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Labradorite. - La labradorite ou labrador, nommée aussi feldspath'opalin, dont une variété, connue sous le nom de pierre de Labrador, est un minéral remarquable par des reflets presque aussi brillants que ceux de l'opale, et colorés ordinairement en bleu et en vert ou en jaune doré, se détachant sur un fond gris obscur; c'est un silicate double d'alumine et de chaux avec soude, potasse et magnésium; ses formes cristallines dérivent d'un prisme oblique à base parallélogramme obliquangle, de 119° et 61°, inclinée de 65° et 115° sur les pans du prisme. On y reconnaît 4 clivages non perpendiculaires; l'un d'eux est parfait, l'autre assez facile, et ils sont inclinés à 94° 1/2 l'un sur l'autre. La labradorite se dissout dans l'acide chlorhydrique; sa densité est de 2,71. Cette variété de feldspath se rencontre dans l'euphotide, l'hypersthénite, la dolérite, le mélaphyre, le basalte.

Lac. - Grande étendue d'eau (généralement d'eau douce) entourée de terre de tous côtés et située dans une dépression naturelle de la surface terrestre. Les lacs se forment de différentes manières, notamment par l'action des glaciers, des rivières, des volcans, des mouvements tectoniques ou par l'accumulation d'eau de pluie.

Lagrange (points de) = Points de libration. - Points particuliers situés dans le plan orbital de deux corps célestes en orbite autour de leur centre de gravité mutuel. Les caractéristiques du champ de gravitation au voisinage de ces points,, qui sont au nombre de cinq et sont notés L1, L2, L3, L4 et L5, sont telles que des orbites stables sont possibles autour d'eux pour un corps de masse tendant vers zéro (Astéroïdes). Les points de Lagrange du système Terre-Soleil ont été exploités dans l'exploration spatiale pour positionner des satellites et des télescopes, notamment le télescope spatial James Webb.

Lagune. - Les lagunes sont des Ă©tendues d'eau peu profondes qui se forment sur les parties basses des rivages, principalement entre les bras des fleuves Ă  deltas ou dans leur voisinage, et sont sĂ©parĂ©s de la mer par des flèches ou cordons littoraux, qu'interrompent de frĂ©quentes ouvertures.  On les rencontre aussi sur des rivages oĂą ne dĂ©bouche aucun fleuve, mais dont le sol est très abaissĂ© et baignĂ© par des mers peu profondes et limoneuses : la principale de ces lagunes est la mer Putride, formĂ©e par la mer d'Azov entre la cĂ´te orientale de CrimĂ©e et la flèche d'Arabath, et qui prĂ©sente une Ă©tendue de plus de 2 000 kilomètres carrĂ©s. On nomme aussi lagunes des rĂ©unions d'Ă®lots nombreux et bas, sur une cĂ´te maritime. Les Pays-Bas en ont beaucoup, et Venise entière est bâtie sur des lagunes de ce genre, formant une sĂ©rie de petites baies que des barrages naturels appelĂ©s lido (rivage) sĂ©parent de la mer. (C. P.).

Lahar. - CoulĂ©e de boue volcanique qui se produit lorsque de fortes pluies mĂ©langent des cendres volcaniques avec de l'eau, formant une masse fluide et destructrice qui peut dĂ©valer les pentes des volcans. Les lahars peuvent ĂŞtre classĂ©s en plusieurs types : 

• Les lahars de neige et de glace se forment lorsque la chaleur Ă©mise par une Ă©ruption volcanique fait fondre la neige et la glace prĂ©sentes sur le volcan, gĂ©nĂ©rant un mĂ©lange d'eau et de matĂ©riaux volcaniques; 

• Les lahars de pluie se forment lorsque des pluies intenses tombent sur les matériaux volcaniques présents dans les pentes du volcan, entraînant un mélange de boue et de roches dévalant les versants;

• Les lahars de neige et de glace se forment lorsque la chaleur Ă©mise par une Ă©ruption volcanique fait fondre la neige et la glace prĂ©sentes sur le volcan, gĂ©nĂ©rant un mĂ©lange d'eau et de matĂ©riaux volcaniques; 

•  Les lahars de pluie se forment lorsque des pluies intenses tombent sur les matĂ©riaux volcaniques prĂ©sents dans les pentes du volcan, entraĂ®nant un mĂ©lange de boue et de roches dĂ©valant les versants;

• Les lahars de fonte glaciaire sont dĂ©clenchĂ©s par la fonte des glaciers et des calottes glaciaires au sommet du volcan, crĂ©ant un mĂ©lange de glace fondue, de dĂ©bris et de cendres volcaniques; 

• Les lahars de fonte de lac se produisent lorsque l'eau d'un lac volcanique est libérée à la suite d'une éruption ou d'un effondrement du barrage naturel, générant un débit torrentiel de débris volcaniques;

• Les lahars de débâcle glaciaire se forment lorsque des blocs de glace, des morceaux de glacier ou des pans entiers de glaciers volcaniques se détachent et dévalent les pentes du volcan en entraînant des débris;

• Les lahars de mĂ©lange d'eau et de dĂ©bris se forment Ă  partir d'un mĂ©lange d'eau provenant de diffĂ©rentes sources, telles que les prĂ©cipitations, les rivières, les lacs et la fonte des glaciers, combinĂ©e Ă  des matĂ©riaux volcaniques, gĂ©nĂ©rant un flux destructeur; 

• Les lahars de surface se produisent lorsque des matériaux de surface tels que la cendre et les débris s'accumulent sur les pentes du volcan et sont ensuite entraînés par l'eau.

Laiton. - Alliage métallique composé principalement de cuivre (dans une proportion allant de 55 à 95%) et de zinc. Il peut également contenir d'autres éléments en petites quantités, tels que le plomb, l'étain ou le nickel, pour améliorer certaines propriétés. Le laiton est apprécié pour sa résistance, sa ductilité et sa malléabilité, ainsi que pour ses propriétés esthétiques.

Lande. - Etendue de terrain gĂ©nĂ©ralement peu fertile, composĂ©e de sols acides et pauvres en nutriments, avec une vĂ©gĂ©tation dominĂ©e par des herbes, des bruyères, des buissons et des arbustes rĂ©sistants. Les landes sont souvent associĂ©es Ă  des climats maritimes tempĂ©rĂ©s, avec des prĂ©cipitations modĂ©rĂ©es, des Ă©tĂ©s frais et des hivers doux. Elles sont souvent situĂ©es dans des zones montagneuses, des rĂ©gions cĂ´tières ou des plaines Ă©levĂ©es oĂą les conditions de croissance des arbres sont moins favorables. C'est un type de paysage rencontrĂ© dans certaines rĂ©gions du monde, notamment en Europe occidentale, en particulier au Royaume-Uni. 

Lanthane (symbole : La). - ElĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 57.  Masse atomique : 138,9. C'est le premier Ă©lĂ©ment de la sĂ©rie des lanthanides. 

Lanthanides = terres rares. - Série de 15 éléments chimiques, listés ici dans l'ordre de leurs numéros atomiques : lanthane (La), cérium (Ce), praséodyme (Pr), néodyme (Nd), prométhium (Pm), samarium (Sm), europium (Eu), gadolinium (Gd), terbium (Tb), dysprosium (Dy), holmium (Ho), erbium (Er), thulium (Tm), ytterbium (Yb), et lutécium (Lu). Les lanthanides ont des propriétés chimiques et physiques similaires en raison de leur configuration électronique similaire. Ils sont souvent utilisés dans l'industrie pour leurs propriétés magnétiques, optiques et catalytiques. Par exemple, le néodyme est utilisé dans la fabrication d'aimants puissants, le cérium est utilisé dans les catalyseurs automobiles et l'europium est utilisé dans les écrans à cristaux liquides. Il convient de noter que le prométhium (Pm) est le seul des lanthanides à être radioactif (pas d'isotope stable). Les autres lanthanides peuvent exister sous forme d'isotopes stables.

