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Rue de Grenelle, à Paris  (VIIe' arrondissement). - Cette rue commence à la rue du Dragon (carrefour de la Croix-Rouge) et finit à l'avenue de La Bourdonnais, dans le prolongement de la rue de Belgrade. Son nom lui vient, d'une garenne (garanella) qu'y possédait l'abbaye Saint-Germain. 
« On peut regarder cette rue, dit Jaillot, comme une belle avenue qui conduit aux deux superbes monuments de la piété et de la munificence de Louis XIV et de Louis XV, l'hôtel des Invalides et l'École Militaire. »


Parmi les principaux monuments on citera :

La mairie du septième arrondissement, établie, au n°116, dans l'ancien hôtel de Feuquières ou Hôtel de Brissac. Cet hôtel était, sous Louis XIV, l'hôtel de Beauvais, où logea le doge de Gênes en 1685; on y établit en 1687 le couvent des Petits-Cordeliers, supprimé en 1749.

La fontaine de Grenelle (ou fontaine des Quatre-Saisons), oeuvre très remarquable de Bouchardon, construite en 1739.
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La fontaine de la rue de Grenelle, à Paris.
La fontaine des Quatre-Saisons et la rue de Grenelle au XIXe siècle.

L'ancienne église de l'abbaye de Pentemont (Panthemont), aujourd'hui consacrée au culte protestant. Cette abbaye avait été fondée en 1672; une partie de ses bâtiments sert de caserne de cavalerie, et, sur ses jardins, qui touchaient à ceux des chanoinesses du Saint-Sépulcre, on a prolongé la rue Belle-chasse.

Le ministère de l'Education nationale, établi dans l'ancien hôtel de Brissac, et le ministère des affaires sociales.

A mentionner encore : au n°101, l'Hôtel Rothelin (Ministère de l'Industrie); au n°110, l'Hôtel de Courteilles (1778, Ministère de l'Education nationale); l'Ambassade de Suisse; au n°118, Hôtel de Villars (1712); au n°136, Hôtel de Noirmoutiers ou de Sens (1722, Résidence du Préfet de région Ile-de-France; l'IGN (autrefois c'était le dépôt cartographique de l'armée).  (T.L.).

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Dictionnaire Villes et monuments
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