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Les calendriers
Les calendriers européens
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On trouvera ci-dessous quelques indications sur les principaux calendriers qui ont été en usage en Europe depuis l'Antiquité. Le calendrier civil utilisé de nos jours dans le monde entier indépendamment de toute référence religieuse, est le calendrier grégorien, qui résulte d'une réforme, au XVIe siècle, du calendrier julien, lui-même issu d'une réforme du calendrier romain, à l'époque de Jules César. On trouvera dans des pages distinctes des informations plus complètes sur les calendriers grecs et romains et sur le calendrier républicain, utilisé quelques années à l'époque de la Révolution française.
Calendriers de l'Antiquité

Calendriers des Grecs. 
La plupart des peuples de la Grèce avaient des calendriers particuliers, mais celui des Athéniens (calendrier attique) est le seul sur lequel on possède des renseignements assez complets. Les Athéniens se servirent d'abord d'une année lunaire de 354 jours, divisée en 12 mois, les uns caves et les autres pleins, et ainsi nommés :

Premier, hécatombéon; deuxième, métagitnion; troisième, boédromion; quatrième, pyanepsion; cinquième, mémactérion; sixième, posidéon; septième, gamélion; huitième, anthestérion; neuvième, élaphébolion; dixième, munychion; onzième, thargélion: douzième, skirophorion. 
Le mois d'hécatombéon, ou premier mois de l'année attique, coïncidait à peu près avec notre mois de juillet. Plus tard, quand on se fut aperçu que l'année lunaire rétrogradait sur le retour périodique des saisons, on consulta l'oracle, qui ordonna de régler les mois sur la Lune et l'année sur le Soleil, ce qui voulait dire d'intercaler le nombre de jours nécessaire pour que la durée de l'année fût plus en rapport avec la révolution annuelle du Soleil. On adopta donc l'intercalation d'un  mois de  30 jours, mois qui fut appelé second posidéon, et pour la rendre aussi exacte que possible, on arrêta qu'elle aurait lieu trois fois en huit ans. 

En effet, huit années de 354 jours, avec trois mois intercalés de 30 jours, sont égales à huit années de 365 jours 1/4 ou 2922 jours. Par ce procédé, on ramena le premier jour, le premier mois et la première année de chaque olympiade vers la nouvelle lune qui suivait le solstice d'été. L'année interpolée se nommait triétéride, et la période de huit ans octaétéride. Il est à remarquer que l'année athénienne ne fut définitivement réglée de cette manière que 130 ans avant notre ère. Ce fut alors aussi que l'année commença régulièrement par hécatombéon : elle commençait précédemment par gamélion.

Calendrier macédonien. 
L'année macédonienne commençait à l'automne  et son premier mois correspondait partie à octobre, partie novembre. Elle se subdivisait en 12 mois d'origine lunaire, dont nous avons conservé les noms : 

Premier, dios; deuxième, apelléos; troisième, audinéos; quatrième, péritios; cinquième, dystros; sixième, xanthicos; septième, artémisios; huitième, doesios; neuvième, panémos; dixième, loos; onzième, gorpiéos; douzième, hyperbérétéos. 
Après les conquêtes d'Alexandre, les noms des mois macédoniens furent imposés à la Syrie et aux villes grecques de l'Asie, mais on ne sait pas au juste quel effet produisit la même influence sur la division du calendrier employé jusqu'alors par les localités. Les Ptolémées, en Egypte;, se servirent aussi du calendrier égyptien comme le prouve la célèbre inscription de Rosette, qui est datée du 18 méchyr égyptien concourrant avec le 4 xanthicos macédonien.

