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V
Vaalbara. - Supercontinent hypothétique qui aurait existé d'il y a approximativement 3,6 à 2,8 milliards d'années (Paléoarchéen et Archéen). Il aurait correspondu à  des parties des terres qui composent aujourd'hui l'Australie occidentale, l'Afrique du Sud et certaines parties du Canada. Les indications en faveur de l'existence de Vaalbara sont basées sur des similitudes géologiques, géochimiques et paléomagnétiques entre ces régions. Cependant, étant donné la nature spéculative des reconstitutions de supercontinents anciens, il existe des débats et des incertitudes quant à la configuration exacte de Vaalbara et à son existence réelle.

Valence. - Capacité d'un atome à se combiner avec d'autres atomes pour former une molécule. On mesure la valence par un nombre, qui correspond (par exemple) au nombre d'atomes d'hydrogène avec lesquels l'atome concerné peut se lier, ou encore au nombre d'électrons qu'un atome peut gagner, perdre ou partager lors d'une réaction chimique pour atteindre une configuration électronique stable. La valence d'un élément détermine son comportement chimique (sa réactivité et sa capacité à former des liaisons chimiques). Elle est généralement représentée par un nombre entier positif, qui indique le nombre d'électrons impliqués dans la formation de liaisons. La valence peut varier en fonction du contexte chimique et de l'élément avec lequel un atome interagit. Certains éléments peuvent avoir plusieurs valences possibles en formant différentes liaisons chimiques.

Valence (électron de). - On nomme ainsi un  électron de la couche périphérique d'un atome, utilisé pour former une liaison. Un tel électron est perdu par les atomes impliqués dans une liaison ionique ou une liaison métallique, mais il partagé avec d'autres atomes dans une liaison covalente.

Vallée. - Dépression allongée située entre deux montagnes, collines ou plateaux. Elle est généralement formée par l'érosion causée par des forces naturelles telles que les cours d'eau, les glaciers, les mouvements tectoniques ou l'érosion éolienne. Les vallées fluviales sont formées par l'érosion d'un cours d'eau au fil du temps. Les rivières creusent leur lit en emportant les sédiments et en érodant les côtés, créant ainsi une vallée en forme de V ou de U, en fonction du type d'érosion. Les vallées glaciaires sont formées par l'érosion d'un glacier. Les glaciers en mouvement ratissent le sol et arrachent les roches, créant des vallées en forme de U caractéristiques avec des pentes abruptes et des fonds plats. Les vallées appelées rifts se forment par l'effondrement de la croûte terrestre lors de mouvements tectoniques, créant ainsi une dépression allongée. Les vallées de rift sont souvent associées à des processus de formation de nouvelles plaques tectoniques.

Van Allen (ceintures de). - Région de l'espace autour de la Terre où des particules chargées (électrons et protons, principalement) sont piégées par le champ magnétique terrestre, e déplaçant le long des lignes de champ dans des mouvements en forme de spirale. Il y a deux principales ceintures de Van Allen : 

• La ceinture de Van Allen interne est située à une altitude d'environ 1 000 à 5 000 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Elle contient principalement des protons énergétiques.

• La ceinture de Van Allen externe s'étend à une altitude d'environ 15 000 à 25 000 kilomètres. Elle est principalement composée d'électrons énergétiques.

Les ceintures de Van Allen agissent comme un bouclier et protègent la Terre contre les particules chargées du vent solaire. 

Van der Waals (forces deWaals (forces de van der).

