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![]() | Bar-le-Duc ou Bar-sur-Ornain est une commune de France![]() ![]() ![]() Histoire. Déjà avant ces découvertes, Walkenaer avait reconnu dans Bar-le-Duc le Caturiges ou Calurices des anciens. C'est là en effet qu'il faut placer cette station, marquée dans les Itinéraires, à mi-chemin entre Nasium (Naix) et Ariola (le Val), sur la route consulaire de Metz à Reims, à moins qu'on ne préfère la chercher à 3 km plus à l'Ouest et l'identifier avec l'antique enceinte, appelée quelquefois le camp de Bar-le-Duc, de 254 m de long, sur 120 à 124 m de large, découverte dans la banlieue de la commune de Fains, et dans laquelle on a trouvé des monnaies à l'effigie d'empereurs romains, qui prouvent que si les Romains ne l'ont pas construite, ils l'ont au moins utilisée (V. Caylus, Recueil d'ant. vol. IV, p. 393, pl. XXI). Les dernières traces de cette station primitive se trouvent encore au commencement de la période franque : Frédégaire Enfin Arbois de Jubainville (Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 4e série., t. IV, 1858, pp. 448-359), a démontré que dans des chartes des VIIe, VIIIe et IXe siècles, les environs de Bar-le-Duc portaient déjà le nom de pagus Barrenses, et que c'étaient Bar-le-Duc et Bar-sur-Aube, et non cette dernière ville et Bar-sur-Seine, comme le supposaient Adrien de Valois, Pardessus et Guérard, qui étaient les chefs-lieux des deux Barrois (utrosque Barrenses), mentionnés dans les Annales de Saint-Bertin (ad 837), et par Nithard (liv. I, chap. VI) comme faisant partie de l'héritage, assigné par Louis le Débonnaire à son fils Charles le Chauve, dans l'assemblée d'Aix-la-Chapelle en 837. Ces conclusions d'Arbois de Jubainville ne sont nullement en contradiction avec le récit du chroniqueur de Saint-Mihiel qui attribue à Frédéric, comte de Bar et duc bénéficiaire de Mosellane, la construction du château de Bar-le-Duc. ![]() Une ancienne vue de Bar-le-Duc. A partir du Xe siècle, la ville de Bar fut la résidence habituelle des seigneurs du Barrois Louis XI, roi de France, pour empêcher Charles le Téméraire de pénétrer en Champagne En 1517, François Ier visita la ville pour assister au baptême du fils aîné du duc Antoine, dont il était le parrain. - Au XVIIe siècle, assiégée, prise et reprise, successivement par Louis XIII et par Charles IV duc de Lorraine Bar-le-Duc a donné naissance au duc de Guise, dit le Balafré, au capucin Norbert, célèbre voyageur connu pour son inimitié contre les jésuites, à Jérôme Dubois, peintre du XVIe siècle, à Oudinot, duc de Reggio, et à Excelmans, tous deux maréchaux de France. Les armes de la ville sont parti au 1er d'azur à deux bars adopés d'or, l'écu semé de croisettes potencées et contre-potencées au pied fiché d'or, qui sont les armes du duché de Bar, au 2e d'argent à trois pensées feuillées et tigées au naturel, qui sont les armes de la ville, et sa devise est : PlVS PENSER QVE DIRE. ![]() Le pont Notre-Dame sur l'Ornain, à Bar-le-Duc. Monuments. Dans la ville haute, il y a encore l'église moderne en style gothique du couvent des dominicains. Dans la ville basse, l'église Notre-Dame, au faubourg vigneron de Couchot, l'église Saint-Antoine et enfin la petite chapelle dédiée à la Vierge Parmi les édifices civils, il faut citer l'hôpital, créé en 1385; la justice de paix qui occupe un corps de bâtiment de l'ancien château, épargné lors de la démolition au temps de Louis XIV; l'ancien collège, construit par Gilles de Trèves, aujourd'hui converti en caserne; le musée, installé dans un bâtiment de l'époque de la Renaissance L'hôtel et le parc d'Oudinot, devenus propriétés communales, servent d'hôtel de ville et de promenade publique. Des statues ont été érigées, aux maréchaux Excelmans et Oudinot; celle de ce dernier, oeuvre de Jean Debay, a été élevée en 1850, sur la place de la Municipalité. Mentionnons encore, en fait de curiosités, la tour de l'Horloge dont il a été question plus haut; le Pâquis, promenade de la haute ville, où l'on remarque un tilleul énorme, ayant au tronc six mètres de circonférence et qui aurait été planté, dit-on, vers 1570; la place de la Couronne, où se voient les restes d'une porte ancienne, et enfin la promenade des Saules. (GE). |
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