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Caylus

Marthe-Marguerite Le Valois de Vilette de Murçay comtesse de Caylus est une mémorialiste française, née dans le Poitou en 1673, morte à Paris le 15 avril 1729. Nièce à la mode de Bretagne de Mme de Maintenon, et fille d'un lieutenant général des armées navales qui a laissé lui-même d'intéressants mémoires, elle fut enlevée à l'âge de sept ans par les soins de sa célèbre tante qui se proposait de la convertir au catholicisme; la lutte ne fut pas longue : à peine l'enfant eut-elle assisté à la messe du roi qu'elle consentit à abjurer sous la double condition qu'elle entendrait cette fameuse messe tous les jours et qu'on la « garantirait du fouet ». 
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La comtesse de Caylus.
Margueritte Le Valois, comtesse de Caylus.
(1673-1729). Portrait gravé en 1743 par Daullé, 
d'après Rigaud et qui montre a dit E. de Goncourt
« sa fine, intelligente et pensive figure de vieille femme».

Elle atteignait treize ans (1686) lorsqu'elle fut mariée à un officier de haute naissance, mais de mince fortune, Jean-Anne, comte de Caylus, frère aîné d'un évêque d'Auxerre, enclin à l'ivrognerie et que les ordres formels de la cour retenaient à la frontière de Flandre, où il mourut en novembre 1704 avec le grade de lieutenant général.

Saint-Simon, dont les louanges ne sont pas banales, n'hésite pas à proclamer qu'il' n'y avait jamais eu de « créature plus séduisante » que Mme de Caylus et si, au gré de l'abbé de Choisy, « sa gaieté naturelle lui eût permis de retrancher certains petits airs un peu coquets que toute son innocence ne pouvait pas justifier, c'eût été une personne accomplie ». Ce fut pour elle que Racine composa le prologue d'Esther où la Piété parlait par sa bouche; elle interpréta d'ailleurs devant la cour divers personnages de cette tragédie, et notamment le principal rôle, où Mme de Sévigné la trouvait « trop touchante ». Bientôt cependant un ordre d'exil, qu'on a tenté d'expliquer par ses liaisons avec le duc de Villeroy, tint Mme de Caylus à l'écart de la cour. 
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Comtesse de Caylus : les Souvenirs.
Les Souvenirs de la comtesse de Caylus.

La disgrâce ne dura pas moins de treize à quatorze ans : elle s'en consolait à Paris au sein d'une société de gens d'esprit (entre autres La Fare), avec laquelle elle faillit rompre au cours d'un accès de dévotion dont Mme de Maintenon elle-même la détourna, parce que son confesseur, le P. de La Tour, de l'Oratoire, était suspect de jansénisme. Mme de Caylus reparut en 1707 à Versailles, « belle comme un ange », rentra promptement en faveur auprès du vieux roi et s'y maintint jusqu'à sa mort (1715). Elle revint alors habiter Paris et ne quitta plus guère la petite maison située au milieu des jardins du Luxembourg, dont elle a vanté les agréments champêtres dans une charmante lettre à sa tante.

C'est très probablement dans les quinze dernières années de sa vie qu'elle jeta sur le papier les anecdotes ou les récits auxquels elle n'osait donner le titre de Mémoires, et que son fils lui conseilla d'intituler modestement Souvenirs. Il faut mettre au rang des fables l'allégation de Marin (d'abord secrétaire de Caylus et plus tard censeur royal), montrant Mme de Caylus dictant de son lit de mort ces pages à son fils, et celui-ci les cachant avec un soin jaloux jusqu'au jour où une indiscrétion de Diderot en aurait fait bénéficier un libraire de Hollande

Non seulement il est avéré que Mlle d'Aumale, ancienne élève de Saint-Cyr, avait intercalé dans ses propres Mémoires des particularités empruntées à Mme de Caylus, mais il est certain que l'édition donnée par Voltaire en 1770, pour opposer, semble-t-il, un témoignage irrécusable aux falsifications dont La Beaumelle s'était rendu coupable à l'égard de Mme de Maintenon, est antérieure à celle que Marin entendait désigner et qui porte la même date.

