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Le Kirghiztan
ou Kirghizistan (l'ancienne
Kirghizie) est un Etat d'Asie
centrale, enclavé entre le Kazakhstan,
la Chine,
le Tadjikistan et l'Ouzbékistan
et d'une superficie de 199.951 km².
Cette république est divisée
administrativement en une ville (shaar), Bishkek Shaary, et
7 provinces (oblastlar) : Batken Oblasty, Chuy Oblasty (chef-lieu
: Bishkek), Jalal-Abad Oblasty, Naryn Oblasty, Osh Oblasty, Talas Oblasty,
Ysyk-Kol Oblasty (ch.-l. : Karakol)
La capitale est Bishkek (900.000
habitants) et il n'y a qu'une autre ville importante, Osh (200.000
hab.). Population totale : 5,5 millions d'habitants en 2012.
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Carte
du Kirghiztan. (Cliquer sur l'image pour afficher
une carte plus détaillée).
Histoire
du Kirghiztan.
- La majeure partie du territoire du Kirghiztan actuel a été
officiellement annexée par l'Empire russe en 1876. Les Kirghiz
ont organisé une révolte majeure contre l'Empire tsariste
en 1916 dans laquelle près d'un sixième de la population
kirghize a été tué. Le Kirghiztan est devenu une république
soviétique en 1926 et a obtenu son indépendance en 1991 lorsque
l'URSS s'est dissoute. Des manifestations à l'échelle nationale
en 2005 et 2010 ont entraîné l'éviction des deux premiers
présidents du pays, Askar Akaev et Kurmanbek Bakiev.
La présidente
par intérim Roza Otunbaeva a dirigé un gouvernement de transition
et à la suite d'élections nationales, le président
Almazbek Atambaev a prêté serment en tant que président
en 2011. En 2017, Atambaev est devenu le premier président kirghiz
à démissionner après avoir servi un mandat complet
de six ans comme l'exigeait le la constitution du pays. L'ancien Premier
ministre et membre au pouvoir du Parti social-démocrate du Kirghizistan,
Sooronbay Jeenbekov, l'a remplacé après avoir remporté
l'élection présidentielle de 2017, la plus disputée
de l'histoire du pays, bien que des observateurs électoraux internationaux
et locaux aient relevé des cas d'achat de voix et d'abus des ressources
publiques. En octobre 2020, les protestations contre les résultats
des élections législatives se sont propagées à
travers le Kirghizistan, entraînant la démission de Jeenbekov
de la présidence et catapultant Sadyr Japarov, précédemment
emprisonné, au poste de président par intérim.
En janvier 2021,
les Kirghiz ont élu Japarov à la présidence et ont
approuvé un référendum pour faire passer le Kirghiztan
d'un système parlementaire à un système présidentiel.
En avril 2021, les Kirghiz ont voté en faveur de projets de modifications
constitutionnelles qui ont consolidé le pouvoir à la présidence.
Les résultats préliminaires des élections législatives
de novembre 2021 suggèrent que les partis pro-gouvernementaux détiendront
la majorité au Jogorku Kengesh (parlement du Kirghiztan).
Les préoccupations
persistantes pour le Kirghizistan incluent la trajectoire de la démocratisation,
la corruption endémique, une histoire de relations interethniques
tendues et parfois violentes, les vulnérabilités en matière
de sécurité aux frontières et les menaces terroristes
potentielles.
Le
massif du Tian Chan,
vu depuis le musée en plein air de Chopa Ata,
sur
les bords du lac Ysyk Köl (Nord-Est du Kirghizstan). Source
: The World Factbook.
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