Lapilli. - Petit fragment de roche volcanique, généralement de la taille d'un grain de sable à celle d'une bille, qui est éjecté par un volcan pendant une éruption. Ces fragments se forment lorsque de la lave en fusion est projetée dans les airs et se solidifie rapidement en morceaux de roche en raison du refroidissement rapide dans l'atmosphère. Les lapillis sont un élément clé de la classification des matériaux volcaniques, allant des plus petits cendres volcaniques (particules fines) aux plus gros blocs et bombes volcaniques. Lorsque les lapillis s'accumulent au sol, ils forment une couche appelée « tuf lapillique », qui est constituée de fragments de différentes tailles cimentés ensemble. La composition des lapillis peut varier en fonction du type de magma du volcan. Par exemple, un volcan explosif produira généralement des lapillis contenant du verre volcanique et divers minéraux cristallisés. En revanche, un volcan moins explosif pourrait produire des lapillis composés principalement de roches cristallines.

Lapis lazuli (lazulite). - Le lapis-lazuli, appelĂ© aussi azulite et vulgairement pierre d'azur, est un silicate d'alumine et de soude, mĂŞlĂ© d'un peu de soufre et d'oxyde de fer : il raye le verre et a une densitĂ© moyenne de 2,85. Il est très rare de le rencontrer cristallisĂ©; ordinairement il est en masse compacte. Ce minĂ©ral, qui est remarquable par sa belle couleur bleue, appartient aux terrains granitiques. On le trouve en SibĂ©rie, près du lac BaĂŻkal, dans la Boukharie, dans le Tibet et dans plusieurs autres rĂ©gions de la Chine. Le lapis-lazuli est fort recherchĂ© et toujours d'un prix fort Ă©levĂ©, lorsqu'il est en masses d'un certain volume. On l'emploie alors en placage pour les ornements intĂ©rieurs de chapelles, de salons; etc. Les morceaux moins volumineux servent Ă  orner des bracelets, des bijoux, divers petits meubles, etc. Les moindres fragments sont employĂ©s pour prĂ©parer la couleur bleue dĂ©signĂ©e par les peintres sous le nom d'outremer. Il y a des variĂ©tĂ©s de lapis-lazuli qui sont mĂ©langĂ©es de parties blanches, et ont quelquefois des pyrites inaltĂ©rables qui, se dessinant en jaune d'or sur le fond bleu, produisent un assez bel effet. On fabrique cependant pour la peinture des quantitĂ©s considĂ©rables d'outremer artificiel, qui ne le cède en rien au naturel. 

Laplace (dĂ©mon de). - Notion philosophique et scientifique introduite par Laplace dans le contexte de la mĂ©canique classique et de la thĂ©orie des probabilitĂ©s. L'idĂ©e derrière le dĂ©mon de Laplace est que si une entitĂ© omnisciente (le "dĂ©mon") avait une connaissance complète et prĂ©cise de toutes les positions, vitesses et interactions des particules dans l'univers Ă  un instant donnĂ©, alors cette entitĂ© serait en mesure de prĂ©dire parfaitement tous les Ă©vĂ©nements futurs et passĂ©s de l'univers. En d'autres termes, le dĂ©mon pourrait, en thĂ©orie, prĂ©dire tout mouvement et tout phĂ©nomène dans l'univers Ă  partir de ces donnĂ©es initiales. Cette idĂ©e soulève des questions profondes sur la dĂ©terminabilitĂ© de l'univers. Si le dĂ©mon de Laplace Ă©tait possible, cela signifierait que tout dans l'univers serait prĂ©dĂ©terminĂ© et qu'il n'y aurait pas de place pour le hasard ou la contingence. Cela remettrait notamment en question la notion de libre arbitre humain, car nos actions seraient simplement le rĂ©sultat d'une sĂ©rie de conditions initiales et de lois physiques. Deux Ă©lĂ©ments rendent cependant inopĂ©rant le dĂ©mon de Laplace. Le premier qui vient Ă  l'esprit est sans doute celui qui rĂ©sulte l'indĂ©termination quantique. Mais de façon plus Ă©tonnante peut-ĂŞtre, l'impossibilitĂ© de prĂ©dire l'Ă©volution de certains systèmes dynamiques bien qu'on puisse en connaĂ®tre les condition initiales aussi prĂ©cisĂ©ment que l'on veut peut dĂ©jĂ  ĂŞtre dĂ©duite de la physique classique (Chaos dĂ©terministe). 

Larmor (coefficient de). - Mesure de la puissance dissipée sous forme de chaleur par unité de vitesse (ou de surface) lorsque l'objet se déplace à une certaine vitesse à travers le fluide. Le coefficient de Larmor dépend des propriétés du fluide, de la forme de l'objet en mouvement et de sa vitesse. Il est généralement déterminé expérimentalement ou calculé à partir de modèles théoriques qui prennent en compte la viscosité du fluide et d'autres facteurs pertinents.

Larmor (précession de). - Lorsqu'une particule chargée (un électron, un noyau atomique, etc.) se déplace dans un champ magnétique externe, son moment magnétique subit une précession autour de la direction du champ magnétique connue sous le nom de précession de Larmor. La fréquence de précession dépend du rapport entre le moment magnétique et le moment angulaire de la particule, ainsi que de la force du champ magnétique externe. Cet effet est utilisé dans des techniques telles que la résonance magnétique nucléaire (RMN) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour étudier la structure et la dynamique des atomes et des molécules.

Larsen (effet). - Phénomène de rétroaction acoustique qui se produit dans les systèmes de sonorisation ou de diffusion audio. Il se caractérise par un sifflement qui se produit lorsque le son émis par un haut-parleur est capté et réamplifié par le même système audio.

Laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation, en anglais). - Dispositif qui émet de la lumière cohérente, monochromatique et directionnelle. Le fonctionnement d'un laser est basé sur le processus de stimulation de l'émission de radiation. À l'intérieur d'un laser, il y a un milieu actif, qui peut être un gaz, un liquide, un cristal ou même un semi-conducteur. Ce milieu actif est excité par une source d'énergie externe, telle qu'une décharge électrique ou une autre source de lumière intense. L'excitation provoque l'émission de photons à des longueurs d'onde spécifiques. Ce processus d'émission de photons est stimulé par des photons déjà présents dans le milieu actif. Lorsque certains photons stimulent l'émission de nouveaux photons, une réaction en chaîne se produit, aboutissant à une amplification de la lumière. Cette amplification se produit à travers un effet appelé émission stimulée. Les photons stimulés ont la même longueur d'onde, la même phase et la même direction que les photons d'origine, ce qui confère au laser sa cohérence et sa directionnalité et sa monochrmaticité.

LatĂ©rite. - Type de sol ou de matĂ©riau gĂ©ologique rouge ou brun-jaune riche en oxydes de fer et en hydroxydes d'aluminium, qui se forme principalement dans les rĂ©gions tropicales et subtropicales, oĂą les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es et les fortes prĂ©cipitations favorisent le processus de formation de la latĂ©rite. 