Il est plus que probable que des copies des Souvenirs circulaient avant que Voltaire les eût mis au jour. Si l'on veut bien se rappeler qu'à ce moment les Mémoires de Saint-Simon dormaient sous le scellé des affaires étrangères et que Voltaire, admis à parcourir le sec et minutieux journal de Dangeau, n'y voyait que le labeur d'un « vieux valet de chambre imbécile », on comprendra l'intérêt excité par les Souvenirs de Mme de Caylus. 

« Ce petit livre, dit Sainte-Beuve, ne semble rien aujourd'hui, parce que toutes ces anecdotes ont passé depuis dans la circulation et qu'on les sait par coeur, sans se rappeler d'où on les tient, mais c'est elle qui les a si bien racontées la première [...]. Sa plume court avec abandon, avec négligence, mais ces négligences sont celles mêmes qui font la facilité et le charme de la conversation. Ne lui demandez qu'une suite rapide de portraits et d'esquisses: elle y excelle. Cette plume légère touche tout à point elle prend dans chaque personne le trait dominant et saisit ce qu'il faut faire voir en chacun. »
Les Souvenirs de Mme de Caylus ont été souvent réimprimés; parmi ces diverses éditions, il convient de rappeler celles de Renouard (1806, in-12), de Ch. Asselineau (1860, in-18, avec figures de Jacquemart); de Lescure (s. d. [1874], in-16); de E. Rannié (1881, in-18), la seule qui offre un texte et un commentaire véritablement critiques; de Jules Soury (1883, in-16). (Maurice Tourneux).


En librairie - M.-M. de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, Adamant Media Corporation, 2012.
Anne-Claude-Philippe de Tubières-Grimoard de Pestels de Lévis, comte de Caylus est un archéologue, mécène et littérateur français, fils de la précédente, né à Paris le 31 octobre 1692, mort à Paris le 5 septembre 1765. Il fit, dans les mousquetaires, la campagne de 1709, reçut à Versailles les compliments publics de Louis XIV, fut nommé, en 1711, mestre de camp de dragons, prit part, en cette qualité, à l'expédition de Catalogne et assista au siège de Fribourg (1713). Démissionnaire après le traité de paix de Rastadt, il visita l'Italie en 1715, accompagna l'année suivante l'ambassade du marquis de Bonnac à Constantinople, parcourut seul, grâce à la protection d'un brigand, dont il sut acquérir les bonnes grâces, les ruines d'Ephèse et de Colophon, rentra en France en 1717, et passa quelque temps en Angleterre et en Hollande

Il s'adonna d'abord avec une sorte de passion à la gravure, notamment à la gravure en camaïeu, délaissée depuis le XVIe siècle, et il entreprit de reproduire les principaux dessins de la collection Crozat et de la collection de Jullienne; c'est alors aussi qu'il se lia d'une amitié très vive avec Watteau. En même temps, il fréquentait volontiers la société joyeuse qui se réunissait chez Mlle Quinault-Dufresne et qui avait pris par hasard et gardé le nom de Société du bout du banc

C'est là que furent élaborés divers recueils de contes et de facéties dont le sel, il faut bien le dire, s'est quelque peu évaporé pour nous, mais qui divertissaient fort les contemporains : les Ecosseuses ou les Oeufs de Pâques (1739); Etrennes de la Saint-Jean (1742, in-12); Aventures curieuses et galantes des bals de bois (1745, in-12); les Fêtes roulantes et les regrets des petites rues (1747, in-12); Mémoires de l'Académie des colporteurs (1748, in-8), etc. 
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Comte de Caylus.
Portraits du comte de Caylus (1692-1765).

