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La découverte de la matière : la chimie médiévale
L'alchimie dans le Monde arabo-musulman
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L'art sacré, cette première alchimie née à Alexandrie vers le IIIe siècle de notre ère ne faisait plus que survivre lorsque les Arabes conquirent l'Egypte entre 638 et 640. Ce fut l'occasion d'une renaissance pour cette vieille tradition mélangeant mysticisme et chimie pratique, qui repparut sous le nom que nous lui conservons d'alchimie. Le premier alchimiste arabe important fut Geber. Son oeuvre remarquable à bien des égards, comme on va pouvoir en juger, a ouvert la voie à d'autres grands savants. Les principaux médecins arabes, Rhazès (Xe siècle), Avicenne (XIe siècle) et Artéphius furent aussi des alchimistes. Avicenne en particulier, à en juger par ses traités traduits en latin, ainsi que par les citations de Vincent de Beauvais, fera suite aux alchimistes grecs, plus étroitement peut-être que Geber, auteur moins instruit qu'Avicenne. Ce dernier reproduit un certain nombre des idées et des axiomes des maîtres grecs, sous forme textuelle. 

D'autres médecins doivent encore être cités : Abul-Cassis (XIIe siècle), Al-Kindi mort au IXe siècle, Morien, Içhalid, ainsi que divers philosophes arabes, tels que Alphidius, Zadith, Rachaï dib, Sophar, Bubacar, qui inclinaient, par leurs doctrines, de plus en plus vers les théories de l'alchimie. Alchid Bechir a parlé le premier du phosphore sous le nom d'escarbouche (carbunculus) et de bonne Lune (bona Luna). Il l'obtenait par la distillation des urines avec de l'argile, de la chaux et du charbon. Ce procédé est à peu près le même que celui qu'employa, au XVIIe siècle, Brandt, le chimiste auquel on attribue généralement la découverte du phosphore.

Géber.
Geber (Al-Djaber) vivait à la fin du VIIIe siècle. On lui a attribué plus de cinq cents ouvrages; mais ils appartiennent pour la plupart à des époques postérieures. Le principal, et celui qui semble le plus authentique est celui qui a été connu en Occident sous le titre de Summa perfectionis magisterii in sua natura. C'est un ouvrage composé avec méthode, postérieur par là même aux travaux confus des alchimistes grecs qu'il coordonne. La naïveté de certains passages montre d'ailleurs un homme sincère et convaincu de la vérité de son art. Il débute par l'exposé des obstacles qui empêchent l'art de réussir, obstacles qui viennent du corps et de l'esprit. Ceci rappelle la page du Pseudo-Démocrite sur les vertus de l'initié. Puis vient la réfutation en forme et par arguments logiques des ignorants et sophistes qui nient la vérité de l'art. Ce doute ne se rencontre guère formulé dans les alchimistes grecs : il accuse une époque postérieure et une réflexion plus approfondie. Geber le réfute longuement. 

Cependant, il n'est pas d'une crédulité absolue, car il nie l'influence de la position des astres sur la production des métaux, contrairement aux opinions régnantes du temps de Zosime et de Proclus. La matière de l'art réside, d'après Geber, dans l'étude des substances, telles que le soufre, l'argent, la tutie, la magnésie, la marcassite, le sel ammoniac, etc.; énumération qui rappelle les catalogues du Pseudo-Démocrite. Le rôle des esprits volatils nous reporte aux eaux divines de Zosime, première ébauche de la préparation de nos liqueurs acides et actives. Puis vient une description scientifique des métaux, analogue à celle des traités modernes. Mais il s'y joint l'indication des méthodes propres à les fabriquer de toutes pièces. Geber, en effet, regarde les métaux comme formés de soufre, de mercure et d'arsenic; théorie qui vient des alchimistes grecs et qui s'est perpétuée au Moyen âge. Ce sont là, d'ailleurs, des matières quintessenciées, plus subtiles que les substances vulgaires qui portent le même nom. Celui qui parviendra à les isoler pourra fabriquer et transformer à volonté les métaux. C'est en soumettant les métaux à des oxydations et calcinations prolongées, puis en les réduisant à état de corps métalliques, et en répétant ces opérations, que l'on peut les dépouiller de leurs propriétés : par exemple on ôte ainsi à l'étain son cri, sa fusibilité, sa mollesse, qui le distinguent de l'argent; on l'endurcit et on le rend plus fixe. 