La formation de la latĂ©rite est appelĂ©e  latĂ©risation. Il s'agit d'un processus gĂ©ologique d'altĂ©ration chimique et physique dont les principales Ă©tapes sont les suivantes : 1) Les prĂ©cipitations abondantes entraĂ®nent le lessivage des Ă©lĂ©ments nutritifs et des minĂ©raux solubles des roches. Cela laisse derrière eux des particules moins solubles (oxydes de fer et les hydroxydes d'aluminium, en particulier).  2) Des rĂ©actions chimiques se produisent ensuite dans les roches, favorisĂ©es par l'humiditĂ©. Les roches parentes commencent Ă  se dĂ©sintĂ©grer. Les minĂ©raux riches en fer et en aluminium sont particulièrement affectĂ©s par ces processus. 3) Ces minĂ©raux riches en fer et en aluminium se dĂ©composent en oxydes et en hydroxydes. Cela donne Ă  la latĂ©rite sa couleur caractĂ©ristique.

Au fil du temps, un profil de sol distinct se forme avec diffĂ©rentes horizons, chacun ayant des concentrations variables en minĂ©raux et en Ă©lĂ©ments. La couche supĂ©rieure est gĂ©nĂ©ralement riche en matière organique dĂ©composĂ©e, tandis que les couches plus profondes sont riches en oxydes de fer et en argiles.Les sols de latĂ©rite sont gĂ©nĂ©ralement acides et ont des propriĂ©tĂ©s de rĂ©tention d'eau et de drainage variables, ce qui peut affecter leur utilisation pour l'agriculture. 

Latitude. - Distance angulaire d'un lieu à l'équateur de la Terre ou d'une autre planète. Il y a lieu de distinguer la latitude géographique, qui est l'angle formé par la verticale d'un lieu avec le plan de l'équateur, et la latitude jgéocentrique, angle formé avec l'équateur par la ligne qui joint le centre de la terre au lieu considéré; la latitude géocentrique est plus petite que la latitude géographique. Si l'on suppose la Terre sphérique les deux latitudes se confondent, et l'on peut dire que la latitude d'un lieu est mesurée par l'arc du méridien du lieu compris entre ce lieu et l'équateur. Ou la compte de 0° à 90°, à partir de l'équateur; elle est boréale ou australe, ou encore positive ou négative. suivant que le lieu est dans l'hémisphère nord ou dans l'hémisphère sud. On démontre que la latitude d'un lieu est égale à la hauteur du pôle au-dessus de l'horizon du lieu (angle que fait la ligne des pôles avec l'horizon du lieu).

Laurasie. - Paléocontinent qui a existé au Mésozoïque et au Paléogène, avant de se diviser, il y a environ 65 millions d'années, pour former les actuelles Eurasie et (en partie) Amérique du Nord et ouvrant l'Atlantique Nord. Elle était située au nord de l'autre paléocontinent, appelé le Gondwana, et comme lui procédait de la fragmentation de la Pangée

Laurentia. - PalĂ©ocontinent  qui Ă©tait une partie importante du supercontinent appelĂ© la Rodinia.  Il  s'est formĂ© il y a environ 1,1 milliard d'annĂ©es. Au fil du temps, Rodinia s'est fragmentĂ©, et Laurentia est devenue un continent indĂ©pendant. Laurentia Ă©tait situĂ©e dans l'hĂ©misphère nord et constituait le noyau de ce qui allait devenir l'AmĂ©rique du Nord. Au cours des pĂ©riodes gĂ©ologiques ultĂ©rieures, Laurentia a subi une sĂ©rie de mouvements tectoniques, causant en particulier sa collision avec l'ancien continent Gondwana, qui Ă©tait situĂ© dans l'hĂ©misphère sud. Cette collision a eu lieu au cours de l'Ordovicien tardif Ă  l'Ă©poque du Silurien prĂ©coce (il y a environ 460-420 millions d'annĂ©es) et a conduit Ă  la formation de la chaĂ®ne de montagnes CalĂ©donienne, qui s'Ă©tendait Ă  travers ce qui est maintenant l'Europe du Nord et l'AmĂ©rique du Nord. Au cours du  PalĂ©ozoĂŻque, Laurentia a subi d'autres mouvements tectoniques, notamment l'ouverture et la fermeture d'ocĂ©ans, ce qui a contribuĂ© Ă  la formation de bassins sĂ©dimentaires et Ă  l'Ă©volution de la topographie de la rĂ©gion. Au fil des ères gĂ©ologiques, Laurentia a finalement fusionnĂ© avec d'autres continents pour former le supercontinent PangĂ©e.

Laurite. - MinĂ©ral de sulfure de ruthĂ©nium, de platine et de palladium, avec la formule chimique (Ru,Fe)S2. Elle appartient au groupe de la pyrite et peut se rencontrer associĂ©e  Ă  d'autres minĂ©raux de sulfures de mĂ©taux du groupe du platine. La laurite se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de cristaux cubiques ou octaĂ©driques, mais elle peut aussi ĂŞtre massive ou grenue. Sa couleur varie du blanc argentĂ© au gris acier. Elle possède un Ă©clat mĂ©tallique brillant et une duretĂ© sur l'Ă©chelle de Mohs d'environ 6 Ă  6,5. La laurite est un minerai relativement rare et est principalement exploitĂ©e pour son contenu en platine, ruthĂ©nium et palladium. L'extraction et le traitement de la laurite peuvent ĂŞtre complexes en raison de sa raretĂ© et de sa coexistence souvent avec d'autres minĂ©raux de sulfures de platine. Cependant, en raison de la demande croissante de platine, ruthĂ©nium et palladium, l'exploitation de gisements contenant de la laurite peut ĂŞtre Ă©conomiquement viable.

Laurussia = EuramĂ©rique. - Supercontinent  formĂ© au cours de du Silurien (PalĂ©ozoĂŻque), Ă  partir de la rencontre de la Laurentia avec la Baltica et  l'Avalonia. Le rapprochement de la Laurussia et du Protogondwana a ensuite constituĂ© la PangĂ©e, formant au passage la chaĂ®ne varisque (Permien). A la fin du DĂ©vonien, la Laurussia se fracture le long de la chaĂ®ne calĂ©donienne (le Loch Ness est, par exemple, le vestige de cet Ă©vĂ©nement). Au CrĂ©tacĂ©, la Laurussia se fracture encore davantage pour laisser place Ă  l'Atlantique Nord. 

Lave. - Roche (généralement silicatée) en fusion (magma) rejetée par les volcans. Les laves représentent de la roche en fusion, et forment de gigantesques coulées, qui recouvrent d'immenses surfaces. La lave se solidifie rapidement au contact de l'air, et les scories de la surface prennent une structure tourmentée comme dans les cheires de l'Auvergne. Ce sont les laves basaltiques entrées en contact avec l'eau au moment de leur émission, qui donnent lieu aux belles colonnades naturelles de Borl. d'Antrim, etc. La lave peut être très visqueuse (lave explosive) ou fluide (lave effusive). Les types de laves dépendent de la composition chimique du magma, qui, à son tour, influence la viscosité et la fluidité de la lave.

• La lave basaltique est riche en fer, magnésium et silice. Sa faible viscosité ( = grande fluidité), lui permet des éruptions effusives. Elle est souvent émise par des volcans boucliers et forme des coulées étendues.
 â€˘ La lave andĂ©sitique a une composition intermĂ©diaire entre le basaltique et le rhyolitique en termes de teneur en silice, fer et magnĂ©sium. Elle a une viscositĂ© modĂ©rĂ©e et ses Ă©ruptions peuvent ĂŞtre explosives ou effusives, souvent  associĂ©es aux stratovolcans.