Caylus n'est assurément pas le seul auteur de ces récits : des notes de Moncrif, inscrites sur les marges d'un exemplaire des Etrennes de la Saint-Jean (et reproduites dans la Gazette bibliographique de 1868) restituent la part qui revient à chacun des associés, savoir Moncrif lui-même, Caylus, Voisenon, Duclos, Sallé, Crébillon fils, etc. Par contre, il a très certainement écrit tout seul l'Histoire de M. Guillaume, cocher (s. d. [1748], in-12), dont le narrateur est en même temps le héros, et qui raconte dans la langue même des halles et des faubourgs les aventures burlesques dont il a été l'acteur et le témoin.

La vie que menait alors Caylus explique cette aptitude singulière à saisir sur le vif des moeurs qui, au dire des critiques sérieux d'alors, « n'existaient pas». Vêtu de drap brun, chaussé de bas roulés et de gros souliers, il fréquentait les guinguettes et les bals publics, confondu dans la foule ou rien ne trahissait son incognito et s'attirant parfois même ainsi de plaisants quiproquos, comme le jour où un peintre d'enseignes, le prenant pour un confrère, lui demanda d'achever sa besogne.

Ce n'étaient là néanmoins que de courts passe-temps dans l'existence singulièrement active de Caylus. Elu honoraire amateur de l'Académie de peinture et sculpture en 1731, à titre de « connoisseur profond », et membre de l'Académie des inscriptions, en 1742. il témoignait une incessante sollicitude pour les travaux et les progrès des deux compagnies. A l'Académie royale, il se chargea du soin de rédiger un certain nombre de notices sur des artistes,tels que Watteau, Van Clève, Tremolière, Michel Anguier, Thomas Regnaudin, Lemoyne, Mignard, qu'on retrouvera soit dans les Mémoires inédits de l'Académie (1854, 2 vol. in-8), soit dans les Vies des premiers peintres du roi (1752). En 1759, il fonda un prix d'expression; Cochin a consacré le souvenir du premier concours auquel il donna lieu par un charmant dessin que Flipart a gravé. 

En 1763, il remit dix pistoles pour la création d'un prix de perspective et provoqua, en 1764, un autre concours pour l'étude du squelette. Les Procès-Verbaux de l'Académie notent aussi le don d'une peau de lion dont s'affublait le modèle à certains jours (1763). Ce fut également Caylus qui fit obtenir à Bouchardon, dont il devait plus tard écrire la Vie (1762, in-12), l'exécution de la fontaine de la rue de Grenelle, après qu'il en eut esquissé le plan de concert avec Mariette. Sans cesse préoccupé du noble désir de venir en aide aux vocations naissantes ou contrariées par la fortune, Caylus avait aussi, il faut bien le dire, les défauts de ses qualités. Il n'admettait pas que son pupille échappât à sa tutelle, et ne savait pas davantage établir une démarcation légitime entre la personnalité d'un artiste et son habileté.

 « Dès qu'il n'aimait pas quelqu'un, dit Cochin, il ne lui voyait plus de talent. »
 Aussi Diderot exprima-t-il brutalement, mais non sans justesse, le sentiment général quand il écrivait dans son Salon de 1765 :
« La mort nous a délivrés du plus cruel des amateurs. »
L'inimitié qui les éloignait depuis longtemps l'un de l'autre avait eu, dit-on, pour origine le froissement que Caylus aurait éprouvé à n'être pas sollicité de collaborer à l'Encyclopédie. Elle s'accentua encore lorsqu'une brochure anonyme, rédigée, ou tout au moins revue et annotée par Diderot, l'Histoire et le secret de la peinture en cire (s. l. n. d., in-8), vint troubler la joie de Caylus qui, après avoir longuement médité un passage de Pline l'Ancien, crut avoir retrouvé les procédés de l'encaustique. La découverte avait été solennellement présentée à la rentrée annuelle de l'Académie des inscriptions (15 novembre 1754) et la démonstration s'en faisait sur une tête de Minerve peinte par Vien, avec des couleurs préparées suivant les recettes de l'antiquaire. Diderot restitua au modeste Bachelier, directeur de l'Ecole des élèves protégés, le mérite d'avoir tenté les premières expériences et d'y avoir réussi d'une manière plus satisfaisante. Le débat fit grand bruit et Caylus ne pardonna jamais à son contradicteur.

