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Les langues > Indo-européen |
Les langues iraniennes |
Iranien moderne | Iranien du Nord-Ouest | Balutchi (divers dialectes),
bashkardi.
Caspien : gilaki, mazezanderani. Iranien central : ashtiani, zoroastrien, gazi, khunsari, natanzi, nayini, parsi-dari, parsi, sivandi, soi, vafsi. Khalaj. Groupe du kurde : variantes dialectales kurdes, laki. Groupe du semnani : semnani. Groupe du Talysh : Harzani , Karingani Takestani, Talysh, Zaza-Gorani : kirmanji ( = zaza) Bajelani, dimli, gurani, shabak, sarli |
Iranien du Sud-Ouest | Laristani, fars
Luri (dialectes : lori, lori-ye, bakhtiari, kumzai). Persan : farsi occidental ( = persan moderne), aimaq, boukharien, dehwari, darwazi, Hazaragi, dzhidi ( = judéo-persan), pahlavani, farsi oriental ( = dari), tadjik. Tat : judéo-tat, islamo-tat. |
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Iranien de l'Est | Ossète,
yagnobi.
Dialectes pachtou (ou afghan), wanechi. Pamiréen : munjani, sanglechi, shughni, sarikoli (Tadjik), Yazgulyami, Wakhani, Yidgha. |
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Langues
de l’Antiquité
et du Moyen âge |
Langues éteintes : mède, vieux-perse, avestique ( = zend = vieux bactrien), scythique, pehlvi, sogdien, etc. |
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Parlées
entre le Tigre et l'Indus, les langues iraniennes appartiennent au groupe
de langues indo-européennes.
Ce groupe comprend le zend le pehlvi,
le déri, le parsi, qui ont été en usage à diverses
époques de l'Antiquité dans l'Empire
des Perses, et le persan moderne ou farsi formé par le mélange
d'éléments indigènes avec un élément
arabe apporté par la conquête musulmane. Outre le farsi, ce
groupe comprend le kurde, l'ossète,
le tadjik, l'afghan, etc. Adelung
regardait le persan primitif (zend, pehlvi, parsi) comme aussi ancien que
le sanscrit, et, selon Othmar Franck,
il lui aurait même donné naissance; mais ces opinions n'ont
pas été admises par les linguistes, et l'on s'accorde, avec
W. Jones et Fréd. de Schlegel, pour voir dans le persan et les autres
langues iraniennes, un rameau qui a suivi un chemin parallèle
à celui des langues indo-aryennes (dont fait partie le sanscrit),
à partir d'une commune langue, elle-même dérivée
du proto-indo-européen.
L'ancien perse ou
vieux-perse, le moyen perse ou pehlvi et le perse moderne ou farsi représentent
trois états assez différents d'un même idiome. L'ancien
perse, ou iranien occidental, nous est connu par les inscriptions cunéiformes
des rois achéménides (depuis
Darius
Ier
[521-485] jusqu'à Artaxerxès
Ochus [359-338]), dont c'était la langue officielle. Les inscriptions
des rois achéménides étaient trilingues; la première
colonne est rédigée en vieux perse, la troisième en
akkadien; la seconde a longtemps donné lieu à d'assez vives
contestations et est généralement en élamite. Ces
inscriptions ne nous offrent qu'un lexique assez restreint, un peu plus
de 400 mots, y compris beaucoup de noms propres. L'ancien perse, comme
le zend, change le s initial en h, mais, dans le corps des
mots, a laissé parfois disparaître complètement la
sifflante primitive. Il a conservé intactes les diphtongues ai
et au que l'on rencontre dans les autres langues indo-européennes.
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