• La lave rhyolitique est riche en silice et a une viscosité élevée, ce qui la rend pâteuse et peu fluide. Les éruptions de lave rhyolitique sont généralement explosives et peuvent former des dômes et des coulées à faible mobilité.

• La lave dacitique a une composition intermédiaire entre l'andésite et le rhyolite en termes de teneur en silice, fer et magnésium. Elle a une viscosité modérée et peut générer des éruptions explosives et des formations de dômes.

• La lave phonolitique est riche en feldspath potassique et a une viscosité élevée. Ses éruptions peuvent être explosives et générer des formations de dômes.

Lawrencium (Lr). - Elément chimique de la série des actinides, de numéro atomique 103; masse atomique : 262.

Le Chatelier (principe de) ( = principe de l'Ă©quilibre chimique). - Règle gĂ©nĂ©rale utilisĂ©e pour prĂ©dire comment un système chimique en Ă©quilibre rĂ©agira face Ă  une perturbation extĂ©rieure. Ce principe fournit une prĂ©diction qualitative, mais il ne fournit pas de quantification prĂ©cise des changements. Il s'Ă©nonce comme suit : 

Lorsqu'un système chimique en équilibre est soumis à une contrainte externe, il ajuste ses conditions pour atténuer cette contrainte et revenir à un nouvel équilibre.
Les contraintes externes peuvent être des changements de température, de pression, de concentration des réactifs ou de volume du système. Par exemple, si la température d'un système en équilibre chimique est augmentée, le système réagira dans le sens qui absorbe la chaleur pour abaisser la température. Si la température est réduite, le système réagira dans le sens qui génère de la chaleur pour augmenter la température. De la même façon, si la pression d'un système en équilibre est augmentée, le système réagira dans le sens qui réduit le nombre total de moles de gaz pour diminuer la pression. Si la pression est réduite, le système réagira dans le sens qui augmente le nombre total de moles de gaz pour augmenter la pression. Si, cette fois, la concentration d'un réactif ou d'un produit est augmentée, le système réagira dans le sens qui réduit la concentration pour rétablir l'équilibre. Si la concentration est réduite, le système réagira dans le sens qui augmente la concentration, etc.

Lehm. - Mot allemand qui signifie « argile » en français. On donne ce nom à certains dépôts argileux minces gris-jaunes, formés par une altération d'une couche superficielle de loess.

Lentille optique. - Dispositif transparent, généralement en verre ou en plastique, qui est utilisé pour modifier la direction des rayons lumineux qui le traversent. Une lentille peut être convexe (plus épaisse au centre) ou concave (plus mince au centre), déterminant si elle converge ou diverge les rayons lumineux. Il existe aussi des variantes nombreuses de ce deux types (lentilles biconvexes, plan-convexes, biconcaves, plan-concaves, asphériques, etc.). On appelle distance focale de la lentille, la distance entre le centre optique de la lentille et son point focal, où les rayons lumineux parallèles se convergent après avoir traversé la lentille (pour une lentille convergente) ou semblent diverger (pour une lentille divergente). La mesure de la capacité d'une lentille à converger ou à diverger les rayons lumineux est sa vergence; elle s'exprime en dioptries (D) et est l'inverse de la distance focale en mètres. Les lentilles optiques peuvent présenter des aberrations optiques, telles que l'aberration chromatique, qui provoque une dispersion des différentes couleurs de la lumière et conduit à des images floues.

Lentille gravitationnelle. - Phénomène observable lorsqu'une grande masse de matière, telle qu'une galaxie ou un amas de galaxies, se trouve entre un observateur et une source lumineuse éloignée, elle peut courber l'espace-temps autour d'elle de manière similaire à une lentille optique. Cela entraîne la déviation des rayons lumineux provenant de la source lumineuse, produisant ainsi une distorsion pouvant provoquer des effets tels que la formation d'arcs lumineux, la multiplication d'images ou même la création d'anneaux de lumière autour de la masse. Il aussi des microlentilles gravitationnelles, causées par de petites masses (étoiles individuelles, notamment) réparties dans la galaxies. Elles se manifestent en produisant des variations rapides et temporaires de la luminosité d'une source lumineuse située en arrière-plan.

Lenz (loi de). - Cette loi stipule que le courant induit dans un conducteur s'oppose au changement de flux magnétique qui lui donne naissance. En d'autres termes, le courant induit crée un champ magnétique qui s'oppose au changement de champ magnétique externe. La loi de Lenz est basée sur le principe de conservation de l'énergie. Elle garantit que l'induction électromagnétique ne génère pas de courants qui augmentent indéfiniment l'énergie du système, mais plutôt des courants qui s'opposent aux variations du champ magnétique, dissipant ainsi l'énergie sous forme de chaleur.

LĂ©pidolite. - MinĂ©ral de la famille des micas, qui est largement reconnu pour sa couleur rose Ă  violette caractĂ©ristique, bien qu'elle puisse Ă©galement apparaĂ®tre en nuances de blanc, de gris ou de pourpre. Chimiquement, elle est composĂ©e de lithium, de potassium, d'aluminium, de silicium, et parfois de fluor ou de fer. Formule chimique gĂ©nĂ©rale : K(Li,Al)3(Al,Si,Rb)4O10(F,OH)2. La lĂ©pidolite est  trouvĂ©e dans des pegmatites, qui sont des roches ignĂ©es riches en minĂ©raux Ă  gros grains, oĂą elle se forme gĂ©nĂ©ralement comme un minĂ©ral accessoire associĂ© Ă  d'autres minĂ©raux tels que le quartz, la feldspath, et d'autres micas comme la muscovite et la biotite. En plus de son attrait esthĂ©tique, la lĂ©pidolite est Ă©galement remarquable pour sa teneur en lithium. Elle est aussi utilisĂ©e comme source de rubidium et de cĂ©sium. En dehors de ses utilisations industrielles, la lĂ©pidolite est parfois polie et utilisĂ©e comme pierre gemme ou comme matĂ©riau dans la fabrication de bijoux. 

Lepton. - Les leptons sont des fermions (particules de spin ½) qui forment la famille de particules élémentaires insensible aux interactions fortes. C'est la famille de l'électron , du muon et du neutrino

Lessivage. - Processus d'érosion chimique dans lequel des substances solubles sont enlevées ou lessivées du sol ou des roches par l'eau qui les traverse. Le lessivage se produit généralement dans les régions où il y a une forte pluviosité et un drainage abondant. L'eau de pluie, en se déplaçant à travers le sol ou les roches, dissout les minéraux solubles présents. Les minéraux dissous sont ensuite transportés par l'eau à travers le profil du sol ou le sous-sol, laissant derrière eux des sols ou des roches appauvris en ces substances. Les minéraux les plus susceptibles d'être lessivés sont principalement les sels, les carbonates et les sulfates. Les argiles, qui sont des minéraux à structure en couches, peuvent également être lessivées, entraînant une perte de nutriments et une altération de la structure du sol. Le lessivage peut avoir des effets significatifs sur la fertilité des sols qu'il appauvrit. Le lessivage peut également jouer un rôle important dans la formation des paysages. Au fil du temps, l'eau de ruissellement lessive les minéraux solubles des roches, ce qui peut entraîner la formation de cavités souterraines, de grottes et d'autres formes d'érosion karstique. Dans les régions montagneuses, le lessivage peut contribuer à la formation de vallées en creusant des canyons et des ravins.

