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La comète de Hale-Bopp dont le
passage en 1997 a défrayé la chronique restera comme la comète
la plus spectaculaire du XXe siècle,
n'ayant d'ailleurs eu d'égal à l'époque moderne que
celle de 1811. Elle avait été découverte dès
1995, et affectait déjà une importante activité alors
qu'elle se situait encore à 7 UA
de la Terre. A pareille distance, son activité
ne pouvait être attribuée à la sublimation de la glace
d'eau de son noyau, mais impliquait certainement celle de monoxyde de carbone
et supposait des mécanismes particulier démission du gaz
(peut-être une échauffement du matériau cométaire
immédiatement sous la surface, et qui aurait été dû
à un effet de serre provoqué par la pellicule de glace superficielle,
voire à une libération la libération de chaleur accompagnant
une transition de phase de la glace. Quoi qu'il en soit, la comète
possédait deux queues : une queue bleue, rectiligne, dirigée
dans la direction antisolaire, et dont la lumière était produite
par des molécules ionisées (monoxyde
de carbone, notamment, éjecté au rythme de 1000 kg/s, mais
aussi dioxyde de soufre), et une queue blanche et courbée, correspondant
à la simple illumination par le Soleil
des poussières expulsées de son noyau. |