Vanadium. - Corps simple de numéro atomique 23 et de masse atomique 50,94, que l'on rencontre en petites quantités dans un grand nombre de minerais. dans les argiles, les basaltes, etc. Découvert en 1801, c'est un est un métal blanc, de densitè 5,5, se combinant à l'oxygène, au chlore, à l'azote, etc. Il fond vers1700 °C. On l'entrait principalement dit vanadate de plomb, que l'on trouve en gisements au Chili, en Argentine et en Espagne. Il brûle dans l`oxygène avec un vif éclat. Citons parmi ses composés oxygénés le tétroxyde de vanadium et le pentoxyde de vanadium ou anhydrique vanadique, ce dernier générateur des vanadates. L'acide vanadique est employé pour les enluminures : le tannate et le pyrogallate de vanadium sont utilisés pour la fabrication des encres noires; les oxydes servent a préparer le noir d'aniline, etc. Enfin, on l'emploie en métallurgie : il communique à l'acier des propriété, nouvelles, élevant les limites de rupture et d'élasticité.

Van t'Hoff (équation de). - Relation thermodynamique qui lie la constante d'équilibre d'une réaction chimique à la température :
ln(K2/K1) = ΔH/R . (1/T1 - 1/T2), où : ln(K2/K1) est le logarithme népérien du rapport des constantes d'équilibre à deux températures différentes (T2 et T1);  ΔH est la variation d'enthalpie standard de la réaction (supposée indépendante de la température sur la plage de température considérée); R est la constante des gaz parfaits (8,314 J/(mol·K)); T1 et T2 sont les températures en kelvins auxquelles les constantes d'équilibre K1 et K2 sont mesurées respectivement. L'équation de Van 't Hoff est basée sur la loi de la thermodynamique selon laquelle la variation de l'enthalpie standard d'une réaction chimique est proportionnelle à la variation de la constante d'équilibre avec la température. Elle permet de prédire comment la constante d'équilibre d'une réaction chimique varie avec la température.

Vapeur. - Etat de la matière qui se produit lorsque l'eau ou un autre liquide se transforme en gaz à une température supérieure à son point d'ébullition. Ce processus de changement d'état s'appelle l'évaporation ou vaporisation.  La vapeur se forme lorsque les molécules du liquide gagnent suffisamment d'énergie thermique pour surmonter les forces d'attraction mutuelle et s'échapper dans l'atmosphère sous forme de gaz. Cela se produit généralement à des températures égales ou supérieures au point d'ébullition du liquide.  

Vaporisation. - Processus par lequel une substance passe de l'état liquide à l'état gazeux. 
La vaporisation est un processus endothermique, c'est-à-dire qu'elle nécessite une entrée d'énergie thermique pour rompre les forces d'attraction intermoléculaires. Cette énergie est utilisée pour augmenter l'énergie cinétique des particules et ainsi les transformer en gaz. La vaporisation peut se produire lorsqu'un liquide est en ébullition.  ce stade, la pression de vapeur du liquide égale la pression externe exercée sur le liquide. Lorsque la température d'une substance atteint ou dépasse son point d'ébullition, les molécules ou les particules de cette substance acquièrent suffisamment d'énergie cinétique pour surmonter les forces d'attraction intermoléculaires. Des bulles de vapeur se forment à l'intérieur du liquide et montent à la surface et se dispersent dans l'espace en tant que gaz. Mais, même à des températures inférieures à son point d'ébullition, il peut avoir aussi vaporisation. Le processus prend alors le nom d'évaporation. L'énergie thermique de l'environnement fournit l'énergie nécessaire pour que les molécules situées à la surface du liquide gagnent en vitesse et s'évaporent. L'évaporation se produit lentement et progressivement. 

Variable (étoile). - Etoile dont la luminosité varie au cours du temps. Il existe de très nombreux types d'étoiles variables, selon leur régime de variation et les facteurs qui en sont la cause. Pour certaines d'entre elles ce n'est pas leur luminosité intrinsèque qui varie, mais seulement leur luminosité apparente, telles sont les binaires à éclipses. Dans le cas des étoiles variables intrinsèques, en revanche, les variations de lumière observées tiennent à des processus qui affectent l'étoile elle-même (ex. étoiles pulsantes, variables à longue période, etc.).