Lever d'un astre. - Instant où un astre (le Soleil, la Lune, une planète, une étoile, etc.) apparaît au-dessus de l'horizon à l'est, devenant ainsi visible depuis un lieu d'observation donné. Il marque, sur une période de 24 heures, le début de sa visibilité. La fin de cette visibilité étant marquée par le coucher de cet astre.

Lewis (structure de). - Modèle simplifiĂ© proposĂ© par Gilbert Lewis (1875-1946), et utilisĂ©  pour reprĂ©senter en deux dimensions la distribution des Ă©lectrons autour des atomes dans une molĂ©cule ou un ion. Elle est basĂ©e sur la règle selon laquelle les atomes cherchent Ă  atteindre une configuration Ă©lectronique stable, souvent en obĂ©issant Ă  la règle de l'octet (ou du duet pour l'hydrogène), oĂą ils ont huit Ă©lectrons dans leur couche de valence. 

Dans les structures de Lewis,

+ les atomes sont reprĂ©sentĂ©s par leurs symboles chimiques; 

+ les électrons de valence (ceux qui sont présents dans la couche externe) sont représentés par des points (ou des paires d'électrons pour les liaisons covalentes);

+ les liaisons chimiques sont représentées par des paires d'électrons partagés entre les atomes. Une paire d'électrons partagés constitue une liaison covalente;

+ les paires d'électrons non liantes (paires d'électrons solitaires) sont également représentées autour des atomes pour compléter leur configuration électronique et atteindre la stabilité.

Souvent utiles pour illustrer comment les atomes sont reliés les uns aux autres dans une molécule, ainsi que la manière dont les électrons sont répartis entre les atomes, les structures de Lewis sont parfois trompeuses quand ils s'agit rendre de compte de la réalité de la répartition électronique dans les molécules complexes (et dans quelques cas, dans le cas de molécules très simples).
Lherzolite. - Roche ultramafique qui se trouve généralement dans le manteau terrestre et qui est souvent associée à des environnements géologiques profonds. C'est l'un des types de roches les plus courants dans le manteau supérieur de la Terre. La composition chimique de la lherzolite est dominée par des minéraux riches en magnésium et en fer, tels que l'olivine et la pyroxène. En plus d'être une composante essentielle du manteau terrestre, la lherzolite peut également être trouvée à la surface de la Terre dans certaines régions où des fragments de roches provenant du manteau ont été transportés par des éruptions volcaniques. Par exemple, les diamants, qui se forment en profondeur dans le manteau, sont souvent trouvés dans des kimberlites, des roches volcaniques qui proviennent du manteau et qui peuvent contenir des fragments de lherzolite.

Liaison chimique. - Mode de rĂ©union d'atomes pour former une molĂ©cule. La liaison chimique implique les Ă©lectrons d'un atome. Une rĂ©action chimique entre deux substances signifie que leurs atomes gagnent, perdent ou partagent des Ă©lectrons, de sorte qu'ils acquièrent chacun une couche Ă©lectronique extĂ©rieure plus stable  (parce que complète). Ce faisant, ces atomes dĂ©veloppent une sorte d'attraction, ou de liaison, entre eux (= ils sont maintenus ensemble). Il existe trois types principaux de liaisons chimiques. Lorsque les Ă©lectrons sont transfĂ©rĂ©s d'un atome Ă  un autre, on a affaire Ă  une liaison ionique; lorsqu'ils sont partagĂ©s entre deux atomes; c'est une liaison covalente; la liaison mĂ©tallique concerne une liaison particulière dans laquelle les ions positifs d'un mĂ©tal se disposent de sorte Ă  crĂ©er un rĂ©seau gĂ©ant, dans lequel circulent librement des Ă©lectrons.

Lias ou Liasique. - Ensemble de terrains du Jurassique inférieur et qui s'étagent entre 200 et 176 millions d'années. Le Lias succède au Keuper (Triassique supérieur) et précède le Dogger (Triassique moyen). Le Lias est caractérisé par des séquences de sédiments marins déposés principalement dans des environnements marins peu profonds, tels que des mers et des lagunes. Une mer recouvrait une grande partie de l'Europe, de l'Amérique du Nord et d'autres régions du monde.

Libéthénite. - Minéral appartenant au groupe des phosphates et principalement composé de cuivre (Cu), de phosphore (P), d'oxygène (O) et d'hydrogène (H). Formule chimique : Cu2PO4(OH). La libéthénite forme des cristaux prismatiques et est ordinairement de couleur vert émeraude à vert olive. C'est un minéral relativement rare, mais elle peut être associée à d'autres minéraux de cuivre dans les gisements de cuivre. Elle se forme généralement dans les zones d'altération hydrothermale des dépôts de cuivre. En raison de sa couleur et de sa rareté, la libéthénite est parfois recherchée comme minéral de collection par les amateurs de minéraux. Elle peut également être utilisée comme minerai de cuivre dans certaines circonstances, bien que son utilisation à cette fin soit généralement limitée.

Libration. - On donne ce nom au balancement apparent de la Lune vue depuis la Terre. On lui reconnait plusieurs composantes en latitude et en longitude.

Libre parcours moyen. - Grandeur statistique utilisée en physique pour décrire la distance moyenne parcourue par une particule avant d'interagir avec d'autres particules ou d'être déviée de sa trajectoire. Le libre parcours moyen dépend de la nature des particules et de la densité du milieu dans lequel elles se déplacent. Il est généralement représenté par la lettre grecque lambda (λ) et peut être exprimé en unités de longueur telles que les mètres (m) ou les centimètres (cm). Dans un milieu dilué, où la densité de particules est faible, le libre parcours moyen est relativement long. Les particules peuvent se déplacer sur de longues distances avant de rencontrer une autre particule ou d'interagir avec elle. Par contre, dans un milieu dense, où la densité de particules est élevée, le libre parcours moyen est plus court et les interactions entre particules se produisent plus fréquemment.

Ligand. - Molécule ou un ion qui se lie (généralement des liaisons covalentes ou ioniques) à un atome central ou à un ion métallique pour former un complexe de coordination. Les ligands interagissent avec l'atome central ou l'ion métallique en partageant des paires d'électrons, formant ainsi des liaisons chimiques. Les complexes de coordination résultants peuvent avoir des propriétés diverses, notamment des couleurs, des réactivités catalytiques, des propriétés magnétiques et bien d'autres, en fonction des ligands utilisés et de la nature de l'atome central ou de l'ion métallique. Voici quelques types de ligands courants :

• Les ligands monodentés se lient à l'atome central ou à l'ion métallique par un seul site de coordination. Exemples : l'eau (H2O), l'ammoniac (NH3) et le chlorure (Cl‒).

• Les ligands bidentés peuvent se lier à l'atome central en utilisant deux sites de coordination. Exemples : l'éthylènediamine et la glycine (un acide aminé).

• Les ligands polydentés, aussi appelés chélateurs ou chélatants, possèdent plusieurs atomes ou groupes fonctionnels pouvant se lier à l'atome central. Ils forment des complexes de coordination très stables. Exemples : l'EDTA (acideéthylènediaminetétraacétique) et la 1,2-diaminocyclohexane.

• Les ligands anioniques sont chargés négativement et possèdent au moins un site de coordination disponible pour se lier à l'atome central ou à l'ion métallique. Exemples : le chlorure (Cl‒), le sulfate (SO42‒), et le cyanure (CN‒).

• Les ligands neutres sont des ligands qui ne portent pas de charge électrique. Exemples : l'ammoniac (NH3) et le dioxyde de carbonne (CO2).