Tout ceci concorde avec les pratiques des papyrus et des manuscrits et fait suite, pour ainsi dire, aux théories de Stéphanus. Ces études furent continuées avec ardeur par les Arabes de Mésopotamie (Irak) et d'Espagne, qui les enrichirent d'un grand nombre de découvertes pratiques, mais sans sortir des cadres des théories grecques. La distillation, déjà d'un emploi courant chez leurs prédécesseurs, fut perfectionnée par les Arabes, qui donnèrent à l'alambic et à ses diverses parties des dispositions nouvelles. Ils précisèrent la préparation des acides, celle de l'eau forte, de l'eau régale, de l'huile de vitriol, et de l'esprit de vin ; ils préparèrent la pierre infernale (azotate d'argent) et le sublimé corrosif (bichlorure de mercure). Vers la même époque, la connaissance du salpêtre, en tant que corps distinct des autres sels efflorescents, se dégagea complètement : les Byzantins le connurent avant les Arabes, et en firent la base du feu grégeois.

Lorsqu'il parle de cet art, Geber bannit de son langage cette emphase mystique qui rend inintelligibles la plupart des ouvrages d'alchimie. Voici, par exemple , comment il s'exprime en parlant de l'or :

« Nous disons donc que l'or est un corps métallique, d'un jaune citrin, très pesant, brillant, extensible sous le marteau, inaltérable et à l'épreuve du grillage et de la calcination avec le charbon (examinationem cineritii et cementi tolerans). Le mercure l'altère. Lorsqu'on fait fondre du plomb avec de l'or, le plomb est brûlé et il disparate. L'or reste intact, etc. »
Ne croiriez-vous pas entendre un professeur de chimie de nos jours, parlant du haut de sa chaire? L'observation alliée avec le raisonnement, telle était la méthode de Geber. Il émet à cet égard les plus sages préceptes.
« Une patience et une sagacité extrêmes sont, dit-il, également nécessaires. Quand nous avons commencé une expérience difficile, et dont le résultat ne répond pas d'abord à notre attente, il faut avoir le courage d'aller jusqu'au bout, et ne jamais s'arrêter à demi-chemin; car une oeuvre tronquée, loin d'être utile, nuit plutôt au progrès de la science. » 
Ailleurs, il écrit :
« Pour arriver, dit-il, à la connaissance de notre art, il faut auparavant scruter les secrets de la nature. L'art ne peut pas imiter la nature en toutes choses; mais il peut l'imiter autant qu'il lui est permis (imitatur eam sicut debite potest). »
Il nous avertit aussi de nous défier de l'imagination; et à ce sujet il rappelle la doctrine, qui commençait alors à se répandre, de la transmutation des métaux. 
« Il nous est, ajoute-t-il, aussi impossible de transformer les métaux les uns dans les autres, qu'il nous est impossible de changer un boeuf en une chèvre. Car si la nature doit, comme on le prétend, employer des milliers d'années pour faire des métaux, pouvons-nous prétendre à en faire autant, nous qui vivons rarement au delà de cent ans? La température élevée que nous faisons agir sur les corps peut, il est vrai, produire quelquefois, dans un court intervalle, ce que la nature met des années à engendrer; mais ce n'est encore là qu'un bien faible avantage. »
Les gaz.
L'intervention des gaz, appelés esprits, dans les actions chimiques fut longtemps l'une des questions les plus obscures et les plus controversées. Geber en signala les principales conditions.
« Il y a, dit Geber, des gens qui font des opérations pour fixer les esprits (spiritus) sur les métaux; mais comme ils ne savent pas bien disposer leurs expériences, ces esprits leur échappent pendant l'action du feu [...]. Si vous voulez, ô fils de la doctrine, faire éprouver aux corps des changements divers, ce n'est qu'à l'aide des gaz que vous y parviendrez. Lorsque les gaz se fixent sur les corps, ils perdent leur forme et leur nature; ils ne sont plus ce qu'ils étaient. Lorsqu'on veut en effectuer la séparation, voici ce qui arrive : ou les gaz s'échapperont seuls, et les corps où ils étaient fixés restent; ou les gaz et les corps s'en vont tous les deux à la fois. »
La coupellation.
La coupellation, qui consiste à séparer de leurs alliages l'or et l'argent, cette opération si importante, vaguement indiquée par Pline, Strabon et Diodore de Sicile, a été clairement décrite par Geber sous le nom traduit d'examen cineritii.
« L'argent et l'or supportent seuls, dit-il, l'épreuve du cineritium. Le plomb y résiste le moins : il se sépare et s'en va promptement. Voici comment on y procède. Que l'on prenne des cendres tamisées ou de la chaux ou de la poudre faite avec des os brûlés, ou un mélange de tout cela. Qu'on humecte cette poudre avec de l'eau, qu'on la pétrisse et la façonne ensuite avec la main de manière à la réduire en une couche compacte. Au milieu de cette couche, on fera une fossette arrondie, au fond de laquelle on répandra une certaine quantité de verre pilé. Enfin, on fera dessécher le tout. Après quoi, on placera dans la fossette ou coupelle (fovea) le corps (alliage) que l'on veut soumettre à l'épreuve, et on allumera au-dessous un bon feu de charbon. On souillera sur le corps jusqu'à ce qu'il entre en fusion. Le corps étant fondu, on y projettera du plomb par parcelles, et on donnera un bon coup de feu; et lorsqu'on verra le corps se mouvoir vivement, c'est un signe qu'il n'est pas pur. Attendez alors que tout le plomb ait disparu. Si, après la disparition du plomb, ce mouvement n'a pas cessé, ce sera un indice que le corps n'est pas encore purifié. Il faudra alors de nouveau y projeter du plomb, et souffler à la surface jusqu'à ce que tout le plomb soit séparé. On continuera ainsi à projeter du plomb et à souffler jusqu'à ce que la masse demeure tranquille, et qu'elle se montre pure et resplendissante à sa surface. Dès que cela a lieu, on éteindra le feu; car l'oeuvre est alors parfaitement terminée. »
Continuons à signaler d'autres faits, décrits pour la première fois ou découverts par Geber.

