. En
1859, le mathématicien Bernhard Riemann, alors
âgé de 33 ans, utilise une hypothèse permettant
de trouver combien de nombres premiers sont inférieurs à une certaine
valeur. En 1900, l'" hypothèse de Riemann " figure dans la liste des 23
problèmes majeurs du XXe siècle. C'est depuis l'une des plus grandes
énigmes mathématiques de tous les temps.
Des bataillons de mathématiciens s'y sont attelés, utilisant des ordinateurs
de plus en plus sophistiqués. Rien n'y a fait. L'hypothèse de Riemann
n'est toujours pas résolue... Et pourtant, les systèmes de cryptographie
moderne sont fondés sur cette hypothèse, de même que certaines propriétés
physiques de l'atome! L'Institut Clay, aux Etats-Unis,
offre un million de dollars à qui trouvera la clé de l'énigme... Cet
ouvrage passionnant retrace, dans les chapitres pairs, la saga de cette
traque d'un genre bien particulier. Les chapitres impairs, quant à eux,
s'adressent aux lecteurs férus de mathématiques. Une véritable plongée
dans l'enfer des nombres premiers, pour tous les passionnés de mathématiques
ou d'histoire des sciences. (couv.).
Gérald
Tenenbaum, Introduction
à la théorie analytique et probabiliste des nombres, Belin,
2008. - "La mathématique
est la reine des sciences et la théorie des nombres est la reine des mathématiques"
disait Gauss. Parfaitement dans l'esprit de la
collection "Echelles", l'ouvrage de G. Tenenbaum est une excellente introduction
à l'application des méthodes de l'analyse
et des probabilités à la théorie des nombres (autrement dit "l'arithmétique",
la sciences des entiers positifs ou négatifs). (couv.).
Marcus du Sautoy, La
symphonie des nombres premiers, Eloïse d'Ormesson, 2006. --Les
nombres premiers donnent l'impression d'apparaître au hasard
dans la suite des nombres entiers. Depuis des siècles, les mathématiciens
s'échinent à en percer le secret. S'appuyant sur les arcanes de ce mystère,
du Sautoy traite la question en détective. Sa Symphonie des nombres
premiers se lit comme un polar qui débuterait en 1859, lorsque Riemann
formule une hypothèse selon laquelle l'apparition
des nombres premiers suivrait la partition d'un orchestre mathématique.
Mais Riemann laisse sa thèse inachevée. (couv.).
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