Ligne de partage des eaux. - Frontière naturelle qui sépare les bassins versants de différentes rivières, fleuves ou systèmes hydrographiques. C'est l'endroit où les eaux de pluie ou de fonte des neiges se séparent et suivent des directions différentes, soit vers des bassins versants différents, soit vers différentes rivières ou fleuves. Elle correspond généralement à une crête de montagne, une ligne de crête ou une série de sommets qui détermine la direction d'écoulement des eaux de pluie ou de fonte des neiges vers différentes rivières.

Lignite. - Le lignite est un charbon d'origine végétale qui ne contient que 55 à 75 % de carbone. Il est noir ou brun. Le jayet, bien connu en bijouterie, en est une variété.

Limbe. - Bord apparent d'un astre, notamment lorsqu'il est observé depuis un autre astre ou depuis l'espace. Le limbe est la zone où la surface de l'astre apparaît en transition avec l'espace environnant.

Limnique (du latin limnus = lac). - Terme qui se réfère à tout ce qui est lié aux lacs, à leur écologie et à leurs caractéristiques. La limnologie étudie les propriétés de l'eau, telles que la transparence, l'acidité, les niveaux d'oxygène dissous, les nutriments et les minéraux présents, ainsi que les processus de mélange de l'eau, la stratification thermique et d'autres caractéristiques physiques des lacs.

Limon. - Type de sol qui se situe entre le sable et l'argileen termes de taille des particules et de composition. Les particules de limon sont plus petites que celles du sable, mais plus grandes que celles de l'argile. Le limon est formĂ© par l'accumulation de particules de taille intermĂ©diaire provenant de divers processus gĂ©ologiques, tels que l'Ă©rosion, le transport par l'eau et le dĂ©pĂ´t sĂ©dimentaire. Il se trouve gĂ©nĂ©ralement dans les plaines alluviales, les vallĂ©es et les rĂ©gions proches des cours d'eau. Le limon a une texture lisse et douce au toucher. Il peut ĂŞtre facilement modelĂ© et retient relativement bien l'eau par rapport au sable, mais il n'est pas aussi collant ou plastique que l'argile. Le limon est souvent considĂ©rĂ© comme un sol fertile en raison de sa capacitĂ© Ă  retenir les nutriments nĂ©cessaires Ă  la croissance des plantes. Sa bonne rĂ©tention d'eau  peut aussi ĂŞtre bĂ©nĂ©fique dans les rĂ©gions oĂą l'irrigation est nĂ©cessaire.

Limonite. - Minéral composé principalement d'oxydes de fer hydratés, généralement de la goethite, de la lépidocrocite et/ou de la ferrihydrite. Chimiquement, elle est décrite comme une association complexe d'oxydes de fer hydratés avec souvent des traces de manganèse, de titane, de silicium et d'autres éléments. La composition chimique exacte peut varier en fonction des conditions géologiques et environnementales lors de sa formation. La limonite se présente généralement sous forme de masses terreuses, de croûtes ou de concrétions de couleur brun jaunâtre à brun rougeâtre. Elle peut aussi se présenter sous forme de roches altérées ou de remplissages de cavités dans les roches. La limonite se forme ordinairement par l'altération chimique et l'oxydation des minéraux de fer primaires tels que la pyrite et la sidérite, sous l'influence de l'eau et de l'oxygène. Elle est souvent associée à des gisements de minerai de fer et se trouve dans des environnements géologiques variés, tels que les dépôts alluviaux, les marais, les affleurements rocheux et les zones d'altération hydrothermale. Bien que la limonite ne soit pas exploitée commercialement pour la production de fer, elle est parfois utilisée comme minerai de fer secondaire lorsque les minéraux primaires sont épuisés ou lorsqu'elle est abondante. Elle est également utilisée dans l'industrie comme pigment dans les peintures, les colorants et les produits céramiques. De plus, en raison de sa texture et de sa couleur distinctives, elle est parfois recherchée par les collectionneurs de minéraux.

LinnaĂ©ite. - MinĂ©ral de sulfure de cobalt qui se compose principalement de cobalt et de soufre, avec la formule chimique Co3S4. Elle peut apparaĂ®tre sous forme de cristaux ou de masses botryoĂŻdales (arrondies et bulbeuses) de couleur gris acier Ă  noir. La linnaĂ©ite se forme gĂ©nĂ©ralement dans des environnements gĂ©ologiques oĂą le cobalt est prĂ©sent, comme dans les gisements hydrothermaux de haute tempĂ©rature ou les dĂ©pĂ´ts de minĂ©raux de sulfures. Elle  peut ĂŞtre associĂ©e Ă  d'autres minĂ©raux de sulfures tels que la pyrite, la chalcopyrite et la cobaltite. La linnaĂ©ite est principalement exploitĂ©e pour la rĂ©cupĂ©ration de cobalt. Elle peut Ă©galement avoir un intĂ©rĂŞt scientifique en tant que spĂ©cimen minĂ©ral pour les chercheurs et les collectionneurs, ainsi qu'en tant que matĂ©riau d'Ă©tude pour mieux comprendre les processus gĂ©ologiques de formation des minĂ©raux de sulfures.

Liquéfaction. - Processus par lequel une substance passe d'une phase de gaz à une phase de liquide en diminuant sa température ou en augmentant sa pression. La liquéfaction est un phénomène qui se produit lorsque la température d'une substance atteint ou dépasse son point de liquéfaction, également appelé point de condensation. À ce stade, les particules individuelles de la substance sont suffisamment proches et interagissent entre elles de manière à former des liaisons intermoléculaires plus fortes, ce qui entraîne la transition de l'état gazeux à l'état liquide.

Liquide. - L'état liquide est caractérisé par une grande mobilité des molécules qui est suffisante pour que les liquides prennent la forme des vases qui les contiennent; il se distingue en cela des corps solides dont la cohésion est assez considérable pour que les corps solides gardent indéfiniment leurs formes. Certains corps peuvent être considérés comme intermédiaires entre les solides et les liquides, parce que, abandonnés à eux-mêmes, ils se déforment lentement sous l'action de la pesanteur. L'état liquide se distingue de l'état gazeux en ce que le volume d'un liquide est à peu près indépendant de la pression qu'il supporte; sa compressibilité est de l'ordre de celle des corps solides, tandis qu'il en est tout autrement pour les gaz. Les liquides et les gaz ont cependant certaines propriétés générales communes, et l'on désigne quelquefois sous le nom de fluides les liquides et les gaz, lorsqu'on les étudie à ce point de vue. C'est ainsi que certains principes de l'hydrostatique, le principe d'Archimède en particulier, s'appliquent aussi bien aux gaz qu'aux liquides. L'action de la pesanteur sur les liquides est étudiée en hydrostatique et en hydrodynamique. Bien que la cohésion des liquides soit faible comparée à celle des solides, elle n'est pas nulle cependant, et les phénomènes de capillarité sont produits par des actions mutuelles des molécules liquides; on peut même par certains artifices soustraire les molécules liquides à l'action de la pesanteur et voir les états d'équilibre que prennent alors les liquides soumis aux seules actions moléculaires. Les phénomènes de frottement sont dus aussitôt à l'action mutuelle des molécules des liquides en mouvement. (A. Joannis).

Lithium (Li). - MĂ©tal alcalin qui existe dans le triphane, le lĂ©pidolithe, etc. C'est  le corps simple de numĂ©ro atomique 3; masse atomique : 6,94. Le lithium est un mĂ©tal blanc comme l'argent. C'est le plus lĂ©ger de tous les solides : sa densitĂ© est 0,59, son poids atomique 6,94 ; il fond Ă  186°C et bout Ă  une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  1400°C. Il se ternit Ă  l'air humide et dĂ©compose l'eau Ă  froid ; il attaque le verre et la porcelaine Ă  des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  celle de sa fusion. Le minerai le plus abondant est le lĂ©pidolithe, qui est un mica lithinifère renfermant jusqu'Ă  5% d'oxyde de lithium.