Calendrier romain.
Comme pour les peuples italiotes, l'année romaine était lunaire, de 304 jours; Numa, selon la légende, devait choisir une période de 355 jours, plus longue d'une unité que la véritable année lunaire et proposer encore des intercalations pour la mettre en rapport avec l'année solaire : les mois ordinaires étaient alors de 29 ou 31 jours. Puis, avec Jules César, l'année fut de 365 jours (calendrier julien) et le nom de juillet (julius) fut donné en son honneur à l'ancien Quintilis mensis; plus tard, Auguste devait substituer son nom à celui de sextilis, qui devint augustus (août). L'année commençait le 1er mars, jour des cadeaux, étrennes et visites, et possédait de nombreux jours fériés pendant lesquels les esclaves continuaient le commerce et les affaires.

Le mois était divisé en trois périodes à partir de trois fêtes : les calendes (calendi), les nones (nona) et les ides (idus); les dates étaient comptées en rétrogradant à partir de ces fêtes, de sorte que le jour des calendes servait à désigner les derniers jours du mois précédent : ainsi le quatrième avant les calendes de septembre figure le 29 août, et l'usage était d'user de l'expression ante diem quartum kalendas septembres au lieu de quarto die ante kalendas. Quant au jour des nones, il se trouvait 9 jours avant les ides, elles-mêmes vers le milieu du mois.

Calendriers médiévaux au modernes

Le calendrier romain réformé par Jules César (calendrier julien) continua à être en usage pendant tout le Moyen âge. Les chrétiens ne changèrent ni les noms des mois, ni leur division, ni les noms des jours, et les barbares adoptèrent plus tard, avec la religion, le calendrier des vaincus. L'emploi de l'ère chrétienne, dont l'usage se propagea dans l'ouest de l'Europe à partir du VIIe siècle, n'entraîna pas non plus la modification du calendrier; on se borna à changer le point de départ de l'année; les uns la firent commencer à la Noël, d'autres à l'Annoncialion, d'autres encore à diverses autres époques. Cependant, tandis que le calendrier romain avait pour base le cours du Soleil, la plupart des fêtes ecclésiastiques étaient au contraire déterminées par le cours de la Lune. C'était une tradition provenant de la religion juive et sanctionnée par les conciles. La célébration de la Pâque avait été fixée par le concile de Nicée (325) au dimanche qui suit la première pleine lune postérieure à l'équinoxe du printemps (fixé alors au 21 mars); et toutes les autres fêtes mobiles se réglaient sur la date de Pâque. Pour dresser le calendrier liturgique il fallait donc trouver une concordance entre l'année solaire et l'année lunaire; ce fut à quoi s'appliquèrent les computistes du Moyen âge. 

Concurremment avec l'usage de diviser le mois à la Romaine en kalendes, nones et ides, on vit apparaître, dès l'époque barbare, l'habitude de compter les jours du mois à partir du premier jour du mois, comme nous le faisons aujourd'hui. Plus tard, et particulièrement dans les pays du Midi, on divisa le mois en deux quinzaines, et l'on indiquait les quantièmes du mois entrant (intrante mense) du 1er au 15 et du mois finissant (excunte mense) à partir du 15. L'usage romain persista longtemps néanmoins dans les calendriers dressés par les savants, mais dans l'usage habituel prévalut de plus en plus l'emploi d'un calendrier liturgique où l'on remplaçait les anciennes dénominations païennes des mois et des quantièmes par les dates déterminées par les fêtes ecclésiastiques, l'êtes des saints ou autres. Les noms mêmes des jours furent délaissés et l'on compta par féries. La première férie correspondait au dimanche, la deuxième au lundi et ainsi de suite jusqu'au samedi qui était la septième férie. Pour déterminer une date, on disait par exemple la cinquième férie après l'Epiphanie, ce qui équivalait à dire : le jeudi après le 6 janvier. C'est ainsi que sont datées la plupart des chartes du Moyen âge. Pour ramener ces dates à notre manière de déterminer le temps, il faut nécessairement se familiariser avec l'histoire de l'année liturgique.