L'Académie des inscriptions le comptait parmi ses membres les plus zélés; il lui a fourni plus de trente mémoires, principalement consacrés aux arts et aux usages domestiques chez les anciens; quelques-uns d'entre eux cependant, traitent de sujets relativement plus modernes, tels qu'une étude sur Guillaume de Machaut (1753), une notice sur deux ouvrages satiriques manuscrits portant le nom de Bibles (1754) ou des conjectures sur la Galère subtile du temps de Charles IX (1756). En même temps, il poursuivait la publication de son vaste Recueil d'antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises (1752-1767, 7 vol. in-4), dont le texte et les planches sont de sa main, et gravait, d'après Pietro Sancti Bartoli, un autre Recueil de peintures antiques imitées fidèlement pour les couleurs et pour le trait (1757, in-fol.), tiré seulement à trente exemplaires. 

Bien qu'il eût deux fois fait hommage à la collection des antiques du roi de la majeure partie des objets précieux qu'il avait réunis, et qui remplissaient non seulement son hôtel de la rue Saint-Dominique, mais encore une maison située près de l'Orangerie des Tuileries, ses acquisitions étaient incessantes et ses désirs immodérés; n'allait-il pas un jour jusqu'à sonder l'un de ses plus zélés correspondants, le P. Paciaudi, sur le moyen de se procurer un des manuscrits carbonisés d'Herculanum, déposés au musée de Naples?
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Oeuvres du comte de Caylus.
Deux versants de l'oeuvrre du comte de Caylus : les Ecosseuses 
et le Mémoire sur la peinture à l'encaustique.

Loin de se ralentir sous l'action de l'âge, cette ardeur de tout voir, tout avoir et tout connaître, enfiévrait Caylus et le soutenait contre les attaques réitérées de la goutte qui le torturait. Il lutta ainsi plus d'un an contre un mal implacable, se faisant porter par ses domestiques aux séances de l'Académie et refusant jusqu'au dernier moment les secours de l'Eglise. Célibataire et sans enfants, il légua au roi son dernier cabinet, tandis que son titre de comte et celui de grand d'Espagne, qu'il tenait d'un de ses oncles, passaient à son plus proche héritier, le marquis de Lignerac, devenu duc de Caylus par brevet du 26 décembre 1770. Il avait souvent exprimé le désir d'être inhumé dans un sarcophage de porphyre antique, et ce voeu avait inspiré à Diderot ce plaisant distique-:

Ci-gît un antiquaire acariâtre et brusque :
Ah! qu'il est bien logé dans cette cruche étrusque!
Ce tombeau, placé dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, a été, lors de la Révolution, transféré au musée des Monuments français où il abrita un moment les restes de Descartes, puis déposé au musée du Louvre où il est encore.

Quoiqu'il n'ait, à proprement parler, excellé ni comme graveur, ni comme archéologue, ni comme écrivain, Caylus n'en tient pas moins un rang fort honorable parmi les amateurs du XVIIIe siècle. Loin de s'enfermer, à l'exemple de son ami Mariette, dans un cabinet sévèrement interdit aux profanes et parfois même aux adeptes, il estimait, comme ses adversaires encyclopédistes, que son savoir devait profiter à tous. Sa pointe de graveur (son oeuvre comporte près de huit cents pièces) et sa plume d'archéologue prenaient à tâche de multiplier l'image ou la description de tout ce qui lui passait sous les yeux. 

