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Résonance,
n. f. - Production d'un certain nombre de sons concomitants d'un son principal
émis par une source sonore, et qui en forment les harmoniques,
dont l'ensemble donne au timbre sa nature. Le phénomène de
la résonance détermine la formation de la gamme
diatonique, par les affinités qu'il révèle entre
les sons dont elle se compose. Tout corps sonore mis en vibration fait
entendre, outre le son fondamental, une série de sons harmoniques
ou concomitants d'une acuité croissante et d'une intensité
décroissante, dont les deux premiers, perceptibles à l'oreille,
se placent à l'intervalle de 12e
et à celui de 17e.
En opérant
le rapprochement de ces intervalles, on, obtient l'accord parfait de tonique,
tierce et dominante, soit ut-mi-sol. Le sol, quinte
juste de l'ut fondamental, étant pris à son tour pour son
générateur, on obtient un second accord parfait sol-si-ré.
Mais, si l'on suppose ensuite le son ut engendré par un son fondamental
dont il serait la quinte, on se trouve en possession d une troisième
triade harmonique, ou accord parfait, fa-la-do. Il ne restera plus qu'à
rapprocher les uns des autres les sons de ces trois accords pour constituer
la gamme diatonique majeure.
En procédant
de la même manière pour la résonance inférieure,
on obtient la gamme mineure. Cette seconde partie de l'étude a donné
naissance à la théorie de la division harmonique et arithmétique,
exposée en 1558 par Zarlino, et à celle du dualisme, produite
au XIXe s. par Von Oettingen, et reprise
par Hugo Riemann, puis abandonnée par lui et que Sizes appelle une
« théorie des plus abracadabrantes ». (M.
Brenet). |
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