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Bagneux

Bagneux. - Commune du département de l'Allier; 280 habitants. La forêt de Bagnolet couvre une grande partie de son territoire, dont le reste est en prairies. C'est sur cette commune que se trouvait l'ancien château-fort de Belleperche, dont le rôle important au moment de la guerre de Cent Ans est très connu. (Voir la Chronique du bon duc Louis de Bourbon, publiée par Chazaud pour la Société de l'Histoire de France). Il ne reste plus rien du château entièrement rasé, c'est à peine si l'on peut distinguer encore son emplacement. L'église est du XIIe siècle et a été fort habilement restaurée, elle a conservé de curieuses peintures murales du XVe siècle. (G. Grassoreille).
Bagneux (Balneolum). - Commune du département de la Marne; 460 habitants. Des fouilles pratiquées par Guyot, Fourot et Lex, de 1881 à 1886, sur plusieurs points de son territoire, ont amené la découverte de nombreuses sépultures des époques gallo-romaine et franco-mérovingienne. L'église, des XIVe et XVe siècles, possède un curieux bassin en émaux limousins du XIIIe siècle. (A. Tausserat).
Bagneux (Balneoli). - Commune des Hauts-de-Seine; 37 250 habitants. Cette localité doit sans doute son nom à quelques bains qui s'y trouvaient à l'époque romaine (balneoli), plutôt qu'à la situation, que l'abbé Lebeuf lui supposait, à la limite de la banlieue de Paris. Pendant tout le Moyen âge, la seigneurie de Bagneux appartint au chapitre de la cathédrale de Paris, et ce n'est pas sans raison que les archéologues ont cru reconnaître dans la jolie église de Bagneux l'influence et le style des architectes de Notre-Dame. Dès le commencement de l'investissement de Paris en 1870, Bagneux fut occupé par l'armée allemande qui avait de très fortes positions sur le plateau de Châtillon, et il s'y livra plusieurs combats meurtriers. 

L'église, dédiée à saint Herbland, est une des plus remarquables églises de campagne qui se trouvent dans la région en parisienne. Elle date de la première moitié du XIIIe siècle. Le portail, qui en est la partie la plus ancienne, présente encore quelques fragments précieux de sculptures peintes; les quatre travées de la nef sont pourvues d'un triforium de trois arcades couronnées par une petite rose ou oculus. 

Le dallage de la nef et du transept est composé en grande partie de pierres tombales dont la plus ancienne remonte au XIIIe siècle; les autres apppartiennent aux XVe et XVIe siècles. Elles proviennent, pour la plupart, de l'ancien cimetière du village. Guilhermy les a reproduites dans ses Inscriptions de l'ancien diocèse de Paris (III, 557-578). Sur une des places de Bagneux s'élève un monument commémoratif du combat du 13 octobre 1870; l'une des faces de ce monument porte le buste d' "Anne Marie André Henri Picot, comte de Dampierre, commandant du 1er bataillon des mobiles de l'Aube", frappé à mort dans ce combat.

Dans la vaste plaine qui sépare Montrouge de la faible hauteur où est situé Bagneux, a été créé un vaste cimetière parisien, ouvert le 16 novembre 1886. 

Dans les années 1860 une chanson était en vogue , qui célébrait le bois de Bagneux. Ce bois est une pure invention du chansonnier; il n'y a, dans le voisinage, que les bois de Meudon et du Plessis-Piquet. - On appelle pierre de Bagneux un calcaire dur exploité dans la plaine de Bagneux, et fournissant du cliquart, du liais et du banc-franc. (F. Bournon).

Bagneux-la-Fosse. - Commune du département de l'Aube; 200 habitants. Voie romaine, allant de Troyes à l'établissement romain de Vertaut. Eglise remarquable du XVIe siècle; inscription de 1533.
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Bagneux-la-Fosse : l'église.
L'église de Bagneux-la-Fosse.
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Dictionnaire Villes et monuments
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