Vecteur d'état. - Concept utilisé pour décrire l'état d'un système quantique par un vecteur mathématique dans un espace vectoriel complexe appelé espace des états. Ce vecteur d'état contient toute l'information nécessaire pour décrire l'état quantique du système et prédire les résultats de mesures. Le vecteur d'état évolue dans le temps conformément à l'équation de Schrödinger, qui décrit l'évolution temporelle des systèmes quantiques. Lorsqu'une mesure est effectuée sur le système, le vecteur d'état subit une réduction instantanée (Réduction du paquet d'ondes), se projetant sur l'un des états propres de l'opérateur associé à la quantité mesurée. La probabilité d'obtenir un résultat particulier est donnée par le carré du coefficient de l'état propre correspondant dans la décomposition du vecteur d'état.

Vent. - Masse d'air atmosphérique, qui se déplace en suivant une direction déterminée.
Tant que la densité de l'air est égale partout, l'équilibre n'est pas troublé, et l'air ne se met pas en mouvement; mais, si la pression atmosphérique baisse en un point, il s'élève, et les couches plus denses qui se précipitent pour remplir le vide ainsi formé donnent naissance à des courants aériens, connus sous le nom de vents. Leur cause vient, en général, de la différence de température occasionnant des variations de pression atmosphérique sur deux points voisins du globe. Si, en effet, de deux contrées voisines, l'une est plus échauffée que l'autre, il y a un vent inférieur qui va des parties plus froides vers le point échauffé et un courant supérieur qui se dirige du point échauffé vers les parties plus froides. Les girouettes nous indiquent la direction des courants inférieurs, les nuages celle des vents plus élevés. La vitesse du vent se mesure  à l'aide d'anémomètres. Cette vitesse est très variable et peut atteindre, dans certains ouragans, plus de 50 mètres par seconde. Les vents, comme les courants marins, jouent un rôle essentiel au point de vue de la répartition des pluies et des températures.

Vent stellaire. - Flux de particules de matière expulsées dans l'espace par les étoiles. Ces particules forment généralement un plasma ( =  état de la matière où les électrons sont séparés des noyaux atomiques). Les vents stellaires se produisent principalement dans les étoiles massives et chaudes, bien que des vents plus faibles puissent également être observés dans d'autres types d'étoiles, à commencer par le Soleil (on parle alors de vent solaire).

Venturi (effet). - Phénomène qui se produit lorsque la vitesse d'un fluide augmente à mesure qu'il passe à travers une section rétrécie d'une conduite ou d'un conduit. Cela entraîne généralement une diminution de la pression du fluide à cet endroit précis. L'effet Venturi peut être expliqué par le principe de conservation de l'énergie dans un fluide en écoulement. Lorsque le fluide passe à travers la section rétrécie, sa vitesse augmente car la même quantité de fluide doit passer à travers un espace plus restreint. Selon le principe de Bernoulli, lorsque la vitesse d'un fluide augmente, sa pression diminue. Par conséquent, la pression dans la section rétrécie est plus basse que dans les sections adjacentes de la conduite.

Verre. - Terme qui désigne en un sens général tout matériau amorphe ( = matériau sans structure cristalline régulière), mais dans un sens plus particulier le mot désigne un matériau solide amorphe, principalement composé de dioxyde de silicium (SiO2) et d'autres composés, caractérisé par sa transparence, sa dureté, sa résistance aux produits chimiques et sa malléabilité à haute température. 

Verticale (Le Repérage des astres). - On dit qu'une ligne droite est verticale lorsqu'elle est perpendiculaire au plan de l'horizon ou, ce qui revient au même, à la surface des eaux tranquilles. La verticale en un point se confond avec la direction de la pesanteur en ce point; comme elle, elle aboutit au centre de la Terre, et l'image en est donnée par le fil à plomb ou encore par la trace du centre de gravité d'une pierre qui tombe. Si l'on suppose la verticale qui passe par ce lieu prolongée indéfiniment, elle passera par le centre de la Terre, centre de l'horizon géocentrique, par le point de tangence de l'horizon rationnel, et par le sommet du cône de l'horizon sensible. Cette verticale sera donc l'axe commun de tous ces horizons, et elle ira rencontrer la sphère céleste en deux points opposés. Le point qui se trouve au-dessus de l'observateur, c.-à-d. dans l'hémisphère visible, est appelé zénith, tandis qu'on appelle nadir celui qui est diamétralement opposé. Les deux mots sont empruntés à l'astronomie arabe.