Si ses hypothèses scientifiques ne se sont pas toujours justifiées, il ne faut pas oublier qu'il travaillait le plus souvent, non d'après les monuments eux-mêmes, mais d'après des reproductions inexactes ou des inductions arbitraires. Enfin, dans les facéties écrites au retour d'un dîner du Bout du banc ou d'une tournée dans les faubourgs, il parle une langue dont les brutalités voulues et la verve un peu grosse sont bien à lui; l'Histoire de M. Guillaume, cocher, a droit de cité sur les rayons de la bibliothèque des délicats au même titre que les dialogues d'Henry Monnier, et bien plus justement que les interminables commérages de Restif de la Bretonne.

Caylus avait, dit-on, ordonné par testament de détruire ses papiers et sa correspondance : ses volontés paraissent avoir été exécutées avec rigueur. Néanmoins, quelques débris, échappés à cet autodafé, sont venus grossir le nombre déjà considérable de ses écrits énumérés plus haut. En 1805, Serieys fit paraître de soi-disant Souvenirs du comte de Caylus, imprimés sur ses originaux inédits qui, très probablement, venaient du dépôt littéraire des Enfants de la Patrie (hospice de la Pitié), d'où il avait déjà extrait une copie frauduleuse des Lettres du président de Brosses. La part de Caylus se réduisait dans ce volume à une vingtaine de pages d'anecdotes et de réflexions que Serieys avait délayées et divisées en chapitres; le surplus était pillé un peu partout. Ces mêmes Réflexions ont été depuis réimprimées sur l'autographe par Poulet-Malassis, avec l'Histoire de M. Guillaume, cocher (1874, in-16). 

C'est encore du même fonds que Serieys avait tiré trente-cinq lettres adressées à Caylus par divers savants et reproduites dans un volume intitulé Lettres inédites de Henri IV et de plusieurs hommes célèbres (1802, in-8), ainsi que des Lettres du P. Paciaudi (1802, in-8). Cette dernière compilation a été appréciée avec une légitime sévérité par Charles Nisard, éditeur de la Correspondance inédite du comte de Caylus avec le P. Paciaudi (Impr. nationale, 1877, 2 vol. in-8), collationnée sur les originaux de la bibliothèque de Parme et soigneusement annotée. D'autres résidus des papiers de Caylus sont conservés à la Bibliothèque nationale et à celle de la Sorbonne. Ch. Henry, qui en a donné un catalogue sommaire, a retrouvé, au cours de ses recherches, le brouillon de la Vie de Antoine Watteau, déjà publiée, mais sur une copie officielle, par les Goncourt, et cette minute a fourni d'intéressants détails sur certains tableaux du grand peintre. 

Sous le titre d'Oeuvres badines du comte de Caylus (1787, 12 vol. in-8), Thomas Garnier a mêlé à des récits incontestés de Caylus des facéties de la Société du bout du banc, auxquelles il n'avait eu qu'une part impossible à déterminer, et d'autres, telles que l'Essai sur les lanternes de Dreux du Radier, les Chats de Moncrif, l'Histoire des Rats de Bourdon de Sigrais et les Mémoires de l'Académie de Troyes qui ne devaient y figurer à aucun titre. On a également attribué à Caylus, et même réimprimé sous son nom, une comédie libre, la Chauve-souris de sentiment (1748; nouv. éd., 1766) et jusqu'à un pamphlet obscène contre Marie-Antoinette, publié pour la première fois en 1790! Octave Uzanne a donné un choix des Facéties authentiques de Caylus dans sa collection des Petits Conteurs du XVIIIe siècle. (Maurice Tourneux).



En librairie - Comte de Caylus, Histoire de Guillaume, cocher, Zulma, 2003.

Simone Gougeaud-Arnaudeau, Le comte de Caylus (1692-1765), pour l'amour des arts, L'Harmattan, 2010.

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Dictionnaire biographique
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