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Brown

Brown (James). - Ministre anglican, né en 1716 à Rothbury (Northumberland), mort en 1766, a composé un Essai sur la satire, en vers, 1750; une Appréciation des moeurs du temps, 1757, ouvrage qui, selon Voltaire, ranima l'esprit public; une Histoire de la poésie, 1764 (traduite en français par Eidous); des tragédies, des sermons et des écrits sur l'éducation : ces derniers lui firent une telle réputation que l'impératrice de Russie lui proposa de venir à Pétersbourg organiser les écoles; mais au moment de partir il se coupa la gorge dans un accès de mélancolie.
Brown (John). - Médecin écossais, né en 1736 dans le comté de Berwick, mort en 1788, était fils d'un pauvre journalier. Ayant montré de bonne heure une grande aptitude à l'étude, il fut envoyé à Édimbourg, où il étudia la médecine, tout en donnant des leçons pour vivre. Il s'y acquit une grande réputation par ses cours et sa pratique, devint en 1780 président de la Société médicale d'Édimbourg, publia des Elementa medicinae où il exposait un nouveau système de médecine, et eut bientôt un grand nombre de sectateurs, connus sous le nom de Brownistes. Ayant dissipé par son inconduite la fortune qu'il avait acquise par ses talents, il fut forcé de s'éloigner d'Édimbourg, se rendit en 1786 à Londres, où sa misère ne fit qu'augmenter, et fut emprisonné pour dettes. Il y mourut au moment où l'ambassadeur de Prusse lui proposait un établissement avantageux à Berlin. Brown expliquait tout par une propriété vitale qu'il nommait instabilité, et réduisait la médecine à l'art d'augmenter ou de diminuer l'incitation par le sage emploi des stimulants. Ses Éléments de médecine ont été traduits par Th. Bertin et Fouquier, 1805.
Brown (Thomas). - Professeur de philosophie à Édimbourg, né en 1778 à Kirkmabreck près d'Édimbourg, mort en 1820, exerça d'abord la médecine, puis professa la philosophie et suppléa Dugald-Stewart dans sa chaire de philosophie morale à partir de 1810. Il a composé un Essai sur la relation de cause et effet, 1814, des Esquisses de la physiologie de l'esprit humain, 1820 (inachevées), et a laissé des Leçons sur la philosophie de l'esprit humain, qui ont été publiées après sa mort 1822; cet ouvrage, généralement bien écrit, est devenu classique dans la Grande-Bretagne et aux États-Unis; l'auteur s'éloigne souvent de Reid et Stewart, pour suivre Hume. Thomas Brown a aussi composé des poésies estimées.
Brown (Ch. Brockden). - Romancier et publiciste américain, né à Philadelphie en 1771, mort en 1810, donna six romans qui eurent un grand succès, Wieland, 1798, Ormond, 1798, Arthur Merwyn, 1799, Edgar Huntley, 1800 , Clara Howard, les Mémoires d'Ét. Calvert, 1801, et publia plusieurs revues : The Monthly Magasin and American review, the Literary Magazine and American register, etc.
Brown (Ernest William), mathématicien et astronome né en Angleterre le 29 novembre 1866, mort le 22 juillet 1838. Longtemps professeur de mathématiques à Yale, il surtout travaillé à la théorie de la Lune. Mais on lui doit également des études sur les astéroïdes troyens, les satellites de Jupiter, et les systèmes stellaires triples.
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