Eau-forte (acide nitrique) et eau régale.
Geber connaissait parfaitement la préparation de l'eau forte et de l'eau régale, dissolvants, sans lesquels la chimie serait impossible. L'acide nitrique, il l'obtenait par la distillation du sulfate de cuivre (vitriol de Chypre) et de l'alun avec le nitre (nitrate de potasse). Pour avoir l'eau régale, il ajoutait du sel ammoniac à l'eau-forte.

Pierre infernale (nitrate d'argent).
Voici le mode de préparation indiqué par Geber

« Dissolvez d'abord l'argent dans l'eau-forte; faites ensuite bouillir la liqueur dans un matras à long col, non bouché, de manière à en chasser le tiers; enfin laissez refroidir le tout : vous verrez se produire de petites pierres (lapilli), fusibles, transparentes. » 
Ces lapilli étaient des cristaux.

Sublimé corrosif (perchlorure de mercure). 
Ce produit s'obtenait par la sublimation d'un mélange de sulfate de fer, d'alun, de sel marin et de nitre. 

« Recueillez, dit l'auteur, le produit dense et blanc, qui s'attache à la partie supérieure du vase [...]. Si le produit de la première sublimation est sale ou noirâtre, il faudra le soumettre à une nouvelle sublimation. »
Distillation.
Geber admettait deux espèces de distillation l'une qui s'opère a l'aide du feu, l'autre sans feu. La première espèce se subdivisait : 
1° en distillation per ascensum; c'était la volatilisation les vapeurs venaient se condenser dans l'alambic; 

2° en distillation per descensum, où les liquides se séparaient des matières solides en passant, par voie d'écoulement, dans la partie inférieure du vaisseau. Quant à la distillation proprement dite, elle consistait à séparer les liquides par le filtre; c'était une simple filtration.

Coagulation.
Par le mot de coagulation on désignait l'évaporation ayant pour résultat la cristallisation des sels métalliques, particulièrement de l'acétate de plomb. On appelait encore ainsi la transformation du mercure en une poudre rouge (oxyde de mercure), au moyen d'une température élevée. 
« Cette expérience se fait, dit Geber, dans un vase de verre à long col, dont l'orifice reste ouvert pendant tout le temps qu'on chauffe, afin que toute l'humidité puisse s'en échapper. »
A la place de cette humidité, on imagina plus tard le phlogistique. L'erreur dura jusqu'à l'époque où Lavoisier démontra que si, dans l'expérience de la transformation du mercure en oxyde rouge, l'orifice du vase doit rester ouvert, c'est non pas pour qu'il puisse en sortir quelque chose, mais pour qu'il puisse, au contraire, y entrer quelque chose.

La composition des métaux.
Bien que Geber eût proclamé la nécessité de n'avancer que ce qui est expérimentalement certain - proclamation de la méthode expérimentale, - il croyait à la composition des métaux. Les éléments qui devaient y entrer étaient le mercure, le soufre et l'arsenic. Cette théorie n'avait certainement pas pour elle l'expérience, mais elle dominait alors tellement les esprits, qu'il était difficile, même à Geber, de s'y soustraire. Il disait, il est vrai, qu'il ne fallait pas entendre par éléments des métaux le soufre, le mercure et l'arsenic ordinaires. Mais ce seraient alors des éléments doublement hypothétiques. Ce qu'il y a de curieux, c'est qu'en aucun temps, pas même aujourd'hui, on n'a complètement renoncé à l'opinion qui considère les métaux comme des corps composés d'un petit nombre d'éléments.

Enfin Geber n'était pas éloigné d'admettre que les substances, qui ont la propriété de purifier les métaux vils et de les transformer en métaux nobles (or et argent), peuvent servir aussi de médicaments universels, de panacées propres à guérir toutes les maladies et à conserver même la jeunesse. Voilà comment, en dépit de sa profession de foi , cet expérimentateur ouvrit la porte à toutes les spéculations de l'alchimie. 

