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Carus,
poète latin, contemporain et ami d'Ovide,
dont il partageait les travaux. Il composa un poème épique
dont Hercule
était le héros. Nous n'avons sur lui aucun autre renseignement,
et ceux que nous possédons sont dus uniquement à Ovide (Tristes,
III, 5, 47; Pontiques, IV, 13). |
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Carus
(M. Aurelius Carus), empereur romain
en 282 et 283. On le fait naître en Illyrie ,
ou à Narbonne
en Gaule; comme tant d'autres césars du IIIe
siècle, il arriva à la pourpre impériale par sa valeur
et son énergie. L'empereur Probus l'avait
remarqué parmi ses officiers et en avait fait son préfet
du prétoire. Quand Probus eut été massacré
à Sirmium (août 282), Carus reçut des soldats le titre
d'empereur. Il débuta en remportant de grands succès sur
les Quades qui avaient envahi les Pannonies ;
puis, après avoir associé à l'Empire par l'octroi
du titre de césar ses deux fils Carin et
Numérien,
il confie au premier le gouvernement de l'Occident et part avec le second
pour une expédition contre les Perses. Il pénètre
en Mésopotamie; il entre à Séleucie
et à Ctésiphon .
Un jour, à la suite d'un orage, on apprit qu'il était mort;
son préfet du prétoire Aper, beau-père
de son fils Numérien, prétendit qu'il avait été
frappé par la foudre (décembre 283). Il laissait pour successeurs
ses deux fils Carin et Numérien. Il avait été consul
pour la seconde fois en 283. (G. L.-G.). |
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Carus
(Carl Gustav), célèbre physiologiste et naturaliste né
à Leipzig (Allemagne) le 3 janvier
1789, mort à Dresde le 28 juillet 1869. Reçu docteur en 1811,
il se fait recevoir privat-docent à l'université de sa ville
natale et commence un cours d'anatomie comparée; en même temps
il poursuit des études spéciales sur l'obstétrique
et les maladies des femmes. En 1815, il est appelé à Dresde
pour professer les accouchements et diriger l'institut spécial d'accouchements.
Attaché, en 1827, à la personne du roi de Saxe, il renonce
à l'enseignement officiel, mais fait des cours d'anthropologie et
de psychologie qui mettent en quelque sorte le sceau à sa réputation.
L'Académie de médecine de Paris lui décerna en 1832
une médaille d'or pour ses recherches sur la circulation chez les
larves des insectes névroptères. Carus avait encore un véritable
talent de peintre et ses toiles sont très estimées en Allemagne.
(Dr L. Hn).
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Carus
(Ernst August), chirurgien né à Leipzig
le 10 juillet 1797, mort à Berlin le 26 mars 1854. Il fut reçu
privat-docent à Leipzig en 1823, professeur extraordinaire en 1829,
passa en 1844 à Dorpat
comme professeur ordinaire et directeur de la clinique chirurgicale. Il
publia une traduction d'Astley Cooper (Ueber die Unterbind. der Unterleibsaorta
am Menschen, Leipzig, 1823, in-8) et divers articles dans Schmidt's
Encyklopädie sur les bandages et pansements.
(Dr
L. Hn). |
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Carus
(Julius-Victor), zoologiste, fils du précédent, né
à Leipzig le 25 août 1823. II fut, en 1846, médecin
assistant à l'hôpital de sa ville natale, puis, en 1848,
passa à Wurtzbourg et de là à Fribourg-en-Brisgau ,
pour accepter encore la même année le poste de conservateur
du musée d'anatomie comparée d'Oxford. Reçu privat-docent
à Leipzig en 1851, il y fut nommé en 1853 professeur d'anatomie
comparée
et directeur de l'Institut zoologique; il passa l'hiver de 1858-59 à
Messine, fit des leçons sur la zoologie
à Édimbourg
pendant les étés de 1873 et de 1874 en remplacement de Wyville
Thomson appelé à diriger l'expédition du Challenger.
Il a fondé en 1875 le
Zoologischer Anzeiger et de plus traduit
en allemand la plupart des ouvrages de
Darwin.
(Dr
L. Hn). |