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Saint-Amand-les-Eaux
est une commune de France ,
dans le département du Nord ,
arrondissement de Valenciennes, au confluent
de la Scarpe et de l'Elnon, sur les deux rives de la Scarpe canalisée,
au Nord des forêts de Raismes et de Vicoigne; population : 17.200
habitants.
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Façade
de l'hôtel de ville de Saint-Amand-les-Eaux, au début du XXe
s.
A 3 km, à l'Est, établissement
thermal avec 5 sources sulfatées calciques (source Fontaine-Bouillon)
de 19° à 25° C, connues des Romains,
délaissées au Moyen âge ,
captées en 1697 sur l'initiative du maréchal de Boufflers
et de Vauban : on trouva alors dans le gouffre
plus de 200 statues colossales mutilées qui n'ont pu être
conservées. Eglise paroissiale de 1785.
Ancienne abbaye bénédictine,
dont il subsiste un pavillon (qui sert d'hotel de ville, avec salle en
rotonde peinte par Louis Watteau en 1782), et une façade monumentale,
de la plus riche architecture, avec coupole, élevée de 80
m, oeuvre de mauvais goût, parade à l'espagnole, sur les plans
de Dubois, abbé de Saint-Amand (1632-1640), et qui masque une petite
église.
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L'ancienne
église abbatiale
de
Saint-Amand-les-Eaux
L'antique forêt d'Elnon, qui subsistait
encore an temps où saint Amand, apôtre des Flandres ,
évêque de Tongres et de Maastricht, l'ami de Dagobert,
fonda le monastère (647) qui a donné
son nom (XIe siècle) à la
localité portant auparavant le nom d'Elnon, n'est plus représentée
que par les bouquets de bois des forêts de Raismes et de Vicoigne.
La ville fut d'abord une place forte, prise et reprise, qui souffrit beaucoup
des guerres internationales au XVIe siècle
et eut ses remparts détruits par les Français au XVIIe
siècle
(1667) : ses eaux lui ont amené une prospérité constante
depuis lors.
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Saint-Amand-Montrond
est une commune de France ,
dans le département du Cher, sur la rive droite du Cher, en face
d'Orval, à l'embouchure de la Marmande et dans le canal de Berry ,
au pied de la colline isolée de Mont-Rond (196 m); population :
11.500 habitants. Eglise
des XIIe et XIIIe
siècles : porte en plein cintre du XIIIe
siècle. Ancien couvent des Carmes. Maisons
du XVe au XVIIe
siècle. Sur la colline, ruines informes du château
de Mont-Rond, forteresse puissante, à laquelle la ville doit son
origine et qui jusqu'à la Fronde
a gardé son importance. Ce château, fondé au Xe
siècle par un seigneur de Charenton, appartint à Sully
qui s'y retira sous la régence de Marie
de Médicis. Le grand Condé y
séjourna pendant son enfance et s'y appuya dans sa révolte;
prise en 1652 par les troupes royales, la forteresse fut démantelée.
A 4 km Est-Nord-Est, sur une crête boisée, à droite
de la Marmande, tour Malakoff, élevée en souvenir de la guerre
de Crimée ,
considérée comme le centre géométrique de la
France avant l'annexion de la Savoie
et la perte de l'Alsace . |