Vibration. - Mouvement périodique ou oscillatoire d'un objet ou d'un système autour d'une position d'équilibre. Elle se caractérise par une alternance régulière entre des positions positives et négatives, ou entre des valeurs maximales et minimales, le long d'une trajectoire spécifique.

Vide. - Espace dépourvu de matière ou de substance. Le vide parfait est un état théorique absolu où il n'y a aucune particule matérielle présente. Selon la théorie quantique, même dans le vide le plus parfait, il y a une fluctuation quantique constante de particules virtuelles qui émergent et disparaissent rapidement. Ces fluctuations donnent lieu à des effets quantiques tels que le rayonnement de Casimir et l'énergie du vide. Le vide partiel se réfère à un état où la pression est inférieure à la pression atmosphérique normale, mais il y a encore des particules présentes. L'espace interplanétaire et interstellaire est souvent appelé vide spatial, bien qu'il contienne encore des particules de gaz et de poussière extrêmement diffuses. La densité de ces particules y est toutefois négligeable par rapport à la densité atmosphérique terrestre.

Vie nucléaire (d'une étoile). - Période de l'existence d'une étoile pendant laquelle il se produit des réactions nucléaires dans son noyau. Ces réactions sont des réactions de fusion nucléaire qui transforment l'hydrogène en hélium (et éventuellement d'autres éléments plus lourds). La vie nucléaire d'une étoile commence lorsque des masses suffisamment importantes d'hydrogène se concentrent dans son cœur sous l'effet de la gravité. Sous des températures et des pressions extrêmement élevées, les noyaux d'hydrogène entrent en collision et fusionnent pour former des noyaux d'hélium. Ce processus de fusion nucléaire libère une quantité énorme d'énergie sous forme de rayonnement et de particules, ce qui permet à l'étoile de briller et de rayonner de la lumière et de la chaleur. Cette phase est connue sous le nom de séquence principale. Lorsque l'hydrogène du cœur est épuisé, l'étoile entre dans une phase de vie différente, où des réactions nucléaires se produisent dans des couches extérieures de l'étoile et entraînent des changements de structure et de luminosité. Létoile peut alors former une géante rouge. Dans les étoiles massives, la vie nucléaire peut impliquer des réactions de fusion d'éléments plus lourds, tels que la fusion de l'hélium en carbone et en oxygène, et éventuellement la fusion de ces éléments en éléments encore plus lourds. Les étoiles massives ont des vies beaucoup plus courtes que les étoiles de faible à moyenne masse, et elles peuvent finir leur vie dans des explosions cataclysmiques connues sous le nom de supernovae, qui dispersent les éléments synthétisés dans l'espace.

Virtuel. - Terme souvent utilisé pour décrire des processus ou particule qui ne peuvent pas être directement observés ou détectés expérimentalement, mais qui sont invoqués pour expliquer certains phénomènes.

• Travail virtuel. - Concept utilisé pour décrire les mouvements virtuels ou infinitésimaux d'un système sous l'effet des forces, sans qu'il y ait un déplacement réel. Il repose sur le principe selon lequel un système en équilibre subit des déplacements virtuels infinitésimaux sous l'action de forces virtuelles. Ces déplacements virtuels permettent d'étudier comment les forces agissent sur le système et comment elles interagissent les unes avec les autres. L'idée fondamentale étant que le travail effectué par les forces virtuelles est nul pour un système en équilibre. 