Les fêtes, et particulièrement les fêtes des saints, ont été la base du calendrier populaire et ont servi de moyen mnémotechnique pour régler une foule de devoirs et d'intérêts et surtout pour diriger l'économie agricole. Une foule d'expressions ou de proverbes en témoignent encore. Sans prétendre les énumérer, nous rappellerons : les Saints de glace (SS. Mamert, Pancrace et Gervais, 11, 12 et 13 mai) qui indiquent l'abaissement de température qui, paraît-il, se produit habituellement (dans certaines régions) vers cette époque; l'influence attribuée à saint Médard (7 juin), à saint Gervais (19 juin) et à quelques autres sur les pluies du solstice, l'été de Saint-Martin (11 novembre), etc. Quant aux proverbes en voici quelques-uns des plus populaires : 

A la Saint-Thomas (21 décembre) les jours au plus bas; à la Saint-Georges (23 avril) sème ton orge; à Saint-Barnabé (11 juin) la faux au pré; à la Madeleine (22 juillet) la noix est pleine; à la Saint-Laurent (10 août) on fouille dedans, etc.
Aujourd'hui on a quelque peine à se figurer quelle était au Moyen âge l'incertitude de la chronologie et la difficulté de dater. Les clercs avaient des calendriers en tête des bréviaires et des missels, ils donnaient aux fidèles l'indication du temps ou du moins les éléments nécessaires pour l'acquérir par une pancarte suspendue au cierge pascal. Mais cela même était insuffisant et pouvait induire en erreur. On cherchait à y remédier par des espèces de calendriers populaires, par des tables de recettes, par des procédés mnémoniques plus bizarres les uns que les autres, qui devaient servir à calculer le temps; c'était souvent des espèces de poèmes; par exemple la Table aux bergiers, chanson commençant par les mots : Aimez-moi, bergeronnette, dont on devait appliquer les syllabes sur un cadre formé des dates de la Lune et des lettres dominicales. On trouve dans quelques collections des calendriers populaires grossièrement sculptés sur des bâtons, ou formés de planchettes gravées par des paysans; ils indiquent d'ordinaire pour chaque mois la proportion du jour et de la nuit, les jours de la semaine, les quantièmes, les fêtes chômées de l'année et celles des principaux saints désignés par de grossiers symboles. La plupart de ces petits monuments proviennent des pays scandinaves et les indications y sont tracées en caractères runiques; malgré leur caractère archaïque, ils ne paraissent pas remonter à une époque très reculée. Nous donnons ci-dessous la reproduction de deux pages de l'un des plus curieux et des plus anciens de ces calendriers populaires portatifs. Il remonte au XIVe siècle et est composé de tablettes de bois assemblées en volume. Il donne, avec le cadran de la lettre dominicale et du nombre d'or, l'indication des jours de l'année, la représentation des principaux saints, et beaucoup d'autres renseignements. Ce très curieux objet a été acquis en 1882 par le département des manuscrits de la Bibliothèque nationale.
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Calendrier scandinave.
Calendrier scandinave du XIVe siècle.

Calendrier grégorien.
Dès le Moyen âge un grand nombre de computistes proclamèrent la nécessité d'une réforme du calendrier en usage (calendrier julien) et indiquèrent des moyens pour y parvenir. On a dit également comment la réforme aboutit en 1582 sous le pontificat du pape Grégoire XIII et comment le calendrier grégorien a prévalu peu à peu dans tous les pays de l'occident de l'Europe.

L'année grégorienne, ainsi nommée en l'honneur du pape Grégoire XIII qui réforma l'année julienne, est là plus employée aujourd'hui en raison de son exactitude. L'heureuse correction de Jules César supposait l'année de 365 j. 1/4 ou 365, 25 j, tandis qu'elle est de 365, 2422 j. L'année julienne était donc trop longue de 365,25 - 365, 2422 = 0, 0078 j, ce qui donne en 400 ans 3,12 j, en nombre rond 3 jours. Pour donner à l'année sa vraie valeur, Grégoire XIII, aidé du savant calabrais Lilio, ordonna que toutes les années de siècles non divisibles par 4 ne seraient pas bissextiles. De plus, comme on avait déjà compté 40 jours de trop, le pape Grégoire XIII décréta que le lendemain du 4 octobre 1582 s'appellerait le 15 octobre. Cette réforme, dite grégorienne, fut acceptée sans discussion par les pays catholiques. Les pays protestants d'Allemagne s'y rallièrent en 1600, l'Angleterre en 1752. L'adoption de cette mesure par la Pologne, en 1586, suscita une émeute à Riga.