Lithosphère. - Partie solide et rigide de la Terre reposant sur l'asthĂ©nosphère ( =  couche partiellement fondue du manteau infĂ©rieur). La croĂ»te terrestre est la partie superficielle de la lithosphère; la partie du manteau supĂ©rieur en est la base. La lithosphère est d'une Ă©paisseur  variable qui peut atteindre jusqu'Ă  environ 100 kilomètres sous les continents et de 5 Ă  70 kilomètres sous les ocĂ©ans. Elle est constituĂ©e de plaques tectoniques qui flottent et se dĂ©placent Ă  la surface de l'asthĂ©nosphère. Ces plaques peuvent ĂŞtre composĂ©es de croĂ»te continentale, de croĂ»te ocĂ©anique ou des deux. La lithosphère continentale est gĂ©nĂ©ralement moins dense que la lithosphère ocĂ©anique en raison de sa composition chimique diffĂ©rente.

Livermorium (Lv). -  ÉlĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 116. Il s'agit d'un Ă©lĂ©ment super lourd synthĂ©tique qui a Ă©tĂ© produit pour la première fois en 2000 Ă  l'Institut unifiĂ© de recherche nuclĂ©aire (JINR) Ă  Dubna, en Russie, et Ă  l'Institut Lawrence Livermore en Californie, aux États-Unis. Il doit son nom au Laboratoire national de Lawrence Livermore, oĂą une partie des expĂ©riences sur sa synthèse ont Ă©tĂ© menĂ©es. Voici quelques propriĂ©tĂ©s supposĂ©es du livermorium : sa masse atomique  est estimĂ©e Ă  environ 293, mais elle peut varier en fonction des isotopes produits lors de sa synthèse; sa configuration Ă©lectronique est prĂ©vue pour ĂŞtre [Rn] 5f146d107s27p4, ce qui suggère qu'il est un Ă©lĂ©ment du bloc p du tableau pĂ©riodique; le livermorium est probablement un mĂ©tal et est supposĂ© rĂ©agir chimiquement avec d'autres Ă©lĂ©ments pour former des composĂ©s, mais ces rĂ©actions n'ont pas encore Ă©tĂ© observĂ©es expĂ©rimentalement. Il est probable qu'il ait des points de fusion et d'Ă©bullition relativement Ă©levĂ©s.

Lixiviation. - Processus géologique et chimique par lequel des substances solubles sont extraites d'un matériau solide (sol, roches ou minéraux) à travers le passage d'un liquide (généralement de l'eau) à travers ce matériau. Ce processus est souvent observé dans le contexte de l'altération des roches, de la formation des sols, de l'extraction minière et de la pollution environnementale.

• La lixiviation géologique se produit naturellement dans l'environnement lorsque les eaux souterraines ou les eaux de surface dissolvent des minéraux solides à mesure qu'elles circulent à travers les roches et les sols. Ce processus peut se produire dans les conditions naturelles de l'environnement, affectant la composition chimique des roches et des sols au fil du temps. La lixiviation géologique peut également être un processus important dans la formation de certains gisements minéraux, où les éléments solubles sont transportés et concentrés dans des dépôts minéraux.

• La lixiviation chimique est un processus industriel contrôlé dans lequel des solvants chimiques sont utilisés pour extraire des substances souhaitées d'un matériau solide. Ce processus est utilisé dans l'industrie minière pour extraire des métaux précieux tels que l'or, l'argent, le cuivre et l'uranium , ainsi que de nombreux autres éléments plus rares, à partir de minerais. Dans la lixiviation chimique, le minerai est généralement broyé et exposé à un solvant chimique qui dissout les métaux cibles du minerai. La solution résultante, contenant les métaux dissous, est ensuite séparée des résidus solides du minerai et traitée pour récupérer les métaux précieux.

Lobe de Roche. - Région de l'espace, à entourant une étoile appartenant à un système binaire et dans laquelle cette étoile a une action gravitationnelle prépondérante.

Loess. -  Limon fin, sans stratification ni fossile. Le loess est essentiellement un dĂ©pĂ´t de vallĂ©es et de flancs de coteaux. C'est en gĂ©nĂ©ral un limon argilo-sableux, souvent très fertile; en France, il constitue le limon des plateaux de la Picardie et de la Beauce. En Belgique, dans la vallĂ©e du Rhin, en Chine surtout, il atteint un très grand dĂ©veloppement. Son origine a Ă©tĂ© très discutĂ©e. Après l'avoir envisagĂ© tantĂ´t comme un limon de crue, tantĂ´t comme un dĂ©pĂ´t glaciaire, tantĂ´t comme un produit autochtone de dĂ©sagrĂ©gation superficielle des roches, on est gĂ©nĂ©ralement d'accord pour lui attribuer une origine Ă©olienne, avec altĂ©ration par l'action fluviatile. C'est une accumulation de poussières rĂ©sultant de la dĂ©sagrĂ©gation de roches diverses et transportĂ©es par le vent souvent Ă  de grandes distances, sur les terrains dĂ©sertiques des pĂ©riodes interglaciaires.

Loi*. - Rapport constant et invariable qui unit deux phénomènes. Ce rapport s'exprime ordinairement par une formulation mathématique ou une relation empirique qui décrit de manière générale un phénomène ou un comportement observé dans la nature. Les lois physiques sont des énoncés fondamentaux qui décrivent les relations entre les différentes quantités physiques et les principes qui gouvernent le fonctionnement de l'univers.

Longitude. - Angle que fait le méridien d'un lieu avec un méridien convenu. appelé premier méridien.

Longueur*. - Grandeur physique linéaire fondamentale permettant de définir la distance entre deux points de l'espace, en ligne droite ou le long d'une ligne courbe (par ex. le long d'une trajectoire). Dans le système SI elle est mesurée en mètres (m). Dimension : [L]. Dans certaines branches de la physique, on se réfère à la notion de longueur caractéristique pour décrire la taille ou l'échelle d'un objet ou d'un phénomène. Par exemple, la longueur de Compton est une longueur caractéristique associée à l'interaction entre les particules élémentaires.

Longueur d'onde. - Mesure de la distance entre deux points successifs de même amplitude dans une onde (par exemple, entre deux crêtes successives (points de plus grande amplitude) ou deux creux successifs (points de plus faible amplitude) d'une onde électromagnétique ou entre deux crêtes de pression maximale ou deux creux de pression minimale d'onde sonore). Elle est généralement représentée par la lettre grecque lambda (λ) et est mesurée en mètres (m) ou en multiples ou sous-multiples du mètre (nanomètres (nm), micromètres (μm), etc.). La longueur d'onde est inversement proportionnelle à la fréquence de l'onde. Plus la fréquence est élevée, plus la longueur d'onde est courte, et vice versa : longueur d'onde (λ) = vitesse de propagation de l'onde (v) / fréquence (f).

Lorentz (facteur de) = Contraction de Lorentz. -  Concept appartenant Ă  la thĂ©orie de la relativitĂ© restreinte. Il dĂ©crit la contraction apparente de la longueur d'un objet en mouvement rapide par rapport Ă  un observateur en repos par rapport Ă  l'objet. Le facteur de Lorentz () est dĂ©fini comme suit :

Facteur de Lorentz.

