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Propylées,
du
grec pro, devant, et
pulè, porte.
- Mot grec désignant les vestibules ou porches
donnant accès à des enceintes sacrées ou à
des édifices importants. Avant les Grecs ,
les Egyptiens
avaient élevé des propylées consistant en colonnades
formant des ailes avancées au-devant des temples ou des palais royaux
( L'architecture égyptienne );
mais les propylées de l'acropole d'Athènes ,
construits au temps de Périclès
sur les dessins de l'architecte Moésiclès et ayant, au dire
de Pausanias, coûté plus de 2000
talents, offraient le plus remarquable exemple de ce genre d'édifices.
A la fin du XVIIIe
siècle, on a appliqué le nom de propylées aux constructions
de goût varié, et souvent critiqué, élevées
sur les plans de l'architecte Ledoux aux diverses
entrées de Paris,
après l'établissement du mur dit de la Ferme générale
(1786) ( Les Propylées
de Paris ).
Il en subsiste quelques unes : à l'entrée du parc Monceau,
sur le boulevard de Courcelles; à la place de la Nation; à
la place Denfert-Rochereau.
La ville de Munich a également fait
élever, sous le même nom, un portique reliant la Glyptothèque
au palais de l'Exposition des beaux-arts; et certaines gares de chemins
de fer, comme la gare du Nord à Paris,
avec ses vestibules soutenus par ses colonnes doriques, font songer aux
propylées antiques. |
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