Les Russes, les Grecs et les chrétiens d'Orient ont conservé le calendrier julien ou le vieux style et leurs dates sont en retard de 12 jours sur les dates du calendrier grégorien (aux dix jours  existant en 1582 se sont ajoutés deux jours pour les années 1700 et 1800 qu'ils ont comptées bissextiles), de telle sorte que le 25 janvier grégorien correspond au 13 janvier julien, ce que l'on écrit ainsi 13/25 janvier.

Calendrier ecclésiastique.
Tertullien (De corona militis) parle déjà des fastes de l'Eglise, expression qui implique l'idée d'une répartition officielle de l'année, adaptée au culte des chrétiens. Mais cette répartition ne paraît avoir déterminé que plus tard la formation d'un calendrier général propre aux églises. Cette formation commença de deux manières :

1° par des listes (feralia) comprenant seulement les jours fériés, avec ou sans indication de la date du mois; 

2° par des remaniements des calendriers en usage dans chaque pays.

Suivant ce dernier procédé a été composé un document du temps de Constance Il, faisant partie d'une collection de pièces chronographiques écrite par le calligraphe Furius Dionysius Philocalus, désignée communément sous le nom de Chronographe de 354. Ce document parait être un calendrier officiel de l'empire romain, tel qu'il était après que le paganisme eut cessé d'être la religion de l'Etat et avant que le christianisme l'eut remplacé à ce titre. Il contient les notes astronomiques et astrologiques du calendrier romain; les jours attribués au culte des dieux y figurent encore, mais seulement comme jours fériés et sans caractère religieux; les jeux ont gardé leur place et, à côté de la semaine romaine de huit jours, des lettres dominicales indiquent la semaine chrétienne de sept jours; aucun des jours saints des chrétiens n'y est spécifié. Le Laterculus, composé par Ptolomeus Silvius, dédié à Eucher, évêque de Lyon, et daté de 448 (édité par les Bollandistes, Acta sanctorum, 7 janvier) est pareillement un calendrier romain adapté aux usages des chrétiens. A part quelques vestiges des anciennes fêtes, tout ce qui pouvait rappeler la religion païenne y est effacé. On y trouve, avec les natales des empereurs, les anniversaires de saint Laurent, saint Hippolyte, saint Etienne et saint Tite; la déposition de saint Pierre et saint Paul (22 février), la passion de Jésus-Christ (25 mars), sa résurrection (27 mars) et le Natalis Domini corporalis (25 décembre). - Le plus ancien spécimen d'un calendrier exclusivement chrétien est un fragment d'un calendrier gothique qu'on suppose avoir été composé en Thrace, au IVe siècle. Ce fragment, qui a été publié par A. Mai (Scriptorum veterum nova collectio), donne seulement trente-huit jours, du 23 octobre au 30 novembre; il assigne la fête de sept saints, deux du Nouveau Testament, trois de l'église universelle, deux saints locaux (Goths).