​où v est la vitesse de l'objet par rapport à l'observateur en repos; c est la vitesse de la lumière dans le vide (environ 3.108 m/s).

Lorsque v est petit par rapport à c (c'est-à-dire à des vitesses bien inférieures à la vitesse de la lumière), le facteur de Lorentz est proche de 1, ce qui signifie que les effets relativistes sont négligeables. Cependant, à des vitesses proches de c, le facteur de Lorentz devient significativement plus grand que 1, entraînant la contraction apparente de la longueur de l'objet dans la direction de son mouvement par rapport à l'observateur.

Loschmidt (nombre de) ( = densité du nombre de particules de Loschmidt). - Constante physique qui représente la densité d'un gaz idéal à une température et une pression standard. Le nombre de Loschmidt est symbolisé par la lettre "n0" et sa valeur approximative est d'environ 2,6867 x 1025 molécules par mètre cube (à une température de 0 °C et une pression de 1 atmosphère).

Loxodromie. - La loxodromie ou ligne loxodromique, est la ligne parcourue par un navire toujours dirigé sur le même rumb de vent, est une courbe à double courbure, tracée sur le sphéroïde terrestre; elle est, comme le reconnut Halley, la projection stéréographique de la spirale logarithmique. Wright, Stevin, Snellius étudièrent, après Nonius, les propriétés de la loxodromie.

Lumen (symbole : lm). - UnitĂ© de mesure utilisĂ©e pour quantifier le flux lumineux, c'est-Ă -dire la quantitĂ© totale de lumière visible Ă©mise par une source lumineuse.  Un lumen correspond Ă  l'intensitĂ© lumineuse d'une source qui Ă©met un flux de lumière de 1 candela (cd) dans toutes les directions. 

Lumière. - Rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique dont la longueur d'onde le rend visible par l'oeil humain. Cela correspond Ă  petite partie du spectre Ă©lectromagnĂ©tique, situĂ©e entre le domaine ultra-violet (plus courtes longueurs d'onde, moins de 400 nm environ) et le domaine infrarouge (plus longues longueurs d'onde, plus de 700 nm environ).  L'oeil humain permet de discerner les diffĂ©rentes longueurs d'onde (visibles) sous la forme de couleurs. Le tableau suivant donne une correspondance approximative entre quelques couleurs et leur plage de longueurs d'onde :
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Couleur
Longueurs d'onde (nm)
Violet
Bleu
Cyan
Vert
Jaune
Orange
Rouge
380-450
450-495
495-570
570-590
590-620
620-700
620-750

La lumière blanche, comme celle émise par le Soleil, est composée d'un mélange de différentes longueurs d'onde dans le domaine visible. La décomposition de la lumière blanche à travers un prisme ou un réseau de diffraction révèle le spectre continu de couleurs qui constitue la lumière visible.

Comme les autres ondes électromagnétiques, la lumière peut interagir avec la matière de différentes manières. Elle peut être réfléchie (rebondir sur une surface), réfractée (changer de direction en passant d'un milieu à un autre), absorbée (être convertie en énergie thermique) ou transmise (passer à travers un matériau sans être absorbée ni réfléchie).

Dans le vide, la lumière se propage à une vitesse constante de près de 299 792 458 km/s. Cette vitesse est la limite supérieure de la vitesse dans l'univers et est symbolisée par la lettre c.

En vertu de la dualité onde-corpuscule, la lumière peut aussi être envisagée comme un corpuscule, appelé photon.

Lumière cendrĂ©e. - Lumière rĂ©flĂ©chie par la surface du sol de la Lune quin'est pas Ă©clairĂ©e dirctement par le soleil.  Cette faible lumière  correspond Ă  la rĂ©flexion de la lumière en provenance de la partie de la Terre, qui est, elle,  Ă©clairĂ©e par le Soleil. C'est, si l'on veut le "clair de Terre" sur la Lune.

Lumière zodiacale. - Faible lumière observable à proximité de l"cliptique et qui correspond à la diffusion de la lumière solaire par de fines poussières interplanétaires dispersées le long du plan de l'écliptique (nuage zodiacal).

Luminance. -  DensitĂ© de surface angulaire et rectangulaire du flux lumineux incident, traversant ou Ă©mergeant d'une surface dans une direction donnĂ©e. Elle peut Ă©galement ĂŞtre dĂ©finie comme la densitĂ© surfacique de l'intensitĂ© lumineuse dans une direction donnĂ©e.

Luminescence. - Phénomène physique dans lequel une substance émet de la lumière après avoir absorbé de l'énergie. Contrairement à l'incandescence, où la lumière est produite par la chaleur, la luminescence est une émission de lumière sans émission significative de chaleur. La luminescence peut se produire dans aussi bien dans des solides, des liquides ou des gaz. Elle peut être provoquée par divers mécanismes, tels que l'excitation électronique, les réactions chimiques, les processus électriques ou le rayonnement électromagnétique. Parmi les types de luminescence, on peut nommer la phosphorescence, la fluorescence, l'électroluminescence, la triboluminescence ou encore la bioluminescence.

Luminosité. - Le terme de luminosité ou de flux lumineux correspond à celui de puissance, quand il est appliqué à un rayonnement électromagnétique. Il s'agit donc de la quantité d'énergie rayonnée - dans toutes les directions - sous forme de photons par une source (lumineuse...) par une unité de temps. La luminosité se mesure en watts ou en joules par seconde.

Luminosité d'un instrument - On parle de la luminosité d'un instrument optique (et plus spécialement astronomique) pour rendre compte de sa capacité, directement liée à la surface de son objectif, à collecter de la lumière. Un télescope de 2 m (= 2000 mm) de diamètre est ainsi 2000²/6² = 111 111 fois plus plus lumineux que l'oeil humain (dont le diamètre de la pupille est estimé à 6 mm).

Lunaison. - On appelle lunaison (ou mois synodique) l'intervalle entre deux nouvelles lunes (Phase). Elle dure 29 j 12 h 44 mn. Dans les calendrierslunaires utilisés en Islam, la première observation du croissant lunaire marque le début des mois, qui ont donc en théorie la durée d'une lunaison, mais en pratique une durée variable, en raison du mode de détermination.

Lunette*. - Instrument optique utilisé pour observer les objets célestes. Elle se compose essentiellement d'une lentille convergente à l'extrémité avant (l'objectif) et d'une lentille oculaire à l'extrémité arrière. Les lentilles sont maintenues à l'intérieur d'un tube optique, qui les protège aussi des lumières parasites. Ce tube est lui-même supporté par une monture, qui est un système mécanique permettant d'orienter la lunette dans une direction choisie.

Lutécium (Lu). - Corps simple de numéro atomique 71; masse atomique : 174,97. C'est un métal mou et ductile, gris argenté. C'est le dernier et le plus lourd élément du groupe des lanthanides.

Lyman (série de). - Série de raies spectrales dans le spectre d'émission ou d'absorption de l'hydrogène découverte par Theodore Lyman en 1906. Elle concerne les transitions d'électrons de niveaux énergétiques supérieurs vers le niveau d'énergie le plus bas (niveau 1). Les niveaux d'énergie dans la série de Lyman sont caractérisés par un nombre quantique principal (n) égal à 2, 3, 4, 5, ... jusqu'à l'infini, tandis que le niveau de départ est toujours n'importe quel nombre quantique principal supérieur à 1. Ces raies se trouvent dans la région ultraviolette du spectre. La raie la plus connue de cette série est la raie Lyman-α, qui correspond à la transition électronique de n = 2 à n = 1. Sa longueur d'onde est d'environ 121,6 nanomètres.

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