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Robinet

Jean-Baptiste-René Robinet est un écrivain français, né à Rennes le 23 juin 1735, mort à Rennes le 24 mars 1820. Il passa quelque temps dans l'ordre des jésuites, puis, converti aux opinions philosophiques, alla publier en Hollande un livre De la Nature, qui fit du bruit et dont il revendiqua la paternité quand il le vit attribuer à Toussaint, Diderot et Helvétius

Son but est, dit-il dans la préface, de montrer que le bien et le mal s'équilibrent dans toutes les substances et toutes leurs modalités. Son idée favorite, qu'il ne propose qu'avec réserve et en l'appuyant de nombreuses autorités, est que tous les êtres naturels, jusqu'aux planètes et aux étoiles, sont de véritables vivants, et comme tels, doués de la faculté de reproduction.

Les nécessités de la vie le forcèrent à des travaux de librairie, en particulier à des traductions de l'allemand, et l'amenèrent à publier subrepticement des Lettres secrètes dérobées à Voltaire, qui s'en indigna. Après son séjour en Hollande, il habita Bouillon, puis revint à Paris en 1778 et fut nommé censeur royal et secrétaire du ministre Amelot. Pendant la Révolution, il vécut sans bruit à Rennes et mourut après s'être réconcilié avec l'Eglise par une rétractation écrite de ses premières opinions.

Paul-Gustave Robinet est un peintre français, né à Magny-Vernois (Haute-Saône) en 1815. Elève de Cabat, de Barrias, de Robert Zünd et de Meissonier. Il peignit surtout des paysages suisses et des tableaux pris aux bords de la Méditerranée. 

Ses principales oeuvres sont : Etude sur le Wurzelnbach (1868); le Lit du Vitznaüerbach (1869); Chute du Vitznaüerbach (1870); Solitude sous les oliviers (1872); Una Pastourella, les Montagnes mentonnaises (1873); Vue de Monaco, Au bord de la Méditerranée par un soleil couchant (1874); le Ravin d'Amélie à Vitznau, la  Mer (1875); les Premières Neiges, Religieux trappistes revenant du bois (1876); Vue du Rodensée à Bregenz; Trappistes travaillant dans une forêt.

Jean-François-Eugène Robinet est un médecin et historien français, né à Vic-sur-Seille (Meurthe) le 24 avril 1825, mort à Paris le 3 novembre 1899. Reçu docteur à Paris en 1854, il devint le médecin et l'ami d'Auguste Comte, dont il adopta les doctrines et dont il fut l'un des treize exécuteurs testamentaires. Combattant de février 1848 et de décembre 1851, il fut, pendant le siège de Paris, maire du VIe arrondissement, Pendant la Commune, il fit, avec ses amis de la Ligue d'union républicaine des droits de Paris, tous ses efforts pour arrêter la guerre civile. En 1890, il fut nommé à l'emploi, récemment créé, d'attaché au service de la bibliothèque et des collections historiques de la ville de Paris  il était sous-conservateur au moment de sa mort.

Ouvrages principaux : Notice sur l'oeuvre et sur la vie d'Auguste Comte (Paris, 1860, in-8 ; 3e édit., 1884); Danton : Mémoires sur sa vie privée (Paris, 1865, in-8); le Procès des Dantonistes (Paris, 1879, in-8); Danton émigré... (Paris, 1886, in-18); Danton homme d'Etat (Paris, 1889, in-8); la Politique coloniale (Paris, 1883, in-8, 2e édit.); Condorcet, sa vie, son oeuvre (Paris, 1887, in-8); le Mouvement religieux à Paris pendant la Révolution, dans Collection de l'histoire de Paris.

Gabriel-Adrien Robinet de Cléry est un magistrat français, né à Metz le 18 août 1836. Successivement substitut à Oran (1860) et à Charleville (1863), procureur impérial à Oran (1864), avocat général à Alger (1867), procureur de la République à Lille (1874), il fut nommé procureur général à Dijon d'abord (1873), puis à Lyon (1874), pour devenir, en 1876, avocat général à la Cour de cassation. 

Quelques années plus tard, la brillante carriére de Robinet de Cléry devait se trouver brusquement interrompue par les événements de la politique intérieure. Relevé de ses fonctions le 14 janvier 1880, au cours de la période dite « des décrets », il se fit inscrire, dès le lendemain, au tableau de l'ordre des avocats à la cour d'appel de Paris où il ne cessa de figurer depuis. 

Comme avocat, il a plaidé nombre de procès retentissants, parmi lesquels ceux du général de Cissey, de l'Union générale, de Homerdinger (affaire des faux poinçons), de la comtesse Walsin Esterhazy, etc. Sa belle conduite pendant la guerre franco-allemande lui valut, en 1870, la médaille militaire. Ajoutons qu'il concourut activement à l'érection, in 1893, à Lunéville, de la statue du général Lasalle, allié de sa famille. Robinet de Cléry est l'auteur de très nombreuses monographies se référant à des questions de droit, d'histoire, de politique et de littérature

Nous citerons, parmi ses ouvrages : les Jugements par défaut en matière correctionnelle (1864); Une Lacune du régime hypothécaire en Algérie, la Femme arabe (1867) (Revue critique de législation et de jurisprudence); le Régime législatif en Algérie (Grenoble, 1879); le Traité de Berlin (1885); la Jurisprudence sur le mariage des prêtres (1886); les Grandes Batailles de Metz (1887) (Revue du monde catholique); les Droits et obligations du Parquet, agent du gouvernement (1888); Un Poète tyrolien (1890); Etudes sur les pays d'autonomie provinciale (1889-1890) (Grande revue de Paris et de Saint-Pétersbourg); D'Essling à Wagram. Lasalle (1891); En Tyrol (Paris, 1897); les îles normandes, pays de Home rule (Paris, 1898), etc. Il a publié, en outre, divers articles dans les revues judiciaires et les grands journaux parisiens. (GE).

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Dictionnaire biographique
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