Le plus ancien calendrier abrégé est celui qui a été publié par le P. Boucher (Doctrina temporum; Anvers, 1634). C'est un feriale de l'église de Rome, datant du milieu du IVe siècle; il comprend la liste de douze papes, de Lucius à Julius, prédécesseur de Libère (liste inexacte) et l'indication des noms et des jours de vingt-deux martyrs, tous romains. La fête de la Nativité est placée au 25 décembre, celle de la Cathedra Petri au 22 février. - Un calendrier de l'église de Carthage, découvert par Mabillon, a été inséré dans les Acta primorum martyrum sincera et selecta (Paris, 1689, in-4) par Ruinart, qui le rapporte au Ve siècle; il commence par ces mots : Hic continentur dies natalitiorum martyrum et depositiones episcoporum quos ecclesiae Carthaginis anniversarie celebrant. - Comme chaque église avait ses évêques et ses martyrs propres, elle avait besoin d'un calendrier spécial. Il appartenait à l'évêque de veiller à ce qu'il fût convenablement dressé. C'est pourquoi Cyprien exhorte son clergé à lui faire connaître les jours où les martyrs sont morts : ut celebrentur à nobis oblationes et sacriftcia ob commemorationem eorum. Sozomène(Hist. ecclés.) dit que chaque église, si petite qu'elle fût, avait son calendrier et ses fêtes propres. Cela explique pourquoi ces calendriers locaux mentionnent si peu de martyrs; mais la brièveté de leurs listes et les conditions dans lesquelles elles étaient formées donnent aux renseignements qu'elles contiennent une valeur beaucoup plus grande qu'à ceux qui sont compilés dans les collections d'actes de martyrs. 

Calendrier de l'ordre du Temple.
Les templiers avaient adopté un calendrier lunaire analogue au Calendrier des Juifs, et faisaient remonter l'ère à la fondation de leur ordre. Leur année lunaire commençait à la lune de Pâques et se composait de 12 mois dans les années ordinaires et de 13 avec le mois intercalaire. C'étaient nisan, tab,sivan, tammus, aab, elul, tischri, marschevan, cisleu, tebeth, schebet, andar et veadar, mois intercalaire. Lorsqu'on prétendit faire revivre l'ordre du Temple, en 1810,  le procès-verbal de l'assemblée qui se tint à cette occasion, le 18 mai, fut daté de cette manière.

Calendrier des peuples scandinaves. 
Le temps des anciens peuples du Nord était très exactement réglé sur les phases de la Lune, dont on observait le mouvement avec soin; la nouvelle lune était célébrée par des fêtes et sacrifices. Chaque jour de la semaine était placé sous les auspices d'une divinité à l'adoration de laquelle se pliaient les us et coutumes correspondants; une des principales fêtes était celle du dieu Odin.

Calendrier républicain.
Le 22 septembre de l'année 1792, jour de la proclamation de la République, le Soleil arrivait à l'équinoxe vrai d'automne, et c'est beaucoup moins pour corriger les défauts du calendrier grégorien, que pour marquer davantage l'ère nouvelle dans laquelle allait entrer la France, que Romme se fit le principal instigateur d'une réforme dans le calendrier, réforme adoptée par la Convention le 5 octobre 1793. L'année républicaine commence à minuit, avec le jour civil où tombe l'équinoxe vrai d'automne pour Paris; employé pendant treize ans, jusqu'au 1er janvier 1806, ce calendrier comporte 12 mois de 30 jours nommés vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor et 5 ou 6 jours épagomènes ou surajoutés, nommés aussi sans-culotides. Chaque mois a trois décades où les dix jours sont nommés primidi, duedi, tridi, quartidi, quintidi, septidi, septidi, octidi, nonidi, décadi; tous ces noms sont dus au poète Fabre d'Eglantine.

Le principal inconvénient de ce calendrier est d'exiger un calcul astronomique précis pour fixer le commencement de l'année; au reste, Napoléon était décidé à sacrifier ce calendrier national à la cour de Rome : quelques modifications préparèrent l'opinion, et la commission du Sénat (rapporteur Laplace) fit ratifier sans discussion le projet du gouvernement impérial de reprendre le calendrier grégorien (22 fructidor an XIII - 9 septembre 1805), qui fut officiellement rétabli le 1er janvier 1806. (E.-H. Vollet.).

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