 â€¢ Particules virtuelles. - Particules qui apparaissent brièvement et spontanément dans le vide quantique, puis disparaissent à nouveau, avant de pouvoir être détectées. Elles sont générées par des fluctuations quantiques de l'énergie et de la matière. Dans le cadre de la théorie quantique des champs, les interactions entre les particules élémentaires sont expliquées par l'échange de particules virtuelles. Par exemple, dans l'électromagnétisme, les charges électriques interagissent par l'échange de photons virtuels. 

Viscosité. - Grandeur définissant la résistance  qu'un fluide oppose à l'écoulement. Cette résistance vient des forces qui s'exercent à l'intérieur du fluide, où des régions s'écoulent à des vitesses différentes. Les fluides parfaits, tels qu'on les conçoit en hydrodynamique, n'opposent aucune résistance au glissement relatif de leurs molécules, de telle façon que, même à l'état de mouvement, la pression éprouvée par chaque élément plan est normale à cet élément. Les fluides réels ne satisfont pas exactement à ces conditions, et il en résulte des frottements internes qui constituent la viscosité. Si l'on cherche à tenir compte de cette viscosité, on constate que les équations différentielles de l'hydrodynamique, déjà fort peu maniables dans le cas des fluides parfaits, se compliquent singulièrement.

Vitesse. - Grandeur physique vectorielle mettant en rapport un espace parcouru par un mobile avec le le temps necessaire à ce parcours. Dans le système international (SI) des unités de mesures, elle s'évalue en m/s (mètres par seconde). Il convient de distinguer la vitesse moyenne et la vitesse instantanée. La vitesse moyenne'vm est le rapport de la distance parcourue Δs par le temps écoulé Δt, soit (pour la valeur du module du vecteur vitesse) :

v = Δs/Δt

Mais rien n'assure que la vitesse est constante sur tout le parcours. Elle peut varier tant en module qu'en direction du vecteur vitesse. Aussi est-on conduit à examiner ce que peut être la vitesse en un point donné de ce parcours. De là le concept de vitesse instantannée. On considère alors un intervalle de temps d'une durée infinitésimale dt, la distance parcourue ds est alors elle aussi infinitésimale. L'expression du module de la vitesse (instantanée) devient :

vi = ds/dt. 
Autrement dit, la vitesse instantanée se définit comme la dérivée par rapport au temps de la distance parcourue. La dérivée première de la vitesse par rapport au temps ( = dérivée seconde de la distance par rapport au temps) étant l'accélération.

Vitesse angulaire. - Grandeur vectorielle (pseudo-vectorielle) analogue à la vitesse, mais qui au lieu de considérer la dérivée de la distance parcourue par rapport au temps d'un mobile en translation, se définit comme la dérivée de l'angle dθ dont a tourné un corps en rotation par rapport au temps : êž· = dθ/dt. Dans le système international d'unités, la vitesse angulaire est  exprimée en radians par seconde (rad/s). L'orientation du pseudo-vecteur est  positive si la rotation est dans le sens trigonométrique (antihoraire) et négative si elle est dans le sens horaire. La fréquence f et la période T du mouvement de rotation sont liées à la vitesse angulaire êž· par les relations :

êž· = 2.f = 2 / T.

Vitesse de groupe. - Vitesse à laquelle se propage un groupe d'ondes ou un faisceau de particules dans un milieu donné. Elle diffère de la vitesse de phase, qui représente la vitesse à laquelle une onde ou une particule individuelle se déplace. Elle est déterminée par les propriétés du milieu et la relation de dispersion de l'onde. Elle se calcule à l'aide de la relation suivante : vitesse de groupe = dω/dk, où ω est la pulsation de l'onde (la variation temporelle de la phase) et k est le nombre d'onde (la variation spatiale de la phase). Cette relation est dérivée de la relation de dispersion de l'onde spécifique.

