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Ligne, n.
f. - Trait horizontal. La portée musicale
est formée par la réunion de lignes, qui sont au nombre de
quatre dans la notation du chant liturgique
et de cinq dans celle de la musique moderne. Les lignes se comptent de
bas en haut (1).
On nomme lignes supplémentaires
les petits traits ou fragments de lignes ajoutés au-dessus ou au-dessous
de la portée, lorsque l'ambitus de
la mélodie excède l'étendue de la portée. On
ne faisait pas usage des lignes supplémentaires dans les anciennes
notations et l'on ne s'en sert pas dans la notation du chant liturgique
où l'on recourt, pour les éviter, aux changements de clefs.
La notation moderne en limite le nombre
à cinq, qui atteignent, un intervalle de douzième au-dessus
ou au-dessous de la ligne extérieure de la portée; mais pour
éviter une surcharge de petits traits qui rendent la lecture malaisée
dans un mouvement rapide, on préfère souvent, dans la musique
instrumentale, user de l'abréviation 8va,
qui indique le report des sons notés à une octave
de distance.
Pour faciliter à l'oeil le décompte
des lignes supplémentaires, sans user de l'abréviation 8va,
Em. Ergo a proposé de les réunir par un trait vertical qui
les transforme, avec l'apparence de dents de peigne, en un petit fragment
de portée. Les lignes supplémentaires se numérotent
en partant de la portée et en progressant de bas en haut pour celles
qui sont placées au-dessus et de haut en bas pour celles placées
au-dessous (2).
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