Histoire
du Qatar. - Nominalement le Qatar relèvait autrefois du sultan
de l'Oman - en réalité il était à peu près
indépendant. Et le pays est dirigée par la famille Al Thani
depuis milieu du XIXe siècle. Passé
sous protectorat britannique, le Qatar est devenu complètement indépendant
à partir de 1971. L'économie basée autrefois sur la
pêche des perles a commencé à partir de cette époque
a s'enrichir considérablement avec l'exploitations de ses ressources
en pétrole et en gaz naturel.
Au cours des années
1980 et début des années 1990, l'économie du Qatar
a été paralysé par un processus continu de siphonage
des revenus pétroliers par l'émir, qui gouvernait le pays
depuis 1972. Son fils, l'actuel émir, Amir Hamad bin Khalifa Al
Thani, l'a renversé dans un coup d'Etat sans effusion de sang en
1995.
En 2001, le Qatar
résolu ses différends frontaliers de longue date avec Bahreïn
et l'Arabie saoudite. En 2007, les recettes pétrolières et
gazières naturel ont permis au Qatar d'atteindre le plus haut revenu
par habitant dans le monde. Le Qatar n'a pas connu le niveau d'agitation
ou de violence observé dans d'autres pays du Proche-Orient et Afrique
du Nord en 2010-2011, en partie à cause de son immense richesse.
La notoriété
internationale du Qatar provient en partie de sa chaîne de télévision
basée Doha, Al Jazirah, qui, depuis le début des années
1990 et la première guerre du Golfe et jusqu'aux révolutions
arabes en Afrique du Nord, a couvert pour le Proche-Orient tous les grands
événements qui agitent la région. Par ailleurs, le
Qatar a aussi joué un rôle important dans la révolution
libyenne en se faisant, au sein du Conseil de coopération du Golfe
et de la Ligue arabe, l'avocat d'une aide le mouvement rebelle libyen.
Le Qatar n'a pas
connu de troubles ou de violences domestiques comme ceux observés
dans d'autres pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord en 2011, en partie
en raison de son immense richesse et de son réseau de patronage.
À la mi-2013, Hamad a abdiqué pacifiquement, transférant
le pouvoir à son fils, Amir Tamim bin Hamad. Tamim est populaire
auprès du public qatari, pour son rôle dans la conduite du
pays à travers un embargo économique imposé par certains
autres pays de la région, pour ses efforts visant à améliorer
les systèmes de santé et d'éducation du pays, et pour
son expansion de l'infrastructure du pays en prévision de l'accueil
en 2022 à Doha de la Coupe du monde de football. Un événement
pour la préparation duquel le pays a employé dans des conditions
déplorables une main-d'oeuvre immigrée. Plusieurs milliers
de personnes (6500, selon le journal The Guardian) seraient
mortes sur les chantiers.
Récemment,
les relations du Qatar avec ses voisins ont été tendues,
même si depuis l'automne 2019, il y a eu des signes d'amélioration
des perspectives de dégel. Suite au déclenchement des troubles
régionaux en 2011, Doha s'enorgueillissait de son soutien à
de nombreuses révolutions populaires, notamment en Libye et en Syrie.
Cette position s'est faite au détriment des relations du Qatar avec
Bahreïn, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats
arabes unis , qui ont temporairement rappelé leurs ambassadeurs
respectifs de Doha en mars 2014. A la suite de la médiation koweïtienne
et de la signature de l'accord de Riyad en novembre 2014, on a assisté
à un réchauffement des relations du Qatar avec Bahreïn,
l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cette
réconciliation a été cependant de courte durée.
En juin 2017, Bahreïn, l'Égypte, l'Arabie saoudite et les Émirats
arabes unis (le « Quatuor ») ont rompu leurs relations diplomatiques
et économiques avec le Qatar en réponse à des violations
présumées de l'accord, entre autres plaintes.