Vitesse de phase. - Vitesse à laquelle une onde se propage à travers un milieu. Elle représente le taux de variation de la phase de l'onde par rapport au temps et se calcule à l'aide de la relation : vitesse de phase = (phase finale - phase initiale) / temps. Les unités utilisées sont ordinairement less radians par seconde (rad/s) ou les cycles par seconde (Hz). Pour une onde sinusoïdale, la vitesse de phase est égale à la fréquence multipliée par la longueur d'onde.
La vitesse de phase représente la vitesse à laquelle un point particulier de l'onde se déplace, plutôt que la vitesse à laquelle l'énergie de l'onde se propage réellement. Dans certains cas, la vitesse de phase peut sembler dépasser la vitesse de la lumière dans le vide, mais cela ne contredit pas la limite de vitesse de la lumière, car il s'agit de la vitesse de propagation de l'information plutôt que de la vitesse des particules individuelles.

Vitesse radiale. - Les astronomes parlent de la vitesse radiale d'un corps céleste pour désigner la projection de sa vitesse sur la ligne de visée. Elle est négative si l'astre se rapproche de l'observateur et positive s'il s'en éloigne. La vitesse radiale, déduite du décalage spectral de la lumière émise par l'astre considéré, n'est que l'une des deux composantes de la vitesse réelle de cet astre. L'autre composante (la vitesse tangentielle) se déduit de son mouvement propre, quand il est mesurable.

Volcan. Montagne d'où sortent ou d'où sont sorties, par une ouverture nommée cratère, de des roches en fusion (lave) et des gaz issus des régions profondes de la Terre. Les volcans offrent ordinairement un cône résultant de l'accumulation des déjections, un cratère en forme d'entonnoir, et une cheminée. L'activité d'un volcan peut obéir à des régimes très différents. Certains volcans émettent des vapeurs et des laves de façon régulière, d'autres de manière explosive. Dans ce cas, la puissance d'explosion d'un volcan est si violente qu'elle produit par sa réaction des secousse, assez fortes pour ébranler et faire trembler la terre, agiter la mer, détruire les villes et les édifices les plus solides, à des distances souvent considérables. Les volcans actifs sont ceux les émanations de laves et de gaz sont en cours. Mais il existe sur certains points du globe des volcans qui sont dit éteints, et qui parfois depuis des siècles n'ont manifesté aucun signe d'activité.

Volcaniques (roches). - Roches volcaniques formées spécifiquement à la surface de la Terre lors d'éruptions volcaniques. Elles résultent de l'extrusion de magma par des volcans ou des fissures volcaniques. Les roches volcaniques peuvent être classées en roches extrusives et en roches effusives. Les premières sont formées lorsque le magma atteint la surface et se refroidit rapidement, tandis que les secondes se forment lorsque le magma est émis à la surface sous forme de lave et se solidifie lentement. Exemples : basalte, andésite, rhyolite. On donne le nom plus général de  roches ignées à toutes les roches formées par le refroidissement et la solidification du magma, qu'elles se forment à la surface ou en profondeur.

Volcanisme. - Ensemble des phénomènes liés à la remonté à la surface de la Terre de magma provenant du manteau au travers de fissures et orifices perçant la lithosphère. Les volcans proprement dits sont la manifestation la plus spectaculaire du volcanisme, mais il en existe d'autres : solfatres, sources chaudes, geysers, etc.

Volcanologie. - Branche de la géologie qui étudie les volcans, leur formation, leur activité, leur éruption et leurs effets sur l'environnement. 

Volt (symbole : V). - Unité de mesure du système international (SI) utilisée pour exprimer la tension électrique, la différence de potentiel électrique ou la force électromotrice. Le volt est défini comme l'énergie électrique transférée par unité de charge électrique lorsqu'un courant de 1 ampère traverse un conducteur avec une résistance de 1 ohm. 

Volume molaire. - Grandeur physique qui représente le volume occupé par une mole (c'est-à-dire une quantité de matière donnée) d'une substance à une température et une pression données. Le volume molaire est exprimé en litres par mole (L/mol) ou en mètres cubes par mole (m³/mol), en fonction de l'unité de volume utilisée.

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