Rhazès.
Ce grand médecin essaya de suivre, au IXe siècle, les traces de Geber. II a parlé le premier d'une huile obtenue par la distillation de l'atrament (sulfate de fer). Cette huile (oleum) ne pouvait être que l'huile de vitriol (acide sulfurique). Le résidu de l'opération était le crocus ferri (peroxyde de fer).

Rhazès a indiqué aussi « un procédé très simple pour faire de l'eau-de-vie ». Ce procédé consistait à prendre une quantité suffisante de quelque chose d'occulte.

« Broie-le, ajoute-t-il, de manière à en faire une sorte de pâte, et laisse-le ensuite fermenter pendant nuit et jour; enfin, mets le tout dans un vase et distille-le. » 
Ce quelque chose d'occulte, que l'auteur s'obstinait à ne pas nommer, était, selon toute apparence, des grains de blé, qui sont, en effet, destinés à être enfermés, cachés au sein de la terre. Quoi qu'il en soit, l'occultum de Rhazès ne pouvait être qu'une substance amylacée ou sucrée, susceptible d'éprouver la fermentation alcoolique. Le même auteur donne aussi le moyen de rendre l'eau-de-vie plus forte en la distillant sur des cendres ou sur de la chaux vive.

Avicenne.
Le prince des médecins arabes, Avicenne, s'occupait lui aussi d'alchimie. Il s'imaginait être parvenu, non seulement à transmuter les métaux, mais à créer des êtres organisés.

« Un homme, dit-il, peut faire avec de l'orge un être vivant; car, si l'on prend du fumier de cheval, qui n'est autre chose que de l'orge (quod non est aliud quam hordeum), et qu'on le mette dans un endroit chaud et convenable (in loco calido apto), il en naîtra des animalcules, de la même manière que les poux naissent de l'humeur putréfiée de l'homme (ex humorum hominia putredine oriuntur). » 
Personne ne croit plus depuis Pasteur  à la génération spontanée. Avicenne  a laissé un écrit dont la traduction latine est intitulée : De conglutinatione lapidum, qui intéresse moins la chimie que la géologie et la minéralogie. L'auteur divise les minéraux en quatre classes : 
1° minéraux infusibles; 

2° minéraux fusibles; 

3° minéraux sulfurés; 

4° sels. 

Les métaux sont, suivant lui, composés d'un principe humide et d'un principe terreux. Le principal caractère du mercure consiste à être solidifié par la vapeur de soufre. Dans le même traité de La conglutination des pierres Avicenne parle des eaux incrustantes (chargées de bicarbonate de chaux) et des aérolithes
« Il est tombé, raconte-t-il, près de Lurgea, une masse de fer du poids de cent marcs, dont une partie fut envoyée au roi de Torate, qui voulut en faire fabriquer des épées. mais ce fer était, trop cassant, et se trouvait impropre à cet usage. » 
Khalid.
Deux écrits attribués à Khalid, calife 'omeyyade d'Egypte, le Livre des secrets d'alchimie et le Livre des trois paroles, se trouvent imprimés dans le Théâtre chimique et la Bibliothèque de Manget. L'alchimie s'y associe à l'astrologie.
« Dans toute opération, il importe, dit l'auteur, d'observer les mouvements de la lune et du soleil ; il faut connaîltre l'époque où le soleil entre dans le signe du Bélier, dans le signe du Lion ou dans celui du Sagittaire; car c'est d'après ces signes que s'accomplit le grand oeuvre. » 
Le grand oeuvre se composait de quatre opérations ou magistères, qui étaient la solution, la solidification, l'albification et la raréfaction.

Artéphius.
On a, sous le nom latinisé d'Artéphius, La clef de Sagesse et un Livre secret sur la pierre philosophale. L'auteur se vantait de pouvoir prolonger la vie au delà de mille ans à l'aide « d'une merveilleuse quintessence. »  Mais il n'en donna pas la recette. Il croyait à la végétation  des minéraux, en l'assimilant à celle des végétaux :

« Toute plante est, dit-il, composée d'eau et de terre; et pourtant il est impossible d'engendrer une plante avec de l'eau et de la terre. Le soleil vivifie le sol ; quelques-uns de ses rayons pénètrent plus profondément que d'autres au sein de la terre, ils s'y condensent et forment ainsi un métal brillant, jaune, l'or, consacré à l'astre du jour. Par l'action du soleil, les principes des métaux, les molécules de soufre et celles de mercure se rassemblent, et, suivant que les unes ou les autres l'emportent en quantité, elles engendrent l'argent, le plomb, le cuivre, l'étain, le fer. »
Artéphius définissait le corps comme 
« quelque chose de tout à la fois apparent et de latent. La partie apparente, c'est l'aspect et l'étendue du corps; la partie latente, c'est